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Les antennes-relais sous la surveillance de dosimètres individuels

Antennessa a développé un dosimètre personnel de mesure du rayonnement électromagnétique. Cet instrument pourrait éclairer bien des polémiques sur les effets des antennes-relais.

C’est le type d’équipement qui pourrait bientôt faire fureur dans les associations de protection de l’environnement. Un dosimètre personnel pour mesurer en volt par mètre le rayonnement électromagnétique émis dans la nature notamment
par les antennes-relais de téléphonie mobile. L’appareil coûte 4 500 euros hors taxes. Il est en priorité destiné aux scientifiques et aux collectivités locales.Contrairement aux solutions déjà présentes sur le marché, le dosimètre personnel permet d’identifier sur une mesure donnée la source des champs électromagnétiques. Dans le cas d’une étude sur le niveau d’exposition moyen des personnes,
on peut désormais distinguer les émissions de telle ou telle bande de fréquence (FM, TV, GSM, UMTS, DCS).Le dosimètre personnel ressemble à une ‘ boîte noire ‘, assez peu discrète, que l’on porte à la ceinture. Une fois collectées, les données peuvent être visualisées sur n’importe quel PC, sous la forme d’un
histogramme (en fonction de la fréquence).

La version grand public est prévue en décembre

‘ Le dosimètre personnel est adapté aux besoins des professionnels (opérateurs et installateurs) ainsi qu’aux collectivités locales, indique le PDG d’Antennessa, Frédéric Perrot. Au niveau
local, ce type de mesure peut constituer un terreau fertile pour clarifier les choses et faciliter les négociations, notamment en cas d’opposition entre les opérateurs
[de téléphonie mobile, NDLR] et les
riverains ‘.
Pour diffuser sa solution, Antennessa est déjà en contact avec les services de développement économique de communautés urbaines comme Paris, Nantes, Le Caire ou Lisbonne.La société prévoit de commercialiser en décembre 2004, un dosimètre à destination du grand public. Son prix (autour de 150 euros) serait toutefois en rapport avec ses performances. Les utilisateurs de ce modèle auraient ainsi
‘ une incertitude de mesure supérieure à ce qui est acceptable dans le domaine scientifique ‘, prévient Frédéric Perrot. En clair, le dosimètre grand public devrait plutôt relever du gadget
technologique.

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Philippe Crouzillacq