La radio et la fibre optique passive au secours du DSL
Le DSL nécessite une bonne qualité de ligne et les débits permis sont parfois insuffisants pour certaines applications. La boucle locale radio et la fibre optique passive peuvent alors venir à sa rescousse.
Le DSL sera le médium privilégié pour l'accès à haut débit aux réseaux publics et à l'internet. Mais il ne pourra être omniprésent, car toutes les lignes téléphoniques n'offriront pas une qualité suffisante. En outre, le débit offert - 2,3 Mbit/s par paire de cuivre dans chaque sens en G. shdsl - est parfois insuffisant pour certaines applications.Deux technologies peuvent venir pallier ces lacunes : la boucle locale radio (BLR) et les réseaux optiques passifs (PON, ou Passive Optical Networks), c'est-à-dire sans répéteurs intermédiaires. La première permet de se passer d'une infrastructure filaire pour obtenir des débits comparables à ceux du DSL. La seconde offre des débits pouvant atteindre plusieurs centaines de Mbit/s, partagés ou non, sur dix à vingt kilomètres. Sur ces créneaux se sont installés des poids lourds des télécoms, comme Alcatel, Lucent ou Nortel, mais également des jeunes pousses, tels Aperto et Terawave, qui comptent se faire une place grâce aux " plus " technologiques. "Les systèmes de boucle locale radio des constructeurs traditionnels n'offrent que la connectivité, et les opérateurs ont beaucoup de mal à déployer des services réseaux au-dessus, affirme Reza Ahy, PDG et fondateur d'Aperto. Nous proposons des services IP et la gestion de la qualité de service de bout en bout, et non uniquement sur la partie radio. "
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