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Test Ni cinéphile, ni pro : quel usage pour le vidéoprojecteur LG HS200G ?

Format atypique pour ce vidéoprojecteur signé LG qui adopte la même forme que les appareils de salon, mais en plus petit.

L'avis de 01net.com

LG HS200G

Les plus

  • + Peu encombrant
  • + Connectique complète
  • + Faible consommation électrique

Les moins

  • - Pas de HD
  • - Pas très lumineux

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/12/2009

Voir le verdict

Fiche technique

LG HS200G

Technologie d'affichage LED
Définition 800 x 600 pixels
Décalage d'objectif (Lens Shift) Non
Voir la fiche complète

LG HS200G : la promesse

18 cm de large, 12 de long et 6 de hauteur, ce vidéoprojecteur n’est pas, loin s’en faut, le plus petit du genre. Sans atteindre celles des modèles Full HD, ses performances le destinent à afficher davantage que des camemberts et des graphiques lors des présentations professionnelles. Preuve en est, il décode les fichiers DivX à la volée à partir de tout support, une clé USB par exemple, branchée sur le port ad hoc à l’arrière. Technologie de projection DLP, prise HDMI, transmission du flux sonore par la bande FM, ce HS200G ne semble avoir que des qualités. Mais passé la bonne première impression, qu’en est-il réellement ? Cet appareil est-il propre à tous les usages ou, au contraire, fait-il un peu de tout sans vraiment convaincre dans aucun domaine ?

LG HS200G : la réalité

Avec un tout petit peu moins de 800 grammes sur la balance et seulement 1,7 kg tout compris avec la minitélécommande et l’adaptateur secteur, dans son élégant sac en tissu fourni, ce vidéoprojecteur est du genre nomade, tout en ne pouvant pas rivaliser, en termes d’encombrement, avec les modèles « pico » qui tiennent dans le creux de la main. Par rapport au modèle de la même gamme sorti auparavant, la luminosité est maintenant de 200 ANSI Lumens ce qui se révèle très correct pour peu qu’on ne veuille pas lire un film à l’extérieur en plein soleil. En pratique et plus sérieusement, dans une pièce relativement sombre à 3 ou 4 mètres d’un mur ou d’un écran, il est facile d’obtenir une image de quelque 2 mètres de large. Armé de la technologie DLP, le contraste est également assez bon pour un appareil de cette taille. De surcroît la technologie LED utilisée comme source lumineuse, en plus de résoudre l’épineux problème de la durée de vie des lampes à incandescence, ne nécessite pratiquement pas de temps de chauffe. Alors, le HS 200G, un vidéoprojecteur bien sous tous rapports ?

On entend bien le moteur, hein !

Cette compacité, ce design plutôt réussi aux lignes épurées, ont un coût : le bruit. Que l’appareil chauffe n’est pas un problème puisque l’on pose rarement un vidéoprojecteur sur ses genoux. En revanche, cette élévation de la température implique la ventilation qui va avec et le bruit généré. Avec 44 dB mesurés à 60 cm, on entend la bête ronronner dès la lecture d’un film lancée. C’est franchement beaucoup trop pour une utilisation home cinéma sereine, à moins de ne regarder que des films d’action avec le son à fond.

Ni pico, ni home cinema !

Ce format intermédiaire, qui affiche une définition maximum de type SVGA (800 x 600), permet d’envisager toutes les utilisations. Mais alors que le bruit est un problème, la lecture directe des films encodés en DivX en est un autre. Avec son interface claire, il est enfantin de brancher une clé et de lancer la lecture d’un film. Mais là… grosse déception ! Le lecteur interne, à l’instar des premiers disques durs multimédias, ne sait pas rectifier l’image dans les bonnes proportions et dans le bon ratio. En clair : si vous n’encodez pas vos vidéos avec les bandes noires pour un format 16/9 par exemple, le décodeur n’est pas capable de les rajouter. Le résultat est une image anamorphosée, avec des acteurs qui se retrouvent tous avec des crânes en forme de pain de sucre. Dommage, même si on espère qu’une mise à jour du firmware pourrait corriger ce problème.

La HD, oui mais en passant par un PC

Mais ne nous méprenons pas, le jonglage avec les formats 4/3 et 16/9 fonctionne très bien en connectant une source externe possédant une sortie VGA ou HDMI, mais pas en lecture directe. Quant à la lecture des fichiers vidéo en haute définition en direct, sans passer par un ordinateur ou un baladeur multimédia, elle s’est révélée être tout simplement impossible, ce qui somme toute est logique lorsque l’on sait que la destination du HS200G est d’afficher au maximum du SVGA. Pour l’affichage des documents professionnels, le combat est, là aussi, perdu puisque contrairement à des picoprojecteurs capables de d’afficher en natif des fichiers aux formats Adobe Reader ou Microsoft PowerPoint, cet appareil ne les reconnaît pas.

Sur la bande FM

Détail intéressant concernant la diffusion du son, le LG HS200G est pourvu d’un transmetteur FM. Ainsi, le son de l’appareil peut être capté puis retransmis par tout poste radio ou chaîne hi-fi avec récepteur FM, situé à pas plus de 5 ou 6 mètres, ce qui semble suffisant à moins d’habiter le château de Versailles ! La fréquence peut, bien entendu, être réglée sur la plage voulue par l’utilisateur de 88,5 MHz à 108 MHz.

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