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La nausée et les mains sales

Au-delà de la peur, Cold Fear plonge le joueur dans une ambiance à la fois malsaine et nauséabonde. On incarne un garde-côte chargé d’explorer un navire…

Au-delà de la peur, Cold Fear plonge le joueur dans une ambiance à la fois malsaine et nauséabonde. On incarne un garde-côte chargé d’explorer un navire russe en perdition au c?”ur d’une violente tempête. Dès
les premières secondes du jeu, le malaise s’installe. Le bateau tangue violemment, des lames balayent le pont avec une violence suffisante pour nous faire tomber et, pour couronner le tout, on n’y voit quasiment goutte ! Mais ce n’est rien au
regard de ce qui nous attend. Des monstres abyssaux ont envahi une station offshore puis le navire à bord duquel on se trouve. Ils ont contaminé les ouvriers en pénétrant leur cerveau, les transformant en zombis. Bien évidemment, ceux-ci ne vont pas
cesser de nous traquer, sur le bateau d’abord, puis sur la plate-forme. Les occasions d’être terrifié ne manquent pas, entre les coursives étroites aux murs couverts de sang, les lumières qui s’éteignent subitement ou l’attaque aussi violente
qu’inattendue d’un monstre tapi dans l’ombre. Ajoutez à cela la peur de tomber à cours de munitions ou de succomber aux blessures avant d’avoir trouvé une trousse de soin et vous avez tous les ingrédients d’un jeu d’horreur terriblement
efficace.

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Philippe Fontaine