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Concentré d’esbroufe

Drôle de petit portable que ce Ferrari 1005 d’Acer, qui se veut aussi impressionnant que les célèbres voitures italiennes. Ainsi, il est puissamment motorisé avec son…

Drôle de petit portable que ce Ferrari 1005 d’Acer, qui se veut aussi impressionnant que les célèbres voitures italiennes. Ainsi, il est puissamment motorisé avec son processeur double c?”ur et sa gargantuesque mémoire (2 Go,
du jamais vu sur un ultra-portable de série !), et son coffre est très vaste (160 Go d’espace disque). De plus, c’est le premier portable doté d’une interface sans fil 802.11n, le ‘ super
Wi-Fi ‘
qui promet des débits multipliés par douze et une portée quadruplée ! Pas de souci pour les possesseurs d’appareils Wi-Fi 802.11b et g : la compatibilité est assurée.Sauf que plusieurs détails clochent. Le circuit graphique, intégré au chipset, est indigne du niveau d’équipement de ce modèle. L’autonomie, mesurée avec la plus puissante des deux batteries fournies, est correcte, sans plus (l’autre
batterie tient à peine trois quarts d’heure !). Les boutons du pavé tactile sont trop durs ; le graveur de DVD est externe, alors que bien des ultra-portables l’intègrent. Et au final, avec ses multiples accessoires, ce modèle pèse pas
loin de 3 kg : tout l’inverse de ‘ l’ultramobilité ‘ promise par Acer !

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Christophe Gauthier