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Dix PC tout-en-un de 499 à 1 200 euros

Les ordinateurs monoblocs envahissent les rayons des grandes surfaces. Nous en avons sélectionné dix, avec ou sans écran tactile.

Les PC tout-en-un (ou monobloc) sont sans conteste les stars de la rentrée 2009-2010. Tous les constructeurs proposent au moins un modèle de PC de ce type dans leurs gammes. Pourtant, le concept n’est pas nouveau ! Le premier Macintosh d’Apple, sorti en 1984, était déjà un tout-en-un à écran cathodique. En ce qui concerne les PC monoblocs contemporains, c’est HP qui a lancé la mode : il y a moins de trois ans, le constructeur annonçait vouloir conquérir le marché avec son TouchSmart à écran tactile sous Windows Vista.

Aujourd’hui tous les fabricants sont entrés dans la danse, et le succès est au rendez-vous. D’où l’idée de ce banc d’essai comparatif de dix PC (plus un Macintosh), dont huit modèles tactiles et deux qui ne le sont pas (l’Akoya E1003D de Medion et le MS215FR de HP, l’iMac d’Apple n’étant pas tactile non plus).

Vista offrait déjà la possibilité de piloter partiellement les PC avec les doigts, via une interface spécifique à chaque constructeur. Windows 7, quant à lui, prend directement en charge la gestion des écrans tactiles, via l’interface logicielle Microsoft TouchPack et la technologie Surface. Cependant, l’écran tactile reste un outil à usage ponctuel, ne serait-ce qu’à cause de la fatigue induite par le fait de lever les bras en permanence, et demande quelques réglages des paramètres de Windows pour devenir ludique.

En outre, nous avons pu constater qu’un double calibrage de la dalle LCD est nécessaire pour une précision accrue. En effet, si vous effectuez le réglage alors que vous êtes debout, puis utilisez le PC en position assise, un léger décalage dans le pointage se ressent. Conclusion : on revient vite au clavier et à la souris. L’écriture d’un long mail avec un clavier virtuel tient de la gageure, tout comme l’utilisation sans la souris de logiciels de retouche d’images, comme Photoshop Elément.

Du bureau au salon

En toute logique, les PC tout-en-un non tactiles sont moins coûteux que les autres : l’Akoya E1003D de Medion et le MS215FR de HP sont les deux modèles les moins chers de ce comparatif. Taillés pour la bureautique et le multimédia « léger », ils remplacent un PC de bureau tout en occupant moins d’espace sur et sous le bureau.

Vient ensuite l’Inspiron One 19 Touch de Dell, pas gâté par son physique mais qui a le mérite de constituer une solution tactile à prix abordable. A l’autre bout de la chaîne des prix, le Vaio  11M de Sony, le Touch-Smart 600 d’HP et l’Aspire AZ5600 d’Acer conviennent parfaitement à une utilisation réellement multimédia, et peuvent trôner dans le salon. En effet, leur carrosserie est joliment ciselée, et leur grand écran LCD est pratique si on veut regarder un film à plusieurs.

Entre ces deux extrêmes, on trouve le One Two L de Packard Bell, qui intègre un tuner TNT et est livré avec une télécommande compatible Windows Media Center, et les deux modèles des Taïwanais Asus et MSI, les Eee Top ET2203T et Wind Top A2220, pourvus d’une entrée HDMI pour le raccordement d’une console de jeux ou d’un lecteur Blu-ray (périphérique absent de tous les PC testés). Toutefois, leur esthétique « 100 % plastique » pourrait en rebuter certains.

La plupart des machines testées ici offrent peu ou prou des performances équivalentes avec tout de même un léger avantage pour les deux vainqueurs, équipés de processeurs Intel Dual Core E7500, et le nouvel iMac d’Apple. Ces trois modèles sont les seuls capables de donner pleine satisfaction aux amateurs de jeux vidéo en 3D. Les disques durs ont globalement des capacités confortables, exception faite de ceux des deux PC d’entrée de gamme un peu justes (320 Go).

Presque des PC portables

Pour le reste, la configuration de ces PC monoblocs est sensiblement analogue à celle des ordinateurs portables actuels avec les mêmes avantages   ils consomment peu et ils chauffent peu. Seul le bruit qu’ils émettent en fonctionnement est plus élevé. Et comme celle des portables, la qualité sonore de leurs haut-parleurs intégrés n’est pas renversante. Heureusement, certains constructeurs ont équipé leurs tout-en-un d’un connecteur audionumérique S/ PDIF ou de sorties analogiques multiples, pour le branchement de kits d’enceintes home cinéma 5.1., entre autres.

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Aymeric Siméon