Bernard Linard ne pouvait que se réjouir en relevant son courrier le 13 juin dernier. Abonné à l’ADSL auprès de Tele2, il payait alors 19,85 euros par mois pour 1 méga et voila qu’une lettre de son fournisseur d’accès lui
annonçait que son débit allait être porté à 8 mégas pour seulement 14,85 euros par mois. Un débit à la hausse avec un tarif à la baisse : la bonne nouvelle ! Oui, mais pas tout à fait. Car, quelques jours plus tard, Bernard recevait un
second courrier, un ‘ erratum ‘. Annule et remplace, comme on dit. Donc cette fois-ci, Bernard ne va plus payer 14,85 euros par mois, ni même 19,85 euros mais
‘ seulement ‘ 23,85 euros. Quant à son débit, il ne va pas passer à 8 mégas mais à 2 mégas. Dommage pour Bernard qui n’a pas la chance d’habiter dans une zone dégroupée. Et, comme le dit si bien Tele2,
‘ les conditions actuelles du marché ‘ font que le FAI doit augmenter ses tarifs. Comprendre que Tele2 avait proposé un tarif très attractif en attendant de dégrouper ses abonnés mais que, faute de
dégroupage, ces derniers doivent maintenant payer plus cher… ou changer de fournisseur d’accès, comme leur contrat le leur permet. Voila qui n’est pas glorieux et fait même douter du sérieux du FAI : établit-il ses prix en pariant sur
l’avenir, quitte à laisser tomber ses abonnés (qui vont perdre leur adresse mail, leur page perso, s’ils ne veulent pas payer plus cher) lorsqu’il s’aperçoit qu’il s’est trompé, qu’il a proposé un tarif trop serré ? On sait que le patron de
l’opérateur aime à donner des cours d’économie. Peut-être devrait-il commencer par apprendre à faire ses calculs avant de lancer ses offres.
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