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Conservez vos fichiers en ligne

Chez votre FAITous les fournisseurs d’accès offrent à leurs clients un espace d’hébergement de quelques dizaines de mégaoctets à plusieurs gigaoctets. Accessible via un logiciel de…

Chez votre FAI

Tous les fournisseurs d’accès offrent à leurs clients un espace d’hébergement de quelques dizaines de mégaoctets à plusieurs gigaoctets. Accessible via un logiciel de transfert FTP, cet espace a vocation à accueillir votre site Web ou votre blog. Il peut être tentant de l’utiliser comme un espace de stockage de données. Mais prudence ! Car si, à la rigueur, cette solution peut dépanner pour le stockage temporaire de petits fichiers, elle ne peut en aucun cas être utilisée pour de la sauvegarde. D’abord, parce que ce type d’usage est clairement interdit par la plupart des FAI dans leurs conditions générales d’utilisation. Ensuite, parce que la confidentialité et la sécurité des données n’y sont pas garanties

Dans des espaces de stockage gratuits

D’autres offres sont, elles, clairement réservées au stockage de données. Microsoft propose, avec son offre SkyDrive (www.windowslive.fr/skydrive), 25 Go d’espace gratuit pour tous les utilisateurs d’un compte Windows Live. Cet espace est prévu avant tout pour le partage, mais rien ne vous interdit d’y stocker des données privées à des fins de sauvegarde, les fichiers transférés devront être d’un poids inférieur à 50 Mo. En rachetant Neuf Cegetel, SFR a récupéré le service 9 Giga (http://9giga.sfr.fr), soit 9 Go d’espace de stockage gratuit réservé aux abonnés à un for fait ADSL Neufbox. Chez Orange, un espace de 10 Go est offert aux abonnés à Internet, cette capacité peut être doublée si vous souscrivez un for fait mobile auprès de l’opérateur

Via un service spécialisé… mais payant

Pour obtenir un véritable service de sauvegarde, pas de mystère, il faudra payer. Car une solution de sauvegarde efficace ne se résume pas à un espace de stockage, aussi vaste soit-il. Pour garantir contre les risques de perte de données, il faut des serveurs sécurisés. Cela implique des salles sous surveillance, protégées au maximum contre les pannes électriques ou les risques d’incendie. Cela signifie aussi une redondance des données pour parer d’éventuels crashs de disque dur. C’est enfin un transfert et un stockage crypté des données pour garantir leur confidentialité.Par ailleurs, pour être efficace, une sauvegarde doit être répétée périodiquement pour que vos fichiers les plus récents soient pris en compte. Les solutions de sauvegarde en ligne sont donc un ensemble qui comprend en général l’espace de stockage et une interface en ligne, mais aussi un logiciel client à installer sur votre ordinateur. Suivant les offres, il est possible de programmer des sauvegardes incrémentales à date régulière ou d’effectuer une sauvegarde en continu en tâche de fond. L’avantage, c’est que même si la première phase de sauvegarde peut être longue en fonction de la quantité de données à préserver et du débit de votre connexion, les suivantes seront plus rapides puisqu’elles ne prendront en compte que les fichiers nouveaux ou modifiés. Certains sites conservent même un historique des fichiers modifiés vous permettant ainsi de les récupérer dans un état antérieur en cas de maladresse. Evidemment, tous ces ser vices ont un prix et sont associés à un abonnement. Pour le particulier, celui-ci débute à environ 15 euros par an sur des sites comme www.axalot.fr, www.steekr.com, www.neobe.com, etc.Symantec propose également une formule tout compris à 40 euros pour 25 Go de données avec Norton Online Backup. Carbonite (www.carbonite.com) est l’un des rares services à proposer un tarif forfaitaire accessible pour un espace illimité à 49 euros par an

Chez des hébergeurs thématiques

Il existe des espaces de stockage en ligne spécifiques pour un type de fichiers, notamment ceux dédiés aux images. Certains sont gratuits, comme celui de Google qui offre par exemple 1 Go pour stocker vos photos sur Picasaweb. Nikon propose 2 Go sur MyPicture Town (www.mypicturetown.com). Chez Orange, l’offre s’appelle Pikeo (www.pikeo.com) et permet d’héberger gratuitement 1 Go d’images. D’autres services, gratuits avec des restrictions, proposent de grandes capacités et même l’illimité moyennant finances. On peut citer Flickr (www.flickr.com, environ 20 euros/an), DarqRoom (www.darqroom.fr, 59 euros/an) ou Joomeo (www.joomeo.fr, de 16 à 120 euros/an). Qu’ils soient gratuits ou payants, ces services offrent généralement une multitude de fonctions aux photographes, comme la création d’albums ou de diaporamas, et même des fonctions de réseau social pour ceux qui souhaitent faire connaître leurs œuvres

Dans un coffre-fort numérique

Factures, relevés bancaires, fiches de paie… la paperasse se dématérialise de plus en plus. C’est pratique, écologique, rapide et économique. Bref, à première vue, que des avantages. La dématérialisation a pourtant un revers : comment préserver ces précieux documents qui, pour certains, doivent être conservés des mois, voire des années ? On peut, bien sûr, utiliser des méthodes de sauvegardes classiques telles qu’évoquées dans ce dossier. Mais on peut aussi, en complément, utiliser ce que l’on appelle un coffre-fort numérique ou virtuel. Ce sont des services accessibles par connexion sécurisée et qui stockent vos contenus de façon cryptée. Ils vous permettent de stocker tous vos documents importants mais aussi de conserver à l’abri des informations telles que vos codes PUK de téléphone mobile, vos login et mots de passe, etc. La plupart des services peuvent même prendre en charge la numérisation de vos archives papier. Leurs tarifs : à partir de 3 euros/mois à essayer sur www.123 classez.com, www.myarchivebox.com ou www.e-coffrefort.fr.Si vous utilisez déjà les services en ligne de votre banque ou de votre assureur, renseignez-vous auprès de votre conseiller, certaines enseignes proposent ce type de coffre.Enfin, La Poste a annoncé le lancement d’un coffre virtuel baptisé Digiposte. Il devrait être opérationnel fin avril. Ce service sera gratuit pour les par ticuliers. La Poste souhaite, à terme, qu’il soit utilisé par les entreprises pour leurs courriers administratifs ou sensibles

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Sébastien Casters et Benjamin Gourdet