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Ce dealer utilisait sa Playstation pour écouler de la cocaïne

Un trafiquant de drogue du Missouri contactait ses clients au travers des services de communication de la célèbre plate-forme de jeux. Il a finalement été piégé par un agent infiltré.  

C’est un peu la « PlayStation Connection ». En octobre dernier, le FBI a fait une demande de perquisition pour le compte « Speedola20 » du réseau PlayStation Network. D’après le document judiciaire publié par Vice, cet identifiant appartenait à Curtis Alexander, un trafiquant de cocaïne qui utilisait les services de communication de cette plateforme de jeux pour entrer en contact avec ses clients et gérer ses ventes.

Le FBI a réussi à piéger cet homme en utilisant un agent infiltré. En avril 2017, celui-ci a envoyé un message à « Speedola20 » pour lui demander un « Nina Bug », ce qui, dans son jargon, signifie 255 grammes de cocaïne. Les deux se sont ensuite parlé en temps réel, au travers du service VoIP d’un jeu en ligne multijoueur. D’après le FBI, Curtis Alexander a dû « croire que les communications audio durant un jeu en ligne étaient sécurisées ». La transaction a finalement eu lieu le 30 août dans un bar de Kansas City. Curtis Alexander a vendu à l’agent infiltré 103 grammes de cocaïne pour 4 400 dollars.

Une quantité de données impressionnante

Pour Curtis Alexander, c’est donc game over. Avec les preuves que la FBI a contre lui, le trafiquant va certainement passer quelques années à l’ombre. Avec sa demande de perquisition, le FBI cherche probablement à découvrir l’étendue de son réseau de vente et, pourquoi pas, trouver d’autres pistes intéressantes.

L’agence fédérale réclame de la part de Sony une quantité d’informations impressionnante. Ainsi, elle veut « les contenus de toutes les communications », qu’il s’agisse d’e-mails, de chats ou de messages. Elle veut également toutes les données de compte et de connexions : nom, pseudos, adresses, numéros de téléphone, mots de passe, photos, adresses IP, données de paiement, services utilisés, données de géolocalisation, données sur le matériel utilisé par le suspect, etc. Le FBI s’intéresse même aux jeux auxquels il a joué et quel était son niveau de progression. Bref, tout est fouillé de fond en comble.

Ce n’est pas la première fois que le FBI demande ce type d’informations à Sony. En 2017, Forbes a révélé que les enquêteurs avaient demandé à l’entreprise des données d’activité d’un terroriste présumé.   

Source : Vice

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Gilbert Kallenborn