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Test : Un écran Full HD « mastoc » et sans grand intérêt

Pas de tuner TNT, une seule entrée HDMI (pas en 1.3), du 1080p (pas en 24p) : cet écran manque clairement d’arguments.

L'avis de 01net.com

Thomson 42 LB 330 B5

Appréciation générale

1 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/06/2007

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Fiche technique

Thomson 42 LB 330 B5

Technologie LCD
Diagonale de l'écran (cm) 107 cm
Label HD Full HD
Définition de l'écran 1920 x 1080
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Thomson 42 LB 330 B5 : la promesse

Misant avant tout sur le design et la simplicité, Thomson propose un téléviseur Full HD à vocation multimédia équipé d’un port USB, de deux modules pour cartes mémoire et d’une entrée HDMI. Et embarque la technologie Hi-Pix 2 pour des images dynamiques et fluides, même sur les mouvements rapides. 

Thomson 42 LB 330 B5 : la réalité

Un écran pauvre côté connectique

Sur le plan de l’équipement, c’est plutôt chiche avec une seule entrée HDMI. Et évidemment, elle n’est pas en version 1.3. L’utilisateur n’aura donc pas droit au Deep Color et devra obligatoirement s’équiper d’un switcher HDMI (afin de pouvoir connecter toutes ses sources numériques SD/HD) ou d’un amplificateur A/V capable de dispatcher les sources. Dans tous les cas, ce n’est pas pratique.

Pour compléter, Thomson a heureusement prévu une entrée YUV. Il est donc possible de connecter en direct deux sources HD au téléviseur. Mais ce n’est pas suffisant. Le reste de la connectique se compose de trois entrées Péritel (dont deux RVB), d’une entrée audio-vidéo doublée S-Vidéo, d’une entrée VGA (+ mini-jack pour l’audio) et d’une sortie audio-vidéo. C’est très nettement insuffisant pour un téléviseur qui se destine aux contenus numériques haute définition.

Plus orienté multimédia que HD
Heureusement, ce 42LB330B5 a deux bottes secrètes : la présence de deux slots pour cartes mémoire (SD, SM, MMC, MS, MS Pro, XD, CF, MD) et d’un port USB (1.1) permettant de connecter un périphérique de stockage externe. Mais attention, seul le système de fichiers FAT est pris en charge. Le système NTFS, lui, n’est pas accepté. Mieux vaut être prévenu !

Ces deux petites originalités ne parviennent évidemment pas à compenser l’absence d’entrées numériques, mais elles sont bien pratiques pour profiter de certains fichiers multimédias (DivX, Mpeg, MP3, WMA et Jpeg). Cependant, la qualité d’affichage d’un DivX sur cette dalle Full HD est franchement désastreuse.

Les photos passent un peu mieux, heureusement. Quant aux fichiers musicaux, ils pourront, soit être restitués par le système acoustique du téléviseur (plutôt bon d’ailleurs), soit être traités par un ampli externe en utilisant la sortie audio analogique, située au dos de l’appareil.

Un écran pas toujours au top
Sur le plan des performances vidéo, enfin, ce Thomson 42LB330B5 se comporte plutôt bien. La dalle propose une bonne luminosité (550 cd/m2) et parvient, malgré un taux de contraste moyen (900:1), à générer des noirs solides. Ce qui permet à l’image de gagner en dynamique, en contrastes et, forcément, en précision.

L’appareil n’est malheureusement pas compatible 1080/24p et peine sur la plupart des images en mouvement. Le traitement vidéo Hi-Pix 2 rend, certes, l’image piquée et fluide, mais elle perd aussitôt en naturel. C’est à double tranchant. Les couleurs, elles, après un petit paramétrage, savent se montrer percutantes.

Dommage, en revanche, que les possibilités de réglages ne soient pas plus poussées. Avec si peu de paramètres, il est bien d’obtenir un calibrage précis. L’interface Navilight est ergonomique, mais elle se contente des options de confort usuelles (son et image) et d’un guide électronique des programmes (EPG) basique.

Il n’y a qu’avec une source haute définition (HD DVD ou Blu-ray) que ce téléviseur peut briller. Et encore… Sur les films anciens et relativement sombres comme L’Armée des ombres ou Serpico (en HD DVD), les fourmillements sont présents et l’image perd son cachet « cinéma ».

Sur des programmes plus récents comme Casino Royale (en Blu-ray), en revanche, l’image est beaucoup plus vivante. Le relief est alors excellent et la définition tient la route, quel que soit le niveau de lumières des scènes diffusées.

Bref, ce Thomson 42LB330B5 est un « difficile » ! Mieux vaut donc lui servir du caviar que des œufs de lumps. En attendant, les prestations d’ensemble sont franchement décevantes.

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