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France Télécom étend son activité grâce à ses sociétés internet

qL’opérateur historique valorise son centre de recherche et développement en créant des start up. qCes sociétés s’attaquent aux marchés qu’il ne peut pas briguer.

Faire de France Télécom R&D (anciennement le Cnet) un centre de profit plutôt que de coût. Et, dans le même temps, valoriser les innovations internet de l’opérateur historique. C’est dans ce but que France Télécom Technologies a été créé dès avril 1999. Aujourd’hui, neuf start up internet en sont issues. “Il est opportun de susciter des projets de création d’entreprises par le personnel “, justifie Eric Cozanet, son directeur général.

Encourager les bâtisseurs d’entreprises

L’action de France Télécom Technologies a une double orientation. La première, l’essaimage technologique proprement dit, vise à valoriser la recherche et développement en proposant aux porteurs de projet de créer leur société. “France Télécom cède ses droits patrimoniaux sur des technologies contre une participation dans le capital.” La seconde orientation consiste à encourager les porteurs de projet, hors technologie, à bâtir leur entreprise. Et ce en leur apportant un modeste soutien financier et un accompagnement en termes de ressources humaines, de droit, et de formation en marketing et en gestion. Telisma, dans la reconnaissance vocale, et Waidan, qui optimise les réseaux télécoms des grandes entreprises, sont les deux start up dernières-nées de cette stratégie.La plus ancienne, Highwave, a connu un parcours sans faille, qui a débouché sur son récent succès boursier. Pour France Télécom, cette réussite repose sur un constat : l’opérateur historique ne peut à la fois s’occuper de son secteur d’activité et lancer d’autres activités périphériques.Les sociétés essaimées étant totalement indépendantes, elles ont toute latitude pour s’attaquer à des marchés que France Télécom ne peut briguer en sa qualité d’opérateur. Seulement, l’essaimage ne se fait pas du jour au lendemain. L’opérateur téléphonique français prend le temps d’étudier la faisabilité d’un tel projet. Ses responsables évaluent d’abord s’il n’est pas plus opportun de développer la technologie en interne – ils ont mis, par exemple, un an à se décider pour lancer la start up HighDeal.

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smaïla Sarr