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Ministère de l’Intérieur : quand la gestion de parcs devient source d’économies

En adoptant le logiciel Qualiparc pour sa gestion de parcs informatiques, le ministère de l’Intérieur a optimisé la gestion et la maintenance de son patrimoine réseaux, serveurs et PC.

Selon l’observatoire de 01 Informatique, 66 % des entreprises françaises possédant un parc informatique supérieur à mille postes utilisent un progiciel de gestion de parcs. Un outil qui a su évoluer, passant du simple inventaire matériel à une gestion plus globale des éléments du système d’information. Certains en font l’une des pierres angulaires de leur offre d’infogérance. ‘ Avec six mille équipements, nos besoins se sont concentrés sur la gestion du patrimoine et la maintenance ‘, souligne Serge Manna, responsable qualité de service informatique au ministère de l’Intérieur.
Dès 1993, le ministère s’est donc lancé sur la piste d’un produit appelé à gérer la mesure de la volumétrie, l’aide à la décision, la maintenance ainsi que le suivi des interventions. Il devait, en outre, s’adapter aux contraintes spécifiques de cette administration (hiérarchie et localisation, en particulier). Le logiciel Qualiparc, de PS’Soft, a finalement été retenu. ‘ Nous ne voulions pas être bridés par un système propriétaire, et nous souhaitions pouvoir récupérer les données existantes ‘, indique Serge Manna.

Un outil ouvert et évolutif

Autour du module Asset Management, qui effectue l’inventaire du parc informatique ainsi que le suivi opérationnel et financier des équipements et des licences logicielles, ont été déployés les produits de help desk, de gestion des stocks et de suivi du cycle d’approvisionnement (comptabilité publique, notamment). Tous ces modules permettent à l’administrateur de gérer une masse d’informations, comme les rapports d’intervention ou les historiques des pannes. L’outil d’infocentre Decision Builder sera installé pour être testé au mois de juillet. A l’avenir, l’application de gestion de parcs devrait prendre de l’ampleur en s’étendant aux matériels de radiocommunication et de téléphonie, et même disposer d’une vue logique du réseau et du câblage. Pour son déploiement, le ministère s’oriente, en outre, vers un module Web.

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Frédéric Simottel