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Test HP Envy x2 : un gros PC hybride peu endurant très inspiré de la Surface Pro 3

L’américain HP progresse mais pas suffisamment pour que l’Envy x2 décroche la palme du meilleur hybride. En cause, l’autonomie de sa batterie.

L'avis de 01net.com

hp Envy x2 Detachable PC 13-j001nf

Performances

0.5 / 5

Affichage

2.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Autonomie

1.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/01/2015

Voir le verdict

Fiche technique

hp Envy x2 Detachable PC 13-j001nf

Processeur Intel Core M-5Y10
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 128 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel HD Graphics 5300
Voir la fiche complète

hp Envy x2 Detachable PC 13-j001nf : la promesse

L’Envy x2 13 est un PC signé HP qui carbure au processeur Intel Boradwell, équipé d’un écran détachable. On le trouve ce modèle à 800 euros sur le HP Store du fabricant. La promesse ? Disposer d’un compromis idéal entre puissance et portabilité. Un hybride, détachable, qui plus est avec écran 13,3 pouces ?! Mais que faire d’une tablette aussi grande ? Essayons de répondre à la question.

hp Envy x2 Detachable PC 13-j001nf : la réalité

Une tablette ? Un PC ? En fait, l’Envy x2 de HP est les deux à la fois, en version très grand format. D’un côté, une ardoise avec un écran de 13,3 pouces de diagonale, de l’autre un clavier aimanté. La première prend place sur le second et tadam ! Voici un PC portable. Et quand on le regarde sous toutes ses coutures, ce détachable a clairement des airs de Surface Pro 3 de Microsoft. À quelques détails près. Ainsi, l’Envy reste sur du Full HD (1920 par 1080 pixels) alors que la Surface Pro 3 fait rentrer plus de pixels sur la dalle (2140 par 1440 pixels). Et HP joue la carte de l’aluminium anodisé pour le boîtier là où Microsoft a plutôt opté pour un alliage de magnésium ultra léger. Mais elles affichent le même prix, à savoir 800 euros pour le modèle de base (que nous testons ici). Seulement, pour ce prix, Microsoft ne fournit aucun clavier (en option, à 130 euros), alors que HP livre un clavier aimanté, ultrafin et rétroéclairé.

L’Envy x2 détachable : l’appel du pied

Au dos de la tablette se trouve un pied qui, une fois déployé, permet à la fois d’ajuster l’inclinaison de l’écran vers l’arrière pour visionner l’écran tout en confort…

…mais aussi, de le positionner presque à plat sur une table.

Et si la Surface Pro 3 trouvait assez bien sa place sur nos genoux, l’Envy x2 et son clavier sont trop encombrants. Dans cette position, les coudes sont collés au corps pour éviter de faire basculer l’engin, ce qui n’est pas confortable. Et la charnière ne consiste ici qu’en un simple système d’aimants qui sera bien incapable de retenir la tablette si elle venait à glisser. Il y a de grandes chances qu’elle s’écrase alors au sol sans qu’on puisse y faire grand chose.

Un écran de bonne facture

HP ayant opté pour une dalle IPS, aucun assombrissement de l’image n’est donc à craindre. Ainsi, la luminosité est bonne (313 cd/m2) et le taux de contraste, plus que correct (1142:1). En outre, où que vous soyez par rapport à l’écran, la netteté du rendu ne change pas. En revanche, tactile oblige, l’affichage est protégé par une vitre brillante qui capte tous les reflets.

Grâce à la flexibilité du pied, vous pourrez atténuer ce désagrément et, d’ailleurs, en position « presque à plat », il est aussi agréable de pianoter sur le clavier virtuel de Windows 8.1 que de visionner une vidéo. Enfin, l’ardoise adopte pile le bon angle d’inclinaison pour éviter de se blesser au niveau des poignets.

Un clavier à la mode HP et rétroéclairé

Le clavier ultraplat et rétroéclairé est un bon allié pour la saisie ou le traitement de texte. Les touches sont agréables à effleurer du bout des doigts, répondent bien et tombent globalement bien sous les doigts. La touche « Entrée » aurait mérité d’être un peu plus haute, mais c’est affaire de goût. La matière des reposes paumes est très agréable au toucher mais fait un peu transpirer à la longue.

À noter, le clavier utilise le Bluetooth pour communiquer avec l’ardoise, même lorsqu’il est branché physiquement à la tablette. Ainsi, petite coquetterie, si vous êtes dans le canapé et que la tablette est posée sur la table basse par exemple, vous pouvez la piloter ou saisir du texte à distance.
Le touchpad est large, glisse bien et est bien sûr compatible avec les mouvements multi-doigts. Seul reproche, les boutons de clic sont fusionnés avec la surface. C’est très “Mac” mais très insupportable, aussi.

L’endurance n’est pas du tout son point fort

À l’image de tous les détachables, l’Envy x2 est un appareil principalement orienté bureautique, surf et multimédia léger : visionnage de films, de photos, écoute de musique. Usuellement, dans cette phrase, nous ajoutons « en déplacement » ou « en voyage ». Dans le cas de cet HP, c’est assez… délicat. Ce n’est ni le plus léger (1,83 kilo), ni le plus fin (1,9 cm) des détachables ou ultraportables hybrides. Et, surtout, il ne tient que 4 heures 45 minutes en lecture vidéo contre 4 heures 30 minutes en utilisation polyvalente englobant des phases de surf, vidéo, photo, etc. C’est vraiment trop peu pour une machine de ce gabarit, pensée pour vous accompagner en balade. Et, le plus étrange, c’est qu’elle ne consomme pas plus de 21 watts dans le pire des cas. HP semble avoir négligé la batterie de son poulain et c’est bien dommage !

Connectique et enceintes embarquées

On retrouve ici l’un des tous derniers processeurs Broadwell Intel Core M 5Y10 et ses deux coeurs à 800 MHz. Il est épaulé par 4 Go de mémoire et c’est un peu juste pour le prix. Windows 8.1 et les applis sont, eux, stockés sur 128 Go de SSD au format M.2, une capacité extensible par microSD le cas échéant. Le tout ne fait pas le moindre bruit en fonctionnement (31 dB) comme une tablette Android ou un iPad. Et ça, c’est vraiment appréciable.

Equipement toujours avec deux prises USB 3.0 disposées de part et d’autre de la tablette, une prise casque et une sortie HDMI. Pour le sans-fil, du Bluetooth 4.0 bien sûr, mais aussi du Wi-Fi n/ac dernière génération. Terminons par l’audio : HP a fait le choix de disposer les enceintes en façade, de part et d’autre de l’écran, et d’implanter le traitement logiciel Beats Audio qui lui est cher. Le résultat étant assez variable d’un produit HP à l’autre, c’est toujours avec un peu d’appréhension que nous écoutons nos morceaux de test. Verdict : l’Envy x2 n’est pas très gâté mais il s’en tire un peu mieux que d’autres. Sans le traitement de Dr.Dre (ou Apple), le son est ainsi trop nasillard. Avec les égalisations du logiciel, le tir est corrigé et on limite ainsi la casse… sur nos tympans. Toutefois, n’espérez pas écouter la Traviata ou la Flûte Enchantée sur cet hybride, Verdi et Mozart risqueraient de vous en vouloir.

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