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Test Samsung NX3000 : hybride familial petit, plutôt performant et pas trop cher

La qualité d’image de ce Samsung NX3000 est au niveau des reflex Canon & Nikon. Sa petite taille lui donne un avantage face à ceux-ci.

L'avis de 01net.com

Samsung NX3000

Qualité photo

4 / 5

Qualité vidéo

3.5 / 5

Réactivité

3 / 5

Ergonomie et finition

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Autres critères et mesures

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 08/08/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung NX3000

Monture (baïonnette) Samsung NX
Format de capteur APS-C
Définition du capteur 20.3 Mpx
Type de capteur CMOS
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Samsung NX3000 : la promesse

Outre des réfrigérateurs et des smartphones, Samsung produit aussi des appareils photo, dont la qualité ne cesse de s’améliorer avec les années qui passent. Parmi les premiers constructeurs à avoir lancé une gamme d’appareils photo hybrides, Samsung propose avec son système NX un standard (propriétaire) riche en optiques et en boîtiers. Si la marque a connu des périodes de creux il y a 3-4 ans de cela, depuis deux ans les boîtiers s’enchaînent rapidement et le NX3000 est le dernier de ceux-ci. Un appareil familial, pas cher – entre 400 et 450 euros selon les enseignes – et plutôt joli. Un bon plan ?

Samsung NX3000 : la réalité

Samsung développe ses propres capteurs et ses propres optiques depuis un moment déjà et si elle ne peut pas se targuer d’avoir un nom aussi prestigieux que Canon ou Nikon, la qualité d’image de ses appareils ne cesse de progresser. A vrai dire nous avons même été surpris par la qualité d’image de ce NX3000 tant les clichés sont détaillés, même avec l’optique de base !
Le rendu des couleurs est plutôt bon de base et Samsung arrive bien à corriger les défauts de ses optiques (visibles en RAW) en proposant des fichiers Jpeg propres et bien nets. La qualité des photos qui sortent de ce petit hybride d’entrée de gamme est tout à fait équivalente aux reflex d’entrée de gamme de Canon et Nikon et ça c’est un grand progrès pour Samsung.

Le Samsung NX3000 maîtrise la montée en ISO

S’il ne peut prétendre pousser la chansonnette autant que le capteur d’un Fujifilm X-E2 par exemple (qui produit de bons fichiers Jpeg à … 6400 ISO !), le capteur de Samsung est loin d’être manchot. Quasiment dépourvu de bruit à 800 ISO, il reste à l’aise à 1600 voire 3200 ISO au prix d’un fort lissage et d’une perte de détails. A 6400 ISO c’est trop bruité à notre goût, mais encore utilisable, les valeurs au-dessus étant à oublier. Samsung progresse sûrement dans sa maîtrise des hautes sensibilités et il nous tarde de voir sa prochaine génération de capteurs.

Des menus clairs

C’est une constante chez Samsung mais il faut le rappeler : les menus logiciels de l’appareil sont très clairs. On comprend facilement le système de navigation par onglets, les icônes sont parlantes – notamment celle qui décrit la qualité de la compression Jpeg. On est loin des traductions foireuses de l’Olympus et des hiéroglyphes de Fujifilm. Petite mention spéciale au retardateur, le premier que nous notions qui permette d’être réglé à la seconde près – de 2 à 30 secondes.

Ecran orientable, mais pas tactile

Equipé du Wi-Fi, du NFC et de nombreux modes créatifs, le NX3000 profite fort logiquement d’un écran orientable qui pivote verticalement à 180° en mode autoportrait. Mais sans doute pour des raisons de tarif, ledit écran n’est pas tactile, ce qui est un peu dommage compte tenu du public visé et de l’image nécessairement liée aux smartphones que Samsung renvoie.

Le zoom des compromis

L’optique 16-50 mm PowerZoom f/3.5-5.6 ne brille pas par son homogénéité, c’est le moins que l’on puisse dire. Si l’image est plutôt piquée au centre, les bords de l’image sont de bien moindre qualité. Cela ne gênera pas les néophytes, mais plutôt les experts et autres maniaques de la précision optique. Il faut tout de même souligner que Panasonic, Olympus et surtout Fujifilm livrent des zooms de base d’une toute autre qualité. Autre petit regret, sa relative lenteur à zoomer, le moteur interne étant bien moins rapide que celui des optiques concurrentes de Sony et Panasonic. Mais sa grande compacité – 3 cm d’épaisseur – et sa qualité globale en font un bon petit zoom pas trop encombrant.

Adobe Lightroom 5 en cadeau

Si les appareils japonais (Panasonic, Fujifilm et d’autres) sont souvent livrés avec une version lite de l’infâme Silkypix, Samsung a depuis plus d’un an et demi signé un partenariat avec Adobe et offre ainsi Lightroom 5 avec chacun de ses appareils. Sur un appareil d’entrée de gamme tel que cet NX3000 cela fait une belle différence vu qu’il y a peu de chances que le public visé soit déjà équipé. Un beau cadeau en somme.

AF en progrès

Depuis le NX300, Samsung a amélioré très sensiblement son autofocus et sans être le champion du genre, le NX3000 offre des performances satisfaisantes : il lui faut environ 2 à 3 dixièmes de secondes pour faire le point et déclencher en plein jour, ce qui est dans la moyenne. On est très loin d’être un Olympus OM-D E-M1 mais ce n’est pas la même catégorie de prix. La rafale est sympathique – 5 i/s – mais limitée à 13 clichés consécutifs. Il propose donc des performances décentes mais pas inoubliables.

Les ratés de l’ergonomie

Facile à prendre en main et plus équilibré avec son optique extra-plate, le NX3000 est un appareil plutôt agréable à utiliser, mais certains défauts ergonomiques nous ont agacés. En premier lieu l’absence de commande de zoom intégrée au boîtier comme Panasonic le propose sur son Lumix G6. Quitte à mettre une optique motorisée, autant offrir le confort d’un compact pour le zoom ! Ensuite il y a l’écran, orientable, mais non tactile comme on l’a dit. Et aussi ce bouton Wi-Fi placé sur le dessus de l’appareil à peine 1 cm à côté du bouton on/off. Parlons aussi du flash externe, certes livré dans la boîte mais toujours pas intégré au boîtier – bon sang, Panasonic l’intègre bien dans un appareil miniature comme le GM1 !
Finalement, on lui reproche aussi l’utilisation d’une carte micro SD, format de carte qui bride les performances en rafale et moins facile à manipuler que ses grandes sœurs les cartes SD. Dans un boîtier de taille conventionnelle, on ne voit pas l’intérêt d’avoir recourt à de la Micro SD.

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