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Test MSI Nightblade Z97 : une base solide pour assembler un mini PC de jeux

Malgré quelques défauts liés à son gabarit, le Nightblade Z97 de MSI ne manque pas d’intérêt.

L'avis de 01net.com

MSI Nightblade Z97

Equipement

3 / 5

Performances

2.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 08/01/2015

Voir le verdict

Fiche technique

MSI Nightblade Z97

Processeur Intel Core i7-4770K
Quantité de mémoire vive 16 Go
Type de stockage principal 7200tr/mn
Calcul de la capacité totale (en Go) 2000
Processeur graphique Nvidia GeForce GTX 970
Voir la fiche complète

MSI Nightblade Z97 : la promesse

Le Nightblade de MSI est avant tout un barebone, c’est-à-dire un petit boîtier intégrant une carte mère, une alimentation et quelques ventilateurs. C’est tout. Libre à vous, ensuite, d’y ajouter le processeur, la mémoire vive, la carte graphique et les unités de stockage de votre choix pour le transformer en un véritable PC. Dans le Nightblade, MSI a tout de même le bon goût de placer un graveur DVD à insertion frontale, pas toujours facile à trouver dans les magasins de pièces détachées. Ajoutons que le barebone, seul, est soldé chez Matériel.net à 360 euros et est disponible chez LDLC à 400 euros environ.
Pour nos tests, la marque nous a fait parvenir une machine assemblée, taillée pour le jeu et qui nous a donné -en plus- l’occasion de tester sommairement une carte graphique Nvidia GeForce GTX 970.  Sans transition, le test.

MSI Nightblade Z97 : la réalité

Le Nightblade parvient à se faire une bonne place parmi les mini-machines gaming. Et pour cause, ce boîtier allie un faible encombrement à la possibilité d’y implanter des composants très puissants. La configuration que MSI nous a fait parvenir couterait aux alentours de 1750 euros, mais c’est du lourd : processeur Intel Core i7-4770K, 16 Go de mémoire, 128 Go de SSD en RAID au format mSATA, un disque dur de 2 To et une carte graphique MSI GeForce GTX 970 Gaming. Avec tout cela, autant dire que vous devriez pouvoir jouer pendant deux ans, sans souci, à tous les titres AAA. Un PC compact et puissant donc que ce Nightblade, qui peut aussi bien être placé dans la salle à manger que dans un bureau ou une chambre voire, vous suivre en Lan Party.

Nightblade Z97 : boîtier mini, puissance maxi

Difficile de comparer cet appareil à nos autres PC gaming car, en l’état, cette configuration n’existe pas dans le commerce. Mais comme nous le disions plus haut, vu le cocktail présent, sans surprise, les scores de nos logiciels et jeux de tests se sont envolés. Le Raid de SSD dynamise le démarrage de Windows 8.1, des applis de retouches photo, montage vidéo et des quelques jeux installés dessus. Le processeur Intel Core i7 quadruple cœurs, cadencé à 3,5 GHz, n’a plus à faire ses preuves en matière de calcul et, épaulé par 16 Go de mémoire, donne le meilleur de lui-même.

Poursuivons avec la carte graphique GeForce GTX 970 que nous n’avions pas eue encore entre les mains. Sans surprise, elle est moins musclée que sa grande sœur GTX 980, mais les polygones et textures 3D de tout poil ne l’impressionnent pas le moins du monde : entre 150 et 200 images par seconde dans les jeux sur un écran Full HD, et entre 100 et 180 ips sur un écran WQHD (2560 par 1440 pixels). Bon point, la carte est refroidie par deux ventilateurs assez efficaces et étonnamment peu bruyants.

Dernier point, le Nightblade fait carton plein sur la connectique. Tant à l’arrière sur la petite carte mère mini-ITX (MSI Z97I Gaming AC) que sur le devant du boîtier. Des prises USB 2 et 3 à foison, de l’eSATA, un module Wi-Fi ac/Bluetooth 4.0, des connecteurs audio analogiques et numériques, des sorties vidéo variées (2 HDMI et 1 DisplayPort) si jamais vous souhaitez n’utiliser que le contrôleur graphique du processeur Intel pour une utilisation de PC de salon par exemple.

Pas trop de bruit et des watts

Toutefois, en sélectionnant des composants de cet acabit, MSI nous a donné un très bon aperçu des possibilités offertes par son boîtier de 16 litres. Ainsi, avec le refroidissement processeur fourni et le ventilateur en extraction (à l’arrière du boîtier) pré-monté, les nuisances sonores de l’ensemble frôlent les 39 dB lorsque vous titillez tout ce petit monde. Rien d’alarmant mais, tout de même, on l’entend bien ce petit ! Le mercure, quant à lui, ne grimpe pas au-delà du raisonnable, même si l’air ne circule pas assez à notre goût. Un peu plus d’optimisation de ce côté-ci serait de bon ton pour la prochaine version.

L’alimentation embarquée est un modèle au format classique délivrant 600 W et certifié 80+ Gold (excellent rendement). De prime abord, il nous semblait un peu sous-proportionné pour les besoins éventuels des composants. Mais, après nos tests, aucun souci n’est à déplorer. Le Nightblade consommait 340 watts maximum, il y a un peu de marge pour éventuellement monter une GeForce GTX 980 voire des Radeon R9. Attention cependant à la longueur des cartes : 30 cm maximum acceptés. En outre, veillez à ce que ladite carte ne soit pas trop lourde. Le modèle MSI présent l’était et avait tendance à frotter contre le revêtement façon nid d’abeille du bas du boîtier. Et ce n’est que le premier gros défaut du Nightblade Z97.

Encore une bonne marge de progression

Second défaut, l’agencement. Les adeptes des intérieurs bien propres feront la soupe à la grimace. Difficile de faire passer les câbles dans un si petit espace et ce, malgré les quelques serre-câbles présents et les trop rares rigoles faites dans la structure en acier.

Troisième défaut, la façade se détache très facilement ce qui n’est pas raccord avec les ambitions de qualité du constructeur. Enfin, le support latéral pour un éventuel ventilateur 92 ou 120 mm supplémentaire est fabriqué dans un plastique relativement souple et a tendance à vibrer dès lors que la rotation de pales est trop rapide.

Pour limiter l’intrusion de la poussière, MSI a la bonne idée de disposer un grand filtre extractible sous le boîtier et un autre, entre la paroi droite et le ventilateur de l’alimentation. Ce dernier est néanmoins monté sur des fixations en plastique un peu fragiles. Il faut donc l’ôter et le replacer avec précaution lors du nettoyage.

En outre, nous aurions apprécié que le taïwanais en dispose deux autres dans le boîtier : un sur la paroi de gauche, au niveau des ouvertures et, le dernier, sur le haut du boîtier.

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