L’appel du large

On ne voit plus qu’eux ! Les écrans LCD panoramiques au format 16/10 sont désormais le standard. Et comme les prix ne cessent de chuter, plus besoin de casser sa tirelire pour s’offrir un modèle de très grande taille ;
aujourd’hui, on trouve des 22 pouces à partir de 350 euros alors qu’en septembre dernier, les 20 pouces démarraient aux alentours de 400 euros (le 22 pouces le plus cher de ce comparatif ne dépasse pas 480 euros). Même si ces écrans ont une
définition nominale identique (1 680 x 1 050 points) à celle des 20 pouces, leur surface d’affichage est plus importante (avec leur diagonale de près de 55 cm, soit 4 cm de plus) et par conséquent les images qu’ils
affichent sont plus grandes. Sur un bureau, on peut donc éloigner l’écran du clavier afin de moins fatiguer ses yeux. Ils sont également bien plus agréables pour regarder des photos ou des films à plusieurs.Si l’on passe à la catégorie supérieure, celle des 24 pouces, on fait le grand saut ; la surface d’affichage augmente d’environ 30 % et la définition atteint les 1 920 x 1 200 points, ce qui permet
d’avoir une très grande résolution, c’est-à-dire une grande finesse d’affichage (les pixels sont plus petits et plus rapprochés). Reste que ces modèles demeurent encore chers, avec un prix plancher aux alentours de 1 000 euros. Ils constituent
néanmoins un bon choix d’autant que la plupart sont équipés d’une belle brochette d’entrées vidéo (VGA, DVI, S-Vidéo, composite et YUV) ce qui les rend très polyvalents. On peut, par exemple, les brancher à un lecteur de DVD ou à un caméscope, en
plus du PC. La plupart bénéficient de la fonction Picture In Picture (incrustation d’une image en vignette dans une autre) que l’on trouve sur certains téléviseurs, bien pratique pour afficher deux sources vidéo en même temps ?” d’autant plus
lorsqu’ils disposent d’un bouton pour basculer directement d’une source à une autre.

Carte graphique puissante exigée

Leur technologie de dalle diffère aussi de celles des 22 pouces. De type MVA (Multi-domain Vertical Alignment) ou PVA (Patterned Vertical Alignment), celles de ces
‘ très grands ‘ écrans offrent un excellent rendu des couleurs, ce qui les prédestine à l’affichage d’images fixes et plus particulièrement à la retouche photo. Mais ils sont moins réactifs que les
modèles de type TN (Twisted Nematic). En effet, lors de nos tests, leur temps de réponse n’est pas descendu en dessous de 12 ms (ce qui ne pose aucun problème pour afficher de la vidéo) tandis que les meilleurs 22 pouces
approchent les 7 ms et sont donc mieux adaptés au jeu.Toutefois, comme ils sont conçus pour fonctionner dans leur définition native qui est élevée, tous ces écrans nécessitent une carte graphique récente et puissante. A défaut, il faut abaisser la définition d’affichage, ce qui dégrade
considérablement la qualité d’image, les dalles LCD gérant souvent très mal les définitions faibles. C’est d’autant plus dommageable que la plupart des ces écrans ne souffrent pas de défaut rédhibitoire dans leur définition native. En terme
d’équipement, la majorité des 24 pouces sont réglables en hauteur pour un confort maximal et pivotent en mode portrait. Les 22 pouces testés, quant à eux, disposent au mieux du réglage en hauteur. Ils sont, dans l’ensemble, moins bien équipés,
notamment au niveau du nombre de leurs entrées vidéo (VGA et/ou DVI).

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