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5,5 millions d’euros pour CDC Zantaz

La Caisse des dépôts et la société américaine Zantaz ont annoncé la création d’un joint-venture dans le domaine de l’archivage des échanges électroniques, CDC Zantaz. La Caisse des dépôts met 5,5 millions d’euros sur la table, soit la totalité du financement de la nouvelle société française, qu’elle détiendra à 55 %.

Avec la loi sur la signature électronique, banques, ministères et autres organismes officiels peuvent se passer, ou presque, de papier.Fini les rayons d’archives de courriers et de papiers officiels dans les caves ? Peut-être. Mais, avant d’en arriver là, les entreprises doivent disposer de systèmes et de logiciels assez sûrs et assez performants pour ne rien perdre et se protéger des éventuels cyberpirates.C’est ce type de services que développe la société américaine Zantaz depuis sa création, en 1998. Son produit phare, Zantaz Digital Safe, est un service externalisé de gestion des mails et des documents électroniques. Selon Zantaz, il peut traiter 250 transactions par seconde, soit près de 21 millions d’e-mails par jour.A l’occasion d’un tour de table l’été dernier, CDC Kinéon, la filiale de la Caisse des depôts et consignations (CDC) dédiée au financement de sociétés Internet innovantes, avait déjà investi 3 millions de dollars dans Zantaz.Aujourd’hui, la CDC apporte 5,5 millions d’euros en cash pour développer le joint-venture français CDC Zantaz. La CDC détient ainsi 55 % du capital du joint-venture ; les 45 % restants appartiennent à Zantaz, qui garde tout pouvoir sur le marché américain.CDC Zantaz commercialisera Digital Safe dès l’été prochain.Pour la Caisse des dépôts, le joint-venture représente plus qu’un “accord de circonstances “, puisque le fameux organisme financier mettra à disposition de CDC Zantaz ses quelque 1500 informaticiens.La nouvelle société investit ainsi un marché qui devrait atteindre, selon Radicati Group, 370 millions d’euros en 2004.

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Mélusine Harlé