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Test Xperia Ray : un smartphone Android tout en finesse et en beauté

Avec le Ray, Sony Ericsson mise sur un format réduit sans pour autant sacrifier les fonctions Android. Pari réussi.

L'avis de 01net.com

Sony Ericsson Xperia Ray

Les plus

  • + Design des Xperia Ray et Active
  • + Prix
  • + Accessoires

Les moins

  • - Rien

Affichage

3 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/10/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Sony Ericsson Xperia Ray

Système Android 2.3
Processeur Qualcomm MSM8255
Taille (diagonale) 3.3 "
Résolution de l'écran 297 ppp
Voir la fiche complète

Sony Ericsson Xperia Ray : la promesse

Avec son écran de seulement 3,3 pouces (8,4 cm) de diagonale, son épaisseur de 9 mm et son poids plume (100 g), le Xperia Ray de Sony Ericsson entre dans la catégorie des mini-smartphones. Tout en gardant les prétentions d’un appareil de taille standard, avec son processeur Qualcomm MSM8255 à 1 GHz, son circuit graphique intégré Adreno 205 et ses 512 Mo de mémoire vive. Nous l’avons testé pendant plusieurs jours au 01Lab et en utilisation quotidienne.

Sony Ericsson Xperia Ray : la réalité

Le smartphone Xperia Ray possède une belle finition. Sa coque plastique n’est pas des plus nobles, mais c’est la rançon de sa grande légèreté. Le design de l’appareil est sobre et très efficace, rien ne détonne. On regrette juste l’absence de protection sur la prise micro-USB, largement ouverte, qui pourra se salir facilement. Dernier détail de style, une bande lumineuse entoure le bouton Home en façade, à la fois discrète et utile pour savoir si le smartphone a terminé sa recharge (la lumière passe alors du rouge au vert).

Interface fluide et agréable

La surcouche graphique de Sony Ericsson s’est perfectionnée depuis l’arrivée du Xperia Arc, et c’est tant mieux. Les listes de contacts défilent sans accroc, c’est fluide, réactif, aussi joli à regarder que facile à utiliser.
Cependant, à l’usage, cette interface révèle quelques carences en termes de fonctions et d’ergonomie, qui la rendent un peu frustrante. L’intégration des réseaux sociaux via le programme Timescape (et son widget) en est un bon exemple : très esthétique, mais pas vraiment pratique à utiliser au quotidien. Certains fabricants, comme Motorola ou HTC, font beaucoup mieux dans ce domaine.
Le clavier du Xperia Ray est en revanche une réussite. L’écran étant étroit, on peut choisir entre un clavier complet et un 12 touches (comme un simple téléphone) en mode portrait, ou opter pour le mode paysage et utiliser le clavier complet à une échelle encore plus confortable. La frappe est rapide et précise.

Ecran fin et lumineux

Hormis son format, l’atout principal du Xperia Ray est son écran. Sa définition de 480 x 854 pixels condensée dans une petite diagonale de 8,4 cm lui offre un affichage d’une grande finesse (297 ppp), particulièrement agréable à regarder. Les couleurs sont vives, plutôt justes et soutenues par une luminosité intense que nous avons mesurée à 493 cd/m² au maximum. Un excellent résultat permettant une utilisation aisée même en plein soleil.
En revanche, on regrette l’absence de capteur de luminosité, qui aurait permis de régler automatiquement l’éclairage de l’écran en fonction de la lumière ambiante. Réglé au maximum, le rétroéclairage est en effet assez énergivore. Il faut donc modifier manuellement la luminosité de l’écran pour concilier autonomie et visibilité. C’est assez gênant.

Quelques lenteurs

Autre défaut, certaines lenteurs occasionnelles et aléatoires. Rien de bien méchant toutefois, le Xperia Ray demeure globalement nerveux (1 690 au score Quadrant). C’est lors de la navigation Web que ça se complique. Le smartphone reste fonctionnel, mais le défilement des pages peut parfois être assez lent, pas vraiment fluide, surtout lorsque des modules Flash sont affichés. Pas question non plus de jouer à des jeux perfectionnés, le téléphone ne pourra pas les faire tourner convenablement, et son petit écran n’est pas conçu pour les joueurs.

Multimédia limité, mais de qualité

Côté multimédia, le Xperia Ray apporte un rendu vidéo et audio de qualité. L’image est bien retouchée par le Bravia Engine de Sony (qui n’est jamais qu’un moteur de retouche d’images plutôt classique).
Le lecteur audio offre un bon rendu sonore, puissant et bien équilibré, que l’on peut efficacement modifier à l’aide de plusieurs égaliseurs prédéfinis (pas de réglage manuel).
Le problème, c’est que ce smartphone est incompatible avec un grand nombre de formats. En vidéo, il se limite au MP4 (H.264 jusqu’en 720p et 3GP), faisant l’impasse sur le Xvid, le DivX et le WMV. Plus surprenant encore, il n’a pas réussi à lire nos fichiers audio AAC (qui passent pourtant sur presque tous les autres smartphones), et s’est contenté du MP3 et du Wave (ni WMA ni OGG).

De belles photos

Le capteur photo du Xperia Ray offre de belles images en plein jour, quelque peu bruitées dans des ambiances plus sombres, mais le flash aidera à maintenir une qualité correcte.
La qualité vidéo, en 720p, est pour sa part correcte, sans être exceptionnelle.

Un smartphone endurant
Nous avons mesuré de bons scores d’autonomie avec le Xperia Ray : 5 h 30 en surf Web 3G et 7 h 19 en lecture de vidéo, avec l’écran réglé sur une luminosité de 200 cd/m². En communication vocale, on retombe dans la moyenne des smartphones de milieu de gamme : un peu plus de 8 heures. C’est globalement bon. En utilisation normale, il est possible de débrancher son appareil tôt le matin et de le rebrancher tard le soir sans s’inquiéter, mais pas plus.

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