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Pas d’écotaxe sur le papier

‘ Je viens d’acheter une jet d’encre Canon IP-4300 qui m’a coûté 98 euros plus un euro supplémentaire correspondant à l’écotaxe. A l’heure où l’on prend…

‘ Je viens d’acheter une jet d’encre Canon IP-4300 qui m’a coûté 98 euros plus un euro supplémentaire correspondant à l’écotaxe. A l’heure où l’on prend conscience de l’importance de préserver l’environnement,
je m’acquitte avec plaisir de cette taxe destinée à financer la collecte, le tri et le traitement des déchets. Aussi, quelle n’a pas été ma surprise lorsque j’ai ouvert le carton et vu les deux manuels de fonctionnement de l’appareil : 516
pages au total et en 12 langues, sans aucune mention précisant qu’il pourrait s’agir de papier recyclé… Le plus choquant, c’est que la partie du manuel qui m’intéresse, rédigée en français, tient sur 40 pages ! Je veux bien acquitter une
écotaxe, mais à quoi sert-elle si de leur côté, les fabricants ne prennent pas conscience des dommages qu’ils causent à la nature, en conservant des habitudes de surconsommation d’un autre âge. ‘
Ce témoignage de lecteur nous a interpellés. Nous sommes allés au laboratoire pour consulter les documentations jointes aux appareils en cours de test. Canon n’est pas le seul à abuser du papier. Lexmark fait pire, avec un manuel de
875 pages rédigé en cinq langues, qui alourdit d’un kilogramme le poids du carton contenant sa multifonction X8350. Avec, évidemment, ce que cela implique en terme de surcoûts de transport et de manutention. L’X5470, toujours chez Lexmark, est
livrée avec un guide de 440 pages au format A4, là aussi sans mention de papier recyclé. Il est difficile de croire qu’un manuel de 875 pages traduit dans cinq langues coûte moins cher à éditer qu’une notice de 175 pages rédigée dans une seule
langue. Sauf à démontrer que le coût du papier est inversement proportionnel à la quantité imprimée.

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La rédaction