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Licences : la machine à sous

Editeurs de logiciels, d’antivirus et de suites graphiques, chacun d’eux nous coûte une véritable fortune. A croire qu’ils nous poussent vers l’OS libre !

À peine avais-je lu les aventures de M. Red et de ses licences logicielles, que je trouvais au courrier une lettre recommandée de Microsoft, en tout point identique à la sienne. L’éditeur me demandait de fournir la liste des logiciels de l’entreprise et de déclarer sur l’honneur être en possession de toutes les licences.Comme je venais juste de payer une fortune pour trois malheureuses licences Windows NT Server, je décidai, tout comme M. Red, de faire le point sur la question. Bonne surprise. Je n’ai trouvé quasiment aucun logiciel sans licence correspondante ! J’en ai alors profité pour pousser plus loin l’étude et déterminer les coûts réels de chaque type de logiciels. Et là, nouvelle surprise !Si Microsoft arrive en tête, il est talonné de très près par les éditeurs d’antivirus et de suites graphiques. Chacun d’eux nous coûte en effet une petite fortune. Les coûts relatifs au système d’exploitation sont évidemment indispensables.L’antivirus est tout aussi nécessaire. Il représente à lui seul un coût presque identique à celui de la suite bureautique de Microsoft. On est bien obligé de ne pas dépasser la date de péremption des mises à jour, sinon on paie plein pot la version complète.Très chers, les logiciels graphiques sont en revanche de plus en plus demandés. Le service commercial et marketing, entre autres, en aurait ” absolument ” besoin pour agrémenter ses documents… À 1500 euros la suite graphique (prix d’ami par lot de 10, soit 15 000 euros le lot !), on a franchement envie de relativiser le ” absolument “.Côté serveurs, la situation est moins problématique. Chez nous, leur nombre est restreint et les possibilités sont plus nombreuses quant au choix du système d’exploitation. En passant à Linux, les possibilités d’économies sont importantes.D’ailleurs, nous avons déjà migré la sécurité, le site Web, l’intranet et la gestion des fichiers vers lOS libre. Et ça pourrait continuer…Alors, avis aux éditeurs trop gourmands : une invasion de pingouins pourrait bien compromettre leurs prévisions !* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mardi, à tour de rôle, ils nous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Purple.

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M. Purple*