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L’Autopilot des Tesla pourrait-il arriver dans les Renault Twingo ?

Elon Musk serait prêt à ouvrir les brevets de Tesla, Autopilot et FSD compris, aux autres marques automobiles.

C’est une déclaration à prendre avec des pincettes, comme souvent lorsque Elon Musk en est à l’origine, mais qui pourrait avoir des conséquences importantes dans l’industrie automobile. Le patron de Tesla s’est dit prêt à ouvrir les brevets de la marque aux autres constructeurs, leur permettant ainsi d’avoir accès aux technologies de l’Autopilot et du Full Self-Driving (FSD), le mode de conduite autonome de la marque. En réponse à une déclaration de Jim Farley, le PDG de General Motors qui expliquait combien le coût de la transition électrique était important pour les constructeurs, Elon Musk n’a pas hésité à proposer son aide : « Tesla aspire à aider autant que possible les autres constructeurs automobiles », a écrit Musk sur Twitter. « Nous avons ouvert l’accès à tous nos brevets gratuitement, il y a quelques années. Maintenant, nous permettons à d’autres entreprises d’utiliser notre réseau de Superchargers », a-t-il d’abord commenté. Mais c’est la suite de son intervention qui est la plus explicite : « Nous serions aussi heureux d’accorder des licences pour l’Autopilot/FSD ou d’autres technologies de Tesla. »

Concrètement, dans le cas d’un accord avec Tesla, chaque constructeur aurait la possibilité de reprendre le système d’exploitation qui a fait le succès du constructeur californien. Pour les industriels de l’auto, ce procédé permettrait de réaliser des économies conséquentes. Pour Tesla, ce serait évidemment une source de revenus supplémentaires et une consécration dans la mesure où son système se serait imposé aux autres. Enfin, pour l’utilisateur, il y aurait également des avantages, à commencer par un prix en baisse.

L’Autopilot dans ma Kangoo ?

Ce n’est pas la première fois que Tesla adopte cette posture. Depuis 2014, le constructeur californien donne accès à une partie de son savoir-faire, ses brevets étant open source. Néanmoins, il est difficile de savoir lequel de ses concurrents utilise des informations contenues dans ces brevets et pour quelle technologie. Un accord d’exploitation a le mérite de pousser le partenariat un cran plus loin et impliquerait que Tesla travaille à l’intégration de son Autopilot chez son partenaire. Le dernier exemple en date n’est autre que la collaboration de Tesla et de Ford, aux États-Unis, pour intégrer le chargeur propriétaire des Tesla sur les véhicules à l’ovale bleu.

Est-ce à dire que demain Renault, Peugeot ou Fiat vont succomber à l’offre d’Elon Musk ? Rien n’est moins sûr, dans la mesure où les constructeurs ont déjà engagé des millions dans leur transition énergétique et qu’ils souhaitent, dans la mesure du possible, être maîtres de leur technologie. Pour autant, il y a quelques années à peine, ces mêmes constructeurs avaient rejeté en bloc l’idée d’adopter Google Automotive ou CarPlay à la place de leur système d’exploitation. Les mentalités ont nettement évolué depuis et l’OS de Google s’est imposé comme un acteur incontournable, dans toutes les marques du groupe Stellantis, chez Ford, Renault ou encore Volvo.

Enfin, il convient de rappeler que ce n’est pas le premier appel du pied du patron de Tesla sur ce sujet. Déjà en 2021, Elon Musk avait laissé entendre qu’il y avait eu des négociations en ce sens entre le constructeur californien et certains concurrents. La situation aurait-elle évolué depuis ?
L’Autopilot dans la Twingo, ce n’est peut-être pas pour tout de suite, mais il n’est pas interdit d’y rêver.

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Source : Electrek


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