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La gestion des contrats de services met en lumière les fonctions de reporting

Le reporting historique à ” vocation SLA ” est devenu une fonction à part entière des outils d’administration des réseaux, systèmes et/ou applications, aussi bien généralistes que spécialisés.

En sortant en mars dernier la version 6 de son framework Openmaster, Evidian (ex-BullSoft) a fait son entrée sur le terrain des contrats de service SLA (Service Level Agreement). Le package Openmaster SLA réunit Openmaster et des modules de reporting et d’analyse décisionnelle d’origine Business Objects. Une telle évolution témoigne du sérieux de l’engagement des grands acteurs de la supervision en matière de gestion de la qualité de service.Les contrats d’engagement de service sont motivés par le besoin de mettre en adéquation la performance des ressources informatiques avec le niveau de service exigé par les utilisateurs. Ce qui demande aux exploitants de s’outiller de façon adaptée. Le pilotage de l’exploitation requiert, en effet, de définir des critères pertinents et mesurables, de suivre l’évolution de ces derniers et d’enclencher, le cas échéant, des procédures d’alerte. Ce type de pilotage explique, pour une grande partie, l’essor du reporting d’exploitation.

Des collecteurs de données primaires et secondaires

Les fonctions de reporting sont proposées au sein de modules optionnels de certains frameworks de supervision ?” Vantagepoint Reporter de HP, par exemple, s’utilise en combinaison avec Openview ?” ou de modules intégrés de plates-formes de supervision help desk, QoS, réseau. Ecotools, de Compuware, intègre ainsi son propre module de reporting Ecochannel. Ces fonctions ont également donné lieu à l’émergence d’une offre de serveurs de rapports, tels Infovista, de l’éditeur éponyme, et Omnivision, de Systar. Les outils de reporting n’ont pas toujours à superviser les ressources pour collecter les informations de bas niveau. Certains se greffent en “surcouche” des superviseurs système ou réseau. A charge, pour ces derniers, de collecter, filtrer et agréger l’information utile, qui alimentera les outils de reporting. Dans ce schéma architectural, ceux-ci font figure de “collecteurs secondaires” de données, par opposition aux “collecteurs primaires” que sont les superviseurs.

Certains outils sont conçus en tant que plates-formes autonomes

Ainsi, IT Service Vision de SAS peut s’interfacer avec Openview ?” et notamment avec Vantagepoint Performance Manager ?”, Netview, Etewatch et eBA, de Candle. De cette façon, on évite la redondance d’agents d’administration et l’on économise la bande passante consommée.D’autres outils de reporting, en revanche, ont été conçus en tant que plates-formes autonomes. Ainsi, des serveurs de reporting, tels Infovista et Omnivision, collectent eux-mêmes leurs données auprès de matériels réseau (routeurs et commutateurs), serveurs, SGBD, applications web. Ils sont en mesure de sonder les ressources RMON, SNMP ou non, et aussi, pour certains, d’exploiter les informations remontées depuis d’autres outils d’administration.

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Thierry Jacquot