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Test : Asus Zenbook UX305CA, un très bel ultraportable qui décroche la mention

Est-il bien utile de présenter la famille des Zenbook, les ultraportables d’Asus ? Il y en a désormais à partir de 600 euros et on trouve même des modèles très équilibrés à moins de 900 euros, tel cet UX305CA.

L'avis de 01net.com

Asus Zenbook UX305CA (UX305CA-FC106T)

Performances

1 / 5

Mobilité

3.5 / 5

Affichage

3 / 5

Autonomie

2.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/02/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Asus Zenbook UX305CA (UX305CA-FC106T)

Processeur Intel Core m5-6Y54
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 128 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel HD Graphics 515
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Asus Zenbook UX305CA (UX305CA-FC106T) : la promesse

Les Zenbook UX305FA sont remplacés par les UX305CA au catalogue Asus. Exit les puces Intel Boradwell basse consommation de type Core M et bienvenu aux puces « basses consommation » Skylake, baptisées… Core m. La nuance est subtile ! Mais, dans les faits, il est certain que la nouvelle version ne pourra pas prétendre à plus de souplesse et de puissance que la première mouture. L’UX305CA que nous avons testé se nomme UX305CA–FC106T et sera commercialisé aux alentours de 900 euros, dès le 20 février chez Darty. Attention cependant, des références ayant une configuration identique mais avec un nom de code différent pourront aussi être disponibles, plus tard, dans les autres enseignes.

Asus Zenbook UX305CA (UX305CA-FC106T) : la réalité

Devinette : qu’est-ce qui est tout en aluminium brossé et magnésium argenté, mesure 1,4 cm d’épaisseur et pèse 1,2 kilo sur la balance ? Un Zenbook UX305CA, l’une des dernières créations d’Asus en matière d’ultraportable 13,3 pouces.

Vraiment plaisant à l’œil, cet engin a pour ambition d’accompagner son propriétaire partout, tout le temps, et de mettre ses composants aux services de la bureautique et du surf sur Internet, voire du visionnage de vidéo.

Et pas question de poser ses doigts sur l’écran ici, il faut utiliser le bon vieux couple « clavier et touchpad ». Le premier est de très bonne qualité bien que non-rétroéclairé : une gageure !

Le second, quant à lui, offre une bonne surface de glisse, une reconnaissance des manipulations à plusieurs doigts ce qui peut être approprié pour utiliser certaines fonctions de Windows 10 comme l’ouverture du centre de notification par exemple.

Un bien bel écran mat

Premier bon point de cet ultraportable, son écran d’une diagonale de 13,3 pouces occupe bien l’espace et sa dalle IPS se pare d’une robe mate. L’idéal pour ne pas être gêné par d’éventuels reflets provoqués par des néons dans l’open space ou le hublot du TGV alors qu’on est en plein milieu d’une série ou d’un tableau Excel. D’ailleurs, à noter, Asus offre un mois d’essai gratuit à la suite Office 365 à condition de ne pas avoir déjà d’abonnement aux outils Microsoft.

A l’œil, nous n’avons décelé aucune faiblesse majeure, tant en matière de visionnage de photos que de vidéos 4K ultra détaillées. L’avis impartial de notre sonde de test a toutefois été sollicité et voici son jugement : 322 cd/m2 en moyenne (sur cinq points de mesure) pour l’intensité lumineuse et presque 1470:1 de taux de contraste (en cinq points également). De bons scores qu’on aimerait avoir le plaisir de retrouver sur bien plus de machines de cet acabit. Les plus pointilleux apprécieront le petit utilitaire permettant de régler la colorimétrie de l’écran en fonction de contenu visionné.

Indiquons également la présence d’un capteur de luminosité qui adapte l’intensité du rétroéclairage en fonction de l’endroit où l’on se trouve ou du profil batterie utilisé.

UX305CA : une configuration matérielle axée basse consommation

Nous le disions en introduction, Asus évacue les puces Core M Broadwell pour de nouvelles moutures, de génération Skylake. Ainsi, c’est un processeur Intel Core m5-6Y54 qui est aux commandes. Lui et sa partie graphique intégrée (HD Graphics 515) se contenteront de faire tourner les applis usuelles exécutées depuis le SSD de 128 Go embarqué (interface SATA III). Si vous caressez l’espoir de vous divertir en 3D, sachez qu’il faudra se contenter de très vieux jeux ou de titres récents très peu gourmands (entre 14 et 30 images par secondes relevées en 1280 par 720 pixels ).

Poursuivons avec la mémoire. Asus a mis les petits plats dans les grands avec 8 Go de mémoire. La garantie qu’aucun ne ralentissement ne viendra gêner l’utilisation de la machine même lorsqu’une fenêtre de navigation, un client mail et un logiciel de traitement de texte sont lancés en même temps.

Si en apparence, entre les deux Core M, il y a peu de différences au niveau de la fréquence ou de la consommation, dans le détail, les disparités sont bien plus flagrantes. Ainsi, entre la puce Intel Broadwell et la puce Skylake, l’architecture nouvelle prend l’avantage en matière de gestion de la 4K et DirectX 12. En effet, la partie graphique de la nouvelle puce gère les très hautes définitions d’écran (jusqu’à 3840 x 2160 à 60 Hz), tout comme le signal pouvant être récupéré sur la prise microHDMI de la machine.

Prise qui, d’ailleurs, est cernée par d’autres interfaces : 3 USB 3.0, 1 prise micro/stéréo et un lecteur de carte SD. Pas d’USB Type-C au programme, dommage.

Un peu plus d’autonomie nous aurait bien plu !

Quid de l’endurance ? Pour une machine ultra nomade dépourvue de processeur Core i3/i5/i7, l’UX305CA reste -de notre point de vue- un peu trop sage : 6 h 30 en utilisation polyvalente et presque 7 heures en lecture vidéo continue. C’est bien, globalement dans les mêmes eaux que le UX305FA, à quelques minutes près. Mais nous espérions secrètement qu’elle dépasse allégrement les 9 heures d’endurance, comme le Spectre x360 de HP.

Corolaire de l’endurance, la question de la consommation. Précisons que le wattmètre ne dépasse pas les 40 watts lorsque les composants de la machines sont stressés, ce qui est très bien. Précisons que l’adaptateur secteur reprend –peu ou prou- la forme d’une grosse prise électrique, un peu comme celui d’Apple sur ses MacBook Air.

Aucun projet d’avenir

Passage obligé, le démontage. Une fois la partie inférieure ôtée, les composants se montrent. La large et fine batterie occupe bien l’espace. Ensuite, on remarque que la mémoire vive est soudée à même la carte mère ce qui ne permet pas, de fait, d’augmenter la capacité de base.

Impossible d’ajouter du stockage également mais le SSD peut facilement sortir de son logement. De quoi, après avoir fait une image système, le changer pour un modèle offrant plus d’espace.

Le grand absent de l’intérieur de la machine, et quelque part c’est tant mieux, c’est le ventilateur.

Le processeur est intégralement refroidi passivement par un caloduc et un petit radiateur. Résultat ? Pas de bruit, notre sonomètre reste fixe. Nos oreilles sont aux anges.

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