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Test n° 3 : une mention honorable

Norton Internet Security 2010 est loin d’avoir atteint le niveau de réparation de KIS 2010. Malgré tout, la suite s’est avérée plus efficace que ses concurrents en…

Norton Internet Security 2010 est loin d’avoir atteint le niveau de réparation de KIS 2010. Malgré tout, la suite s’est avérée plus efficace que ses concurrents en supprimant les menaces et en nous rendant la connexion Internet. De quoi permettre une finalisation de la réparation par le support technique de Symantec.

S’installer c’est bien… fonctionner c’est mieux !

L’installation de Norton Internet Security 2010 s’est déroulée sans problème sur cette machine surinfectée. Mais la connexion Internet étant contrôlée par les malwares installés, le logiciel n’a pu se mettre à jour et a dû se contenter d’une base de signatures vieille de plus de 110 jours (Symantec gagnerait vraiment à réactualiser ses packages « d’évaluation » plus fréquemment). L’application était, certes, correctement installée, mais son fonctionnement était entravé par les malwares. Impossible d’exécuter le moindre scan. Face à cette situation bloquée, nous avons redémarré le PC en mode sans échec. L’analyse du PC dans ce mode a alors trouvé une bonne partie des menaces installées, mais en l’absence de bases plus récentes, certaines ne pouvaient pas être détectées par la suite.

Après redémarrage, la situation ne s’est guère améliorée. Trop de menaces étaient encore présentes. La connexion Internet restait inaccessible ce qui a rendu les mises à jour impossibles et aucun des paramètres pervertis n’a été réparé (pas d’accès au gestionnaire des tâches ou au panneau de configuration, par exemple).

Un CD de réparation pour récupérer Internet

Un étrange CD de secours
Un étrange CD de secours – Un étrange CD de secours

Norton ne possède pas de fonctions de création de CD de réparation. Toutefois le CD d’origine dispose bien d’un mode auto-boot pour les cas désespérés. Si vous avez téléchargé NIS 2010, pas d’inquiétude, une image ISO de ce CD est aussi accessible en téléchargement sur le site de support de Norton (il suffit de consulter l’aide en ligne du logiciel pour y accéder en un clic).

Nous décidons donc de tenter une réparation en redémarrant sur ce cédérom. Mais là, double surprise au démarrage : le CD est, certes, en français, mais le clavier, lui, est configuré en qwerty !!! Cela ne serait pas gênant si, deuxième surprise, il ne demandait pas de saisir le numéro de série de votre NIS 2010 avant de vous donner accès à la réparation. Après avoir jonglé avec cette saisie, le CD de réparation détecte bien la connexion Internet et peut dès lors se mettre à jour. Avec les bases ainsi à jour, Norton n’a plus aucune difficulté à détecter les malwares et à les éradiquer.

Des réparations insuffisantes à nos yeux

Au redémarrage, la machine se montre bien plus fonctionnelle. L’accès Internet a suffisamment été réparé pour que le logiciel puisse se mettre à jour. Nous forçons alors un nouveau scan complet pour nettoyer ce que le CD n’aurait pu détecter. Rien de neuf n’est signalé (il n’y a d’ailleurs rien à détecter puisque tous les fichiers malveillants vraiment actifs ont été éradiqués). Les zones de la Registry demeurant perverties, nous essayons de lancer l’outil « support technique intégré », un assistant censé corriger les failles et défaillances du système. Mais là encore, le logiciel ne détectera rien de nouveau ce qui nous laisse pour le moins sceptique sur l’utilité réelle de cet accessoire.

Au final, nous avons donc récupéré une machine qui n’est plus infectée, mais qui ne reste que partiellement opérationnelle. Dans un contexte réel toutefois, l’utilisateur aurait alors cherché à bénéficier de l’excellent support utilisateur avec prise de contrôle à distance fourni par Symantec. Nul doute que leurs spécialistes auraient alors réalisé les interventions nécessaires en Registry pour finaliser le nettoyage de votre machine.

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Loïc Duval