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Test : Toshiba Chromebook 2, la machine à écrire du futur avec un écran du passé

Le Chromebook 2 de Toshiba est un petit portable pratique et léger pour aller sur le net et travailler. Et son autonomie est très bonne. Mais sa définition d’écran est insuffisante pour offrir un confort optimal.

L'avis de 01net.com

Toshiba Chromebook 2 CB30-B-103

Affichage

1 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Autonomie

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 30/03/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Chromebook 2 CB30-B-103

Processeur Intel Celeron N2840
Mémoire vive 2 Go
Capacité de stockage principal 16 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel HD Graphics
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Toshiba Chromebook 2 CB30-B-103 : la promesse

Les Chromebook peuvent être considérés comme des machines à écrire 2.0 économiques. Ils continuent leur bonhomme de chemin en Europe, où leur succès modeste n’a pour le moment rien à voir avec l’engouement outre Atlantique. Perçus comme des compléments du PC portable par nos cousins nord-américains, les Chromebook sont considérés, sous nos latitudes, comme des PC portables à bas-coût, limités dans leur usage. Si chacun est libre de faire son interprétation, cela n’empêche pas les industriels comme Toshiba de continuer à proposer de nouveaux modèles tous les ans, comme ce Chromebook 2.

Toshiba Chromebook 2 CB30-B-103 : la réalité

Pour 300 euros, ce Chromebook offre un bon niveau de finition. Sa coque en polycarbonate n’a pas le cachet d’un Macbook Air, mais on ne lui en demande pas tant. Toshiba maîtrise bien la qualité de fabrication et le caractère low-cost de la machine ne se ressent pas sur carlingue. Et heureusement pour les travailleurs, le clavier n’a pas été bâclé.

Bon clavier

Les Chromebook étant limités par le système Chrome OS, il faut les considérer comme des machines dédiées à l’écriture et au web : la qualité du clavier est  primordiale. Bonne pioche en ce qui concerne ce Toshiba Chromebook 2 (CB30-B-103 de son nom de code).

La course des touches est courte, les touches suffisamment espacées pour limiter les fautes de frappe et le toucher agréable. Bref, le rapport “qualité de frappe/prix” est bon. Un écrivain, bloggueur, étudiant ou tout autre humanoïde qui doit taper de long textes l’appréciera sans nul doute. Le touchpad n’est pas du même acabit, avec une sensibilité et une précision un peu faibles – la faute sans nul doute au positionnement d’entrée de gamme de la machine.

Il tient la distance

L’avantage d’intégrer des composants d’entrée de gamme (voir plus loin) c’est que le niveau de performances relativement faible est aussi doublé d’une consommation énergétique très modérée. Ce Toshiba Chromebook 2 a tenu 11h47 en lecture vidéo et 10h02 en usage bureautique et web. On n’est pas si loin d’un Macbook Air.

Large écran mat, définition médiocre

Les angles de vision sont corrects, le traitement mat garanti l’absence de reflets, tout pourrait être parfait dans le meilleur des mondes si la définition n’était pas limitée à du 1366 x 768 points : en 2015, le Full HD devrait être un standard sur les dalles de 13 pouces et plus ! Notez qu’il existe une version Full HD de ce Chromebook 2, vendue une trentaine d’euros plus chère (lire plus bas).

Cet article a intégralement été écrit dans Google Drive. Or, malgré la très bonne vue de votre serviteur, il a fallu augmenter la taille de police “Arial” à 14 (11 par défaut) pour voir enfin les caractères s’afficher de manière claire. Une mésaventure assez inhabituelle que nous n’avons pas rencontrée avec, notamment, le Chromebook Pixel.

Équipement d’entrée de gamme, performances minimales

Propulsé par un Celeron N2840 à 2,16 GHz, un processeur bas de gamme, épaulé par seulement 2 Go de RAM et pourvu de seulement 16 Go de SSD, le moins que l’on puisse dire c’est que ce Chromebook 2 n’est clairement pas un monstre de puissance. Heureusement pour lui, Chrome OS n’est pas un OS trop gourmand. Sauf lorsqu’on commence à vouloir charger simultanément plusieurs sites chargés en images animées et en vidéos. Dans ce cas de figure, des ralentissements se font clairement sentir puisque les 2 Go installés sont vite débordés.

Partie sonore : correct compte tenu du prix.

Toshiba connaît la partition en matière de haut-parleurs intégrés – on se souvient de Qosmio particulièrement performants – et si ce petit portable ne saurait sonoriser votre mariage, cela reste suffisant pour un fond sonore occasionnel ou écouter la radio.
Le son provient du clavier et les fréquences basses semblent être restituées par les vibrations de la carlingue : le PC vibre doucement sous les doigts quand on écoute de l’électro ou toute autre musique boum-boum. Côté définition sonore ce n’est pas du grand art, mais la faiblesse des basses fait que le rendu sur la musique classique n’est pas si mauvais que ça. La partie audio est griffée Skullcandy ce qui ne signifie pas grand chose – la mention “Harman Kardon” des Qosmio de Toshiba a quand même plus de cachet.

Chrome OS et ses limites

Chaque Chromebook a droit à son laïus sur Chrome OS, ce petit Toshiba ne fera pas exception. Chrome OS est un système basé sur la navigateur Chrome dont le postulat est que toutes nos données sont dans le Cloud (celui de Google si possible) et que nous sommes tout le temps connectés au web. Si Chrome OS a fait quelques progrès côté fonctions hors ligne (notamment Google Drive), pour le reste, le fait de se retrouver sans connexion internet est un handicap d’autant plus majeur que le stockage disponible sur la machine est ridicule – le SSD intégré fait 16 Go… Un jour Google acceptera que son OS puisse aussi être utilisé de manière locale, déconnectée. En attendant ce jour béni, nous retirerons systématiquement une étoile à tous les Chromebook pour cause de limitation artificielle et d’obsolescence programmée (la mémoire de stockage est soudée à la carte mère).

Business only (en France)

Les ChromeBook se vendent bien… aux USA. En France, le bilan est moins rose et les différents constructeurs (Acer, Toshiba, Samsung, etc.) se gardent bien de communiquer des chiffres de vente. Ce climat a conduit Toshiba à cibler non pas les grand public mais les pros : ce CB-30 deuxième édition sera dans un premier temps proposé aux grands comptes en version HD (comme celle que nous avons testé) et Full HD. Dans d’autres pays, il sera vendu dans de nombreux magasins grand public, mais en France, il sera malheureusement impossible ou presque de mettre la main sur un modèle Full HD équipé d’un clavier AZERTY….

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