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Test : Asus ROG G20AJ, un PC gaming puissant aussi compact qu’une Xbox One

Des composants puissants, un boîtier parfaitement dans la tendance des petits PC de jeu : le ROG G20 a tout bon.

L'avis de 01net.com

Asus ROG G20AJ -FR015S

Les plus

  • + La taille
  • + Les trois configurations proposées
  • + A partir de 800 euros

Les moins

  • - Le bloc d'alim' a l'air monstrueux

Equipement

2 / 5

Performances

2.5 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 26/11/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Asus ROG G20AJ -FR015S

Processeur Intel Core i7-4790
Quantité de mémoire vive 12 Go
Type de stockage principal SSD
Calcul de la capacité totale (en Go) 1120
Processeur graphique Nvidia GeForce GTX 780
Voir la fiche complète

Asus ROG G20AJ -FR015S : la promesse

L’annonce de la sortie d’un petit PC gamer Asus ROG en concurrence frontale avec l’Alienware X51 de Dell ne nous a pas laissés indifférents. En effet, les promesses sont multiples : un boîtier de taille contenue, un agencement aux petits oignons, un refroidissement au top et de la puissance à foison pour faire tourner les derniers jeux 3D du moment sans broncher. Il ne nous en pas fallu plus pour saliver. Nous avons eu la chance de les approcher à la Paris Games Week sur le stand de la marque où ils servaient de machines pour la compétition League of Legends. Conquis, nous avons demandé le modèle le plus puissant en test, le G20AJ-FR015S, vendu 1500 euros. Des modèles plus abordables sont également disponibles dans le commerce, à partir de 800 euros.

Asus ROG G20AJ -FR015S : la réalité

Un amour de petit PC gamer que cet Asus ROG G20. Un peu comme on a irrésistiblement envie de presser les bonnes joues d’un bébé replet, nous n’avons pu nous empêcher de lui faire des « gouzis-gouzis ». Étrange n’est-ce pas, mais il faut bien avouer qu’Asus frappe très fort avec ce modèle haut de gamme. Tout comme l’Alienware X51 de Dell ou les PC de bureaux assemblés autour de boîtiers comme le BitFenix Prodigy par exemple, le G20 incarne ordi gaming de demain : à la fois petits et terriblement costauds.

Haut de 35,5 cm et profond de 34 cm, le G20 tient aisément sur un bureau, à côté d’une télévision ou à plat, posé dans un meuble vidéo. Et ne vous fiez pas à sa taille car, des jeux 3D à Photoshop en passant par Premiere ou ProTools, tout passe avec les chevaux « pur-sang » rentrés aux forceps dans cette petite boîte. Bien entendu, pour alimenter correctement la bestiole, Asus a été obligé de déporter l’alimentation à l’extérieur du boîtier. En fait, le G20 a plutôt besoin de deux alimentations. Ce sont des modèles de PC portables, regroupées dans deux supports en silicone pour ne former qu’un bloc. Il faut donc compter avec lui si d’aventure vous comptiez placer le PC dans un coin discret d’une pièce.

Mini boîtier, maxi puissance

Le G20AJ-FR015S embarque un cocktail de puces très corsé. Les calculs sont bien évidemment confiés aux quatre cœurs (et huit threads) cadencés à 3,6 GHz du processeur Intel Core i7-4790. Pour l’appuyer, ce ne sont pas moins de 16 Go de mémoire qui s’activent sur la petite carte mère. Au passage, en ajouter ne sera pas simple, mais nous reviendrons sur ce point plus tard. On continue notre visite sous le capot avec le duo de SSD de 128 Go et le disque dur de 1 To. Cela fait peu de stockage sur mémoire flash mais il y en a tout de même assez pour Windows 8.1 et quelques jeux. Les démarrages canon et les sorties de veille fulgurantes sont vraiment appréciables. En revanche, il faut toutefois penser à faire de la place de temps en temps et déporter tout le stockage de musique, documents et autres vidéos de vos exploits vidéoludiques filmés par le biais du Nvidia ShadowPlay sur le disque dur.

Vous l’aurez compris, la partie graphique est confiée à une GeForce GTX 780. Ce n’est certes plus le dernier cri en matière de puce Nvidia depuis la sortie des GeForce GTX 980 mais elle continue de se défendre plus qu’honorablement dans les jeux. Ainsi, en Full HD, elle envoie entre 200 et 250 images par seconde sur notre écran 30 pouces de test. Et même en exploitant la grande définition de la dalle (2560 x 1600 pixels), elle continue d’afficher plus de 150 images par seconde.  Malheureusement, la compacité et l’absence de refroidissement actif de la machine force le système de ventilation à se dépasser pour évacuer toutes les calories. En saturant le G20 d’applications, le processeur atteint 85°C, pareil pour la puce graphique. Le bruit occasionné par leurs ventilateurs respectifs atteint presque les 50 dB, ce qui peut devenir agaçant à la longue. Côté wattmètre, le G20 oscille entre 30 à 40 watts au repos ou en usage Web et peut monter jusqu’à 440 watts en utilisation hyper intensive. Pour surveiller une grande partie de la machinerie, Asus a eu la bonne idée d’implanter un petit logiciel baptisé Aegis, très graphique et donnant des renseignements en direct sur tout ce qui se passe tant au niveau du processeur, que du module Wi-Fi ou de la carte réseau.

Ajouter des composants ne sera pas facile

Grand amateur d’ingénierie informatique, nous n’avons pu nous empêcher d’ouvrir le G20 pour inspecter ses entrailles. Deux vis plus tard, l’un des deux panneaux est déverrouillé, retenu par deux petits câbles électriques chargés de l’alimentation des LED du boîtier. Ceux-ci débranchés, on apprécie l’intérieur de la machine. Tout est agencé au plus juste mais proprement. La carte graphique est bien voyante et de taille standard ce qui laisse supposer qu’il est possible de la faire évoluer à condition de conserver l’encombrement du modèle présent. Le processeur, lui, est invisible puisque caché sous deux ventilateurs, expulsant l’air vers le haut.

On entre-aperçoit la mémoire, identique à celle que l’on place dans les PC portables (format SO-DIMM). Aucun slot n’est libre pour augmenter la capacité. Il faudra donc remplacer les barrettes existantes. Etendre les possibilités de stockage est également impossible à moins de remplacer le SSD et le disque dur présents par d’autres modèles.

Terminons par l’ensemble clavier/souris fourni par Asus. Nul doute que les gamers ont déjà tous leur matériel de prédilection mais le constructeur fait l’effort de livrer un clavier rétroéclairé avec une grosse molette permettant de gérer le volume. Il est austère et relativement bruyant mais il a le mérite d’exister. La souris filaire, elle, ne fera pas date car c’est un classique du genre : 3 boutons, capteur optique et basta. Un peu léger pour du gaming.

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