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Soft.computing place la GRC au c?”ur de sa stratégie

La SSII a fait son entrée au Nouveau Marché Elle veut se renforcer pour profiter de lengouement des entreprises pour la GRC

Créée en 1985 par deux jeunes ingénieurs français, la SSII Soft. computing est longtemps restée relativement modeste. Mais, depuis trois ans, ce spécialiste de la gestion de la relation client profite à plein de l’explosion de ce marché et peut se vanter aujourd’hui de posséder une croissance à 2 chiffres, + 79 % en 1999 pour un chiffre d’affaires de 5,3 millions d’euros (34,7 millions de francs). Des résultats qui l’ont conduit à introduire, le 26 avril dernier, 20 % de son capital au Nouveau Marché. Cette progression n’étonne guère Gilles Venturi, cofondateur de la société : “Actuellement, 90 % de nos clients sont des moyens et des grands comptes et le reste est constitué de start-up. Mais ces dernières sont très demandeuses de solutions de GRC et, d’ici à 2004, elles devraient représenter 40 % de notre clientèle. Par ailleurs, à l’inverse de nos concurrents, SSII, intégrateurs, cabinets de conseil et sociétés de communication, nos prestations couvrent tous les secteurs de la GRC.”

Atteindre la taille critique

Les activités de Soft. computing s’articulent autour du conseil (définition d’une stratégie de GRC, choix des canaux de relation client, data mining), de l’ingénierie (réalisation technique des projets, data warehouse, gestion de campagne, automatisation des ventes…) et de l’hébergement de base de données marketing. Pour renforcer ses offres, la SSII a signé des partenariats (non exclusifs) avec de nombreux éditeurs (Siebel, Ardent, Oracle, SAP Microsoft). “Les fonds que nous venons de lever serviront à la croissance externe, précise Gilles Venturi. Nous voulons acquérir des SSII ou des sociétés d’ingénierie afin d’atteindre la taille critique nécessaire pour nous positionner face aux grands intégrateurs. Cet argent servira également à financer le recrutement d’une centaine de personnes.”Les SSII n’ont pas peur de tenter l’aventure de la Bourse, même quand elles ne réalisent que 5,3 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il est vrai que, pour celles qui possèdent une véritable compétence technique, c’est le seul moyen de croître tout en évitant de se faire racheter.

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STÉPHANE GUÉRARD