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L’industrie du disque critique l’étude de l’UFC

Le Snep (Syndicat national des éditeurs phonographique) met en doute le sérieux de l’étude menée par le Bureau européen des unions des consommateurs pour le compte…

Le Snep (Syndicat national des éditeurs phonographique) met en doute le sérieux de l’étude menée par le Bureau européen des unions des consommateurs pour le compte de l’UFC-Que Choisir. Les deux associations de consommateurs avaient
présenté, jeudi 10 novembre, leurs conclusions sur le manque de diversité et d’interopérabilité des plates-formes musicales de téléchargement européennes.


Le Snep rappelle dans un communiqué que ‘ le nombre de titres disponibles est passé de 310 000 fin juin 2004 à 620 000 en août 2005 (…) C’est un nombre supérieur à l’offre de CD physiques dans les
plus grands magasins spécialisés ‘.
Il s’étonne également que seule une plate-forme française, à savoir Ecompil, ait été analysée dans cette étude européenne. Pour l’UFC-Que Choisir, ce dernier site est emblématique,
puisqu’il appartient à la major Universal.


L’étude, réalisée sur près de 260 titres vendus dans les magasins physiques, démontrait la faible représentativité sur la Toile des productions indépendantes et du classique. Les associations mettaient également en lumière l’absence
de périmètre d’usage stable.‘ Selon les sites, vous avez le droit à 2 ou 5 transferts, à 1 ou 2 gravures… alors que les titres sont commercialisés au même prix. Par exemple, Rough Justice, des Rolling
Stones, est vendu 0,75 livre sterling sur deux sites britanniques, MSN et HMV. Le premier autorise 3 gravures et un nombre illimité de transferts. Le second permet 5 gravures mais seulement 2 transferts. Les producteurs
n’accordent pas les mêmes droits aux plates-formes ‘,
s’insurge Julien Dourgnon, directeur du développement et de la communication de lUFC-Que Choisir.

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La rédaction