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Ils ont créé une «boussole quantique» pour remplacer le GPS (et éviter la fin du monde)

Des chercheurs britanniques ont réussi à mettre en place un système de géolocalisation très précis qui ne dépend pas de satellites, mais seulement de quelques lasers, d’un peu de physique quantique et d’atomes très refroidis.

L’armée américaine se sert du GPS, évidemment, mais aussi (et surtout) vous quand vous vous baladez en forêt, dans une ville inconnue, ou que vous prenez la route.

Le problème du positionnement global par satellite, que ce soit le GPS, Glonass, Galileo ou QZSS, c’est que selon l’environnement (immeubles, vallées encaissées, etc.) le signal peut ne pas passer. Sans même parler des risques de voir le signal GPS tomber au cours d’une attaque ou d’une éventuelle apocalypse qui nous priverait des satellites.

Imperial College London – Pas vraiment compact, mais possiblement révolutionnaire.

Une équipe de chercheurs britanniques de l’Imperial College de Londres vient de faire la démonstration commercialement viable d’un accéléromètre… quantique. Un système qui n’a pas besoin d’un signal extérieur pour géolocaliser son utilisateur avec précision. 

Pour arriver à ce miracle, il utilise des lasers pour refroidir les atomes à des températures extrêmement basses. Les déplacements des véhicules qui transportent l’appareil affectent alors les propriétés de la vague quantique de ces atomes lorsqu’ils réagissent à l’accélération.

Cette boussole d’un nouveau genre continue à être très précise, même si elle n’est pas assistée par un signal satellite. Seul problème, sa taille. Il n’est pour l’instant pas envisageable de le glisser dans un smartphone, et à peine dans un sac à dos. Il est plutôt pensé pour trouver sa place dans des trains ou sur des bateaux. Et peut-être un jour… sur quelques missiles. Néanmoins, la promesse est belle et les usages potentiels innombrables. Nos avions, bateaux et autres trains pourront donc continuer à sillonner la planète quand nous serons coupés de nos satellites pour cause de fin du monde ou d’apocalypse zombie/extraterrestre/nucléaire. Voilà un beau message d’espoir ! 

Source :
Imperial College London

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La rédaction