Passer au contenu

Chaque semaine, Francis Pisani, à Palo Alto, épluche la presse américaine

LA PUBLICITÉ EN LIGNE DIMINUEAu cours du premier semestre 2001, la publicité en ligne a diminué de 7,8 % par rapport au premier semestre 2000, révèle…

LA PUBLICITÉ EN LIGNE DIMINUE

Au cours du premier semestre 2001, la publicité en ligne a diminué de 7,8 % par rapport au premier semestre 2000, révèle Cyber Atlas qui cite plusieurs études. Mais les chiffres doivent être analysés dans le contexte général des difficultés de la publicité. C’est ainsi que les spots télé ont perdu 14,7 %, les spots radio 22,4 % et les journaux du dimanche 10,4 % au cours de la même période. L’article précise qu’aucun de ces chiffres n’intègre d’informations postérieures au 11 septembre. On notera que, dans le même temps, le marché tend à la concentration. Les recettes des dix sites les plus importants qui recevaient 70 % du budget total au premier semestre 2000 ont vu leur part s’élever à 76 % pendant la même période de 2001. La part versée aux 50 sites les plus importants est passée en un an de 91 % à 96 % du total.Source : “Economy Drags Down Online Ad Spending “, Cyberatlas (site), le 24.09.01



http://cyberatlas.internet.com

LA SILICON VALLEY HIBERNE

La machine à produire des start-up de la Silicon Valley avait déjà des ratés avant le 11 septembre. Maintenant, la menace de récession contribue à réduire de façon dramatique les fonds qui permettent aux capital-risqueurs d’investir dans de jeunes entreprises prometteuses. Ils ont même tendance à poser des conditions de plus en plus draconiennes avant d’investir. Dans une telle situation, le mieux c’est “d’hiberner”, selon les propos du fondateur d’un fonds d’investissement. Il prend l’image au pied de la lettre et précise qu’après un bon repas il faut se reposer et réduire son métabolisme. “Nous investissons dans les ours”, précise-t-il. Les plus optimistes annoncent le printemps pour le début de l’année prochaine mais personne n’écarte l’hypothèse d’un hiver qui durerait jusqu’à l’été prochain. Source : ” Venture funding slows to near standstill “, San Jose Mercury News (quotidien) du 25.09.01



http://www.siliconvalley.com/

LES MILITAIRES AU SECOURS DE LA HIGH-TECH

Les dépenses militaires engagées par le gouvernement des États-Unis à la suite du 11 septembre seront considérables. Elles pourraient, selon le Los Angeles Times, atteindre les niveaux de la guerre froide, de la guerre du Vietnam ou des “années Reagan “. Le budget militaire pourrait passer de 360 milliards de dollars (395,8 milliards d’euros) en 2002 (16 % de plus que 2001) à 500 milliards en 2005. Mais les dépenses seront adaptées aux conditions des nouveaux conflits, ce qui devrait se traduire par une importance accrue des technologies de l’information et de la communication. L’effort principal portera sur la “Net War” et le recours à des armes équipées de palpeurs, de lasers ou de scanners, connectées à des réseaux de communication et d’analyses de données. La Californie, et notamment la région du grand Los Angeles, devrait profiter plus que d’autres de cette nouvelle vague de dépenses. Raytheon, Lokheed Martin et Boeing ont déjà commencé à engager des informaticiens qui, ça tombe bien, venaient d’être licenciés par les dot-com qui les avaient engagés à la suite de la réduction des dépenses militaires au milieu des années 1990. Ceux qui s’étaient reconvertis aux effets spéciaux pour Hollywood vont revenir aux armements réels. Source : ” Defense to Give New Life to Tech Industry “, Los Angeles Times (quotidien) du 30-09-01



http://www.latimes.com/

LA PROTECTION EST DANS LA MACHINE

Le sénat des États-Unis devrait discuter fin octobre une loi qui inquiète le Boston Globe. Elle prévoit d’imposer aux fabricants de PC, de magnétoscopes et de téléviseurs une puce capable de limiter l’usage d’un morceau de musique, d’un film ou d’un logiciel. Il s’agit, si l’on en croit l’auteur de l’article, de faire assurer par les fabricants la protection de la propriété intellectuelle de Disney, Fox ou Viacom. La protection, théoriquement assurée par des logiciels, est infiniment plus efficace si la machine est équipée d’une puce capable de lire l’identification du programme (ou son absence) et d’en limiter l’usage en conséquence. La technologie nécessaire n’est pas encore disponible. Mais le projet de loi prévoit un délai de 18 mois pour que les fabricants de machines et de logiciels se mettent d’accord. La mesure semble constitutionnelle mais son adoption par le congrès, ainsi que le fait remarquer l’auteur de larticle, dépend en bonne partie de la réaction des usagers.“Protecting media giants “, Boston Globe (quotidien) du 27.09.01



www.digitalmass.com/news/globe_tech/upgrade/2001/0927.html

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction