Passer au contenu

La bourse de Nouvelle-Zélande sous le feu des hackers depuis trois jours

Pour la troisième journée consécutive, la bourse de Nouvelle-Zélande a été victime d’une attaque par déni de service. Qui l’a forcée à totalement suspendre ses activités.

Trois jours consécutifs d’attaques par déni de service (DDoS) : c’est ce que vient d’encaisser la bourse de Nouvelle-Zélande, qui a été à nouveau forcée de suspendre ses activités. Sous le feu de hackers depuis le début de la semaine, le New Zeland Exchange (NZX) qui avait suspendu pendant quelques heures les échanges les deux premiers jours a tout bonnement fermé en ce troisième jour.

« Nous avons pris la décision de ne pas rouvrir afin de nous concentrer sur le problème. […] nous faisons tout notre possible pour reprendre une activité normale demain », a confié le porte-parole du NZX au site The Register.

Selon les rapports de médias néo-zélandais, ce n’est pas le cœur logiciel de la bourse qui serait visé, mais uniquement son site web. Mais puisque ce site permet de voir la situation en direct et de contacter les investisseurs, les responsables du NZX ont préféré suspendre leurs activités. Selon un expert interrogé par les médias locaux, l’attaque n’aurait pas fait l’objet de demande d’argent ou de vols de données, mais pourrait être le fait d’un groupe de pirates indépendants « justiciers » façon Anonymous.

Mineure par sa taille et ses flux, la bourse de Nouvelle-Zélande pèse cependant lourd sur le marché du lait puisque sa coopérative Fonterra est le premier exportateur mondial et représente 30 % des volumes mondiaux d’échange.

Sources : The Register, RNZ, Bloomberg

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Adrian BRANCO