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Aperçu : Darkspore, un hack’n slash en ligne intelligent

Mélange d’action, de jeu de rôle et de science-fiction, Darkspore est plus séduisant et malin qu’il n’y paraît. Compte rendu de notre première rencontre.

Malgré son titre, Darkspore n’est pas une suite gothique de Spore, le jeu qui réussissait la performance incroyable d’être à la fois créationniste, évolutionniste et passablement ennuyeux. C’est même un jeu totalement différent. Les équipes de Maxis, responsables, entre autres de Spore et des Sims, dévoilent ici un nouvel aspect de leur talent.

Elles s’attaquent à un mélange de genres assez improbable en réunissant dans un même titre un peu de hack’n slash à la Diablo, un peu de tactique en temps réel à coup de micromanagement et un brin de collectionnite aiguë à la Pokemon. Dit comme ça, on peut lever les yeux au ciel et retourner attendre Diablo III. Pour autant, si Diablo brille toujours au plus haut des nues, ne commettez pas l’erreur de snober Darkspore

Une campagne préparatoire

La partie solo n’est, de l’aveu même du lead producer du jeu, Thomas Wu, qu’une préparation et un entraînement à la partie PvP en ligne. Un mode qui ne se débloque d’ailleurs qu’après dix heures de jeu, afin d’éviter que vous vous lanciez dans l’arène sans être prêt.

Dans la campagne, qu’il est tout de même conseillé de faire en coopération avec un ami ou un inconnu qui vous aurait offert des fleurs, vous dirigez une équipe de combattants qui appartiennent à différentes classes/espèces : tank, healer, ravager et quelques autres encore. Chacun ayant ses points forts : combat à distance ou au corps à corps, capacité de soin ou d’immobilisation, etc.

La subtilité est que vous ne déployez, aussi bien en solo sur une planète que dans une arène en multi, que trois membres de votre équipe. Dans votre vaisseau spatial, il faut donc savoir panacher les compétences pour composer la bonne équipe en fonction de l’environnement ou de l’adversaire selon que vous jouez en PvE ou PvP. Sachant que dans la campagne, les ennemis sont générés à la volée même si on trouve des types de combattants spécifiques à chaque planète. C’est au cours de cette campagne que vous allez collecter, récupérer de nouveaux héros, de nouveaux soldats pour enrichir et compléter votre troupe.

Combinaisons multiples

En cours de partie, puisque vous ne dirigez qu’un membre d’équipe à la fois, il vous faut passer de l’un à l’autre selon le contexte et les ennemis rencontrés. Car si trois des six compétences disponibles en cours de jeu sont partagées au sein de l’équipe, trois autres sont propres à chaque joueur. Ainsi, le tank peut sonner un ennemi, le tempest le ralentir en tissant une toile d’araignée sous ses pieds et un troisième, le ravager, se téléporter dans son dos pour l’abattre.

Autre combinaison, demander à son soigneur de créer un arbre de vie, qui croît en fonction des dégâts générés dans la zone. Passez ensuite à votre tank usé par le corps à corps et attendez que votre arbre de vie explose pour le régénérer. Les combinaisons possibles sont vraiment intéressantes et stimulantes. Le but étant évidemment de tuer l’adversaire et, éventuellement, de récupérer un peu de butin et aussi d’ADN pour faire évoluer les membres de sa troupe.

Tout pour le PvP

Evidemment, la montée en puissance des personnages si elle accompagne la montée en difficulté de la campagne, en solo ou à deux, ne prend tout son intérêt qu’en PvP, en joueur contre joueur.

Arène PvP
Arène PvP – Arène PvP

On se retrouve alors dans des arènes plus ou moins complexes, parsemées de pièges ou de zones ponctuellement dangereuses, soumises à des éruptions volcaniques par exemple. Il faut alors parfaitement connaître les compétences, le temps de récupération et les capacités de chaque membre de votre équipe pour gagner les deux rounds nécessaires à remporter la compétition en trois manches.

Le passage de l’un à l’autre de vos héros est un choix stratégique qui peut tout changer dans le déroulement de l’assaut. A la fin de chaque combat, le perdant peut changer les héros composant son équipe afin qu’elle corresponde mieux à celle de son adversaire.

Ah ben c’est pas mal finalement…

Plutôt dubitatif à première vue, la faute à l’étiquette Spore, sans doute, il semblerait bien que Darkspore ait de quoi assurer quelques très longues heures de jeu acharné à qui se lancera dans la collecte de héros, d’ADN et dans des combats simples par leur prise en main, on pointe, on clique, mais plutôt tactique par la façon dont il faut savoir adapter ses héros à ses ennemis.

Le jeu sortira en 2011 et on est impatient, finalement, d’en savoir plus. Si l’aventure vous tente, vous pouvez également rejoindre la bêta accessible sur le site officiel du jeu.

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Pierre Fontaine