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Test Sony Ericsson Xperia Arc : un smartphone fin, rapide et sans complexe

Fonctionnant avec Android 2.3, le dernier Xperia est aussi fin que léger. Son interface graphique est une belle surprise.

L'avis de 01net.com

Sony Ericsson Xperia Arc

Les plus

  • + Android GingerBread (2.3)
  • + Large écran multipoint
  • + Technologie d'affichage Reality Display
  • + Capteur 8,1 mégapixels Exmor-R pour mobile

Les moins

  • - Rien

Affichage

3 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/04/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Sony Ericsson Xperia Arc

Système Android 2.3
Processeur Qualcomm
Voir la fiche complète

Sony Ericsson Xperia Arc : la promesse

Les premiers smartphones Xperia X10, Xperia X10 HD, Xperia Mini Pro et Xperia Mini n’étaient pas parfaits, mais ils apportaient déjà d’excellentes idées. La première version de la surcouche graphique de Sony, présente sur ces portables, offrait un design moyen et des performances pas toujours excellentes. Le Xperia Arc devait donc respecter deux impératifs majeurs : affiner son design et améliorer sa vélocité. Nous avons passé quelques jours avec le smarpthone de Sony Ericsson pour vérifier les progrès accomplis.

Sony Ericsson Xperia Arc : la réalité

Côté design, ce nouveau modèle surpasse de loin le design décevant du premier Xperia avec Android. Les lignes sont bien dessinées, sa forme légèrement arquée lui donne un style raffiné. Son épaisseur varie entre 9 et 10 mm, avec un poids plume de seulement 117 g. Il se fait donc vite oublier dans une poche de jean, malgré sa taille allongée. Le smartphone garde des matériaux en plastique, mais bien assemblés. Sa finition est légèrement supérieure à celle du premier Xperia.

Le Xperia Arc bénéficie d’un grand écran de 4,2 pouces de diagonale et de bonne qualité. Sa définition, 845 x 480 pixels, est très fine, et sa luminosité est bonne : 380 cd/m² en moyenne avec le rétroéclairage réglé au maximum, c’est confortable pour utiliser son portable à la lumière du soleil. Le taux de contraste de l’écran est d’environ 1 200:1, un bon résultat.

Une des meilleures interfaces graphiques du marché

Avec la nouvelle version de sa surcouche graphique pour Android, Sony Ericsson réalise de grandes avancées. L’esthétique de l’interface garde le même thème, mais elle est nettement améliorée. De multiples effets visuels font leur apparition, ce qui est un vrai régal pour les yeux. Les widgets sont particulièrement bien gérés, avec de petits effets de déformation lors de leur déplacement.

Un nouveau mode Exposé, inspiré de l’interface HTC Sense, est aussi disponible en « pinçant » l’écran à deux doigts. Ce dernier ne concerne que les widgets activés sur les différents bureaux d’accueil du smartphone et permet d’aller directement en consulter un en le sélectionnant. Toutes ces animations son accélérées de façon matérielle et sont, donc, très fluides malgré leur complexité. L’optimisation logicielle est excellente, le système Android 2.3. y est pour beaucoup.

L’interface ne ralentit presque jamais, et les temps de chargement sont quasi inexistants. Les listes de SMS et de contacts, même très longues, s’affichent très rapidement, elles défilent tout de suite avec une grande fluidité, sans accroc dus à des chargements intempestifs. Sony Ericsson s’est hissé entre HTC et Apple en termes de fluidité d’interface, même lorsque de nombreux widgets sont actifs, notamment celui de TimeScape.

TimeScape toujours en vedette

L’application phare de la surcouche de Sony, c’est TimeScape. Déjà présente dans les premiers Xperia, ce système recense tous les derniers messages SMS, Facebook, Twitter, ainsi que les appels manqués et reçus. Ces messages sont représentés par des vignettes à faire défiler, l’application permet aussi de mettre à jour son statut Facebook.

L’amélioration principale de TimeScape concerne, encore une fois, ses performances. L’application s’ouvre très rapidement (le temps de chargement était très long sur les premiers Xperia), et le défilement des messages est parfaitement fluide. Le widget, qui prend la même forme, est aussi véloce. Un vrai plaisir à utiliser.

Compatibilité multimédia limitée

Ce Xperia Arc fait en revanche beaucoup moins bien au niveau multimédia : lecture de vidéos 3GP et H.264 (MP4) en HD 720p. Aucun autre format n’est compatible. Et pour cause, le lecteur multimédia du smartphone n’est rien de plus que le lecteur natif intégré à Android. Et nous n’avons pas pu lire que des fichiers audio au format MP3. Nos fichiers de test en AAC ont étrangement provoqué une erreur lors de leur lecture.

C’est dommage ! Car la qualité de rendu est excellente en audio et en vidéo. L’image est retouchée en temps réel par le moteur Bravia Engine, des télévisions de Sony (ou au moins une version allégée), qui supprime les macroblocs et lisse les vidéos encodées à très bas débit. C’est particulièrement utile lorsque l’on utilise la sortie micro-HDMI du smartphone pour regarder ses vidéos sur la TV. Le capteur de 8 Mpix et le flash à LED permettent des photos correctes et des vidéos en 720p. Ici, pas de miracle, si ce n’est le système de stabilisation numérique de l’image qui fonctionne très bien lors de l’enregistrement d’une vidéo.

Une autonomie dans la moyenne

Le smartphone a tendance à chauffer à la moindre utilisation, le  rétroéclairage ne peut pas varier automatiquement en fonction de la luminosité ambiante. Malgré tout, nos tests d’autonomie ont montré de bons résultats : 8 heures et 41 minutes en communication, 4 heures et 40 minutes en navigation Internet en 3G et plus de 6 heures en lecture vidéo.

En pratique, le téléphone tient environ 1 journée en utilisation régulière. Notez enfin que le volume d’écoute téléphonique peut monter très haut, c’est agréable pour entendre son correspondant dans un milieu bruyant.

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