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SafeKit 6.0 rend disponible la chaîne applicative

Avec SafeKit 6.0, Evidian ajoute la réplication en temps réel à ses fonctionnalités d’équilibrage de charge et de reprise sur incident. Son offre fonctionnelle, en étant plus globale, se démarque nettement de la concurrence.

Evidian dispose d’un joyau caché dans un écrin… Son nom ? SafeKit 6.0. Une offre logicielle qui propose équilibrage de charge, reprise automatique sur incident, et, désormais, réplication de fichiers. C’est là la grande nouveauté de la version 6.0, avec notamment la capacité d’écarter les systèmes pour la résistance aux sinistres. L’objectif est de fournir une haute disponibilité de la chaîne applicative et non pas d’un point donné, comme sur une base de données mise en cluster.Sur ces différents créneaux, les acteurs sont légion. Ainsi, côté matériel, on retrouve, parmi les principaux : F5 Networks, Cisco Systems et Nortel Networks, pour la partie équilibrage de charge. “Ce type de solution modifie l’adressage IP et est incapable de relancer un processus mort sur un serveur”, note Bruno Rochat, responsable du produit SafeKit chez Evidian. Côté logiciel, on retrouve les offres de Resonate, Stonesoft, Rainfinity, Microsoft, ou encore, IBM.Outre la problématique de la montée en charge, on y trouve généralement des modules de haute disponibilité et de reprise sur panne (Fail over). S’ajoutent à la panoplie de la sécurisation d’une chaîne applicative des offres à base de clusters, à l’instar des solutions de HP, de Sun Microsystems, de Legato, de Veritas et d’IBM. Si chacune de ces solutions matérielles ou logicielles possède ses avantages et ses inconvénients, aucune ne fournit la totalité de ce que propose SafeKit 6.0.Par rapport aux solutions matérielles, SafeKit s’intercale de manière transparente entre l’application et le système d’exploitation. Il agit comme un pilote intermédiaire en ne consommant qu’un faible pourcentage de puissance CPU (moins de 3 %).

Une réplication en temps réel limitée à des bases de données de 10 Go

Pour gérer l’équilibrage de charge, SafeKit s’appuie sur la notion d’adresses virtuelles MAC et IP. Le trafic en entrée, à destination de l’adresse IP virtuelle, est reçu par tous les serveurs sous la même adresse IP virtuelle, et est partagé entre les différents serveurs grâce à un filtre chargé en extension noyau sur chacun des serveurs. Une fois le trafic accepté par un serveur, seules sa CPU et sa mémoire sont consommées par l’application qui répond à la requête du client : les messages de sortie sont alors envoyés directement du serveur applicatif au client.“La reprise automatique est configurable en introduisant les procédures de démarrage applicatif à l’intérieur des scripts SafeKit, de même qu’en définissant des détecteurs d’erreurs spécialisés pour l’application. Une fois configurée et validée, cette personnalisation ne change plus. La réplication de fichiers est simplement configurée en définissant les répertoires de fichiers de l’application à répliquer. Elle agit de manière incrémentale. La sémantique d’écriture synchrone est assurée pour l’intégrité des données et pour la récupération de l’application. Après défaillance et redémarrage, un serveur resynchronise automatiquement ses fichiers répliqués à partir du serveur nominal et sans arrêter l’application sur le serveur nominal”, explique Bruno Rochat. Notons que la base de données ne doit pas excéder 10 Go. Cela s’adresse donc à des bases de données de taille moyenne. Au-delà, les entreprises se tournent généralement vers des solutions de réplication matérielle ou des architectures de type SAN. L’un des avantages de SafeKit est que le développeur n’a pas besoin de modifier son application pour y inclure des caractéristiques de haute disponibilité.SafeKit 6.0 se décline sur le mode Plug and Play pour une cinquantaine d’applications. Parmi elles, on retrouve Web iPlanet, Internet Information Server (ISS) et Apache, pour les serveurs ; et FireWall-1 ou Netwall, pour les pare-feu. Le toolkit sert à personnaliser les adresses IP, les données à répliquer, les processus à surveiller et les procédures de démarrage de l’application. D’où les partenariats noués avec les intégrateurs et le marché de l’OEM.

Un manque de notoriété, mais de nombreuses références

Dans des environnements hautement sécurisés à base de clusters, la mise en place d’un patch est toujours réalisée avec précaution. Avec la solution SafeKit, il sera très simple de retirer une partie des serveurs, d’appliquer le correctif logiciel, de replacer les serveurs, et éventuellement, de les enlever à nouveau de manière transparente si le patch s’avérait déficient. Bien que souffrant d’un manque de notoriété, la solution SafeKit d’Evidian dispose de nombreuses références. La SNCF l’utilise en front-end, pour un portail en amont du système de réservation Socrate ; et Luxair (la compagnie aérienne du Luxembourg) l’emploie en back-office, afin d’assurer la reprise automatique sur incident. De son côté, le GSIT (Groupement pour un système interbancaire de télécompensation) y recourt sur deux serveurs de supervision pour des besoins de disponibilité 24×7. On peut se procurer SafeKit sous Windows NT 2000, Sun Solaris 2.6, 7 et 8 (64 bits) et sur AIX 4.2 et 4.3, et il en coûte 13 000 ? par serveur pour toutes les fonctionnalités. L’offre logicielle peut être évaluée gratuitement pendant un mois. Quant à la future version 7, elle marquera un portage sous Linux et le monde de l’embarqué.

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Olivier Ménager