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Test Samsung Beam : un smartphone / vidéoprojecteur surprenant

Avec son microprojecteur intégré, le Beam de Samsung est un peu épais, mais il est fiable et très autonome. Surtout qu’il est vendu avec deux batteries.

L'avis de 01net.com

Samsung Galaxy Beam

Les plus

  • + Le concept
  • + La finesse
  • + Le grand écran

Les moins

  • - La faible luminosité de la LED

Affichage

2 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 09/08/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Galaxy Beam

Système Android 2.3.6
Processeur ARM Cortex A9
Taille (diagonale) 4 "
Résolution de l'écran 233 ppp
Voir la fiche complète

Samsung Galaxy Beam : la promesse

Avec le Beam, Samsung parvient à intégrer un véritable vidéoprojecteur dans un smartphone. L’appareil fonctionne avec Android 2.3.6 (GingerBread), il est armé d’un processeur double cœur à 1 GHz et de 768 Mo de mémoire vive. Le système de microprojection placé au sein de sa coque permet de regarder des vidéos, visionner des photos ou même des PDF, et même d’annoter l’image à l’écran. Beaucoup de promesses que nous avons éprouvées lors d’un test grandeur nature.

Samsung Galaxy Beam : la réalité

A première vue, le Beam (modèle GT-I8530) arbore un physique un peu grassouillet. Il a la taille d’un Galaxy S (avec un écran de 4 pouces), mais il est plus épais (1,2 cm) et plus lourd (145 g). Cela dit, pour un smartphone qui cache un petit projecteur dans sa coque, il s’en sort très bien en termes d’esthétique et de gabarit. Il n’est pas encombrant dans une poche de jeans, et il tient bien en main. Côté finition, on aura droit aux éternels plastiques de Samsung, pas très nobles, mais bien assemblés.

Un vidéoprojecteur surprenant

Le minuscule vidéoprojecteur DLP placé au sommet du Beam ne fait pas de miracle, évidemment. Sa qualité d’affichage est globalement inférieure à celle des modèles que nous testons régulièrement dans le cadre de notre comparatif permanent de picoprojecteurs. Cela dit, son système de projection est bien plus petit, et il consomme 10 à 20 fois moins d’énergie (environ 1,5 W, selon nos mesures).
Et justement, avec de telles contraintes, cet afficheur DLP s’en sort finalement bien. Placé à une distance de 2 mètres d’une toile blanche, il offre une luminosité maximale de 5,33 cd/m² et se paye donc le luxe de surpasser certains picoprojecteurs dans ce domaine. Toujours à cette distance, l’image projetée atteint une diagonale de 127 cm, qui égale celle de nombreux picoprojecteurs. Le projecteur DLP du Beam souffre toutefois d’un très mauvais taux de contraste (48:1) qui pénalise son rendu d’image : les couleurs sont fades et les scènes sombres difficiles à distinguer. A moins de 2 mètres, le Beam permet néanmoins de projeter un film en grand format de manière plutôt correcte… pour un smartphone !
Côté logiciel, le projecteur du Beam est bien entouré. Le menu spécifique de Samsung lui permet de régler facilement sa mise au point, d’afficher des présentations PowerPoint et même de les annoter en temps réel. Il est possible d’activer à tout moment la projection dans les menus d’Android et ses applications, sauf dans les jeux vidéo en 3D. Bref, le concept du Beam n’est pas aussi gadget qu’on aurait pu le penser…

Rapide et autonome

Avec un processeur double cœur à 1 GHz, 768 Mo de mémoire vive (554 Mo réellement disponibles et plus de 230 Mo libres par défaut), le tout agrémenté d’un circuit graphique MALI 400MP, le Beam est paré pour tous les types d’activités. Il fait même tourner sans aucun problème des jeux très gourmands en ressources comme GTA 3 avec tous les détails graphiques réglés au maximum (certes, l’appareil est aidé par la faible définition de son écran, en 800 pixels par 480). Le Beam obtient un score très honorable de 5 285 points au test Antutu. Son système Android Gingerbread bride toutefois ses performances : l’interface n’est pas parfaitement fluide, comme elle aurait pu l’être avec Android en version 4.
Attention, le Beam ne possède que 4 Go de capacité de stockage interne, mais il peut accueillir des cartes mémoire MicroSD.
Et pour ne rien gâcher, ce smartphone jouit d’une très bonne autonomie. Lors de nos tests, il a tenu plus de 12 heures en conversation téléphonique, 7 heures 36 minutes en navigation Web 3G et 8 heures en lecture vidéo. Avec son projecteur allumé en luminosité maximale, il a tenu 4 heures et 26 minutes en lecture vidéo. Des résultats bluffants, surtout que le Beam est fourni avec une seconde batterie et peut donc virtuellement doubler son autonomie.

Correct en photo et vidéo

Le capteur optique 5 mégapixels du Beam prend des photos tout à fait correctes, du niveau d’un Sony Xperia U, avec des couleurs moins vives et un lissage plus accentué. Enregistrées en 720p, les vidéos sont très fluides, mais souffrent aussi d’un lissage un peu trop exagéré. Quoi qu’il en soit, le Beam pourra dépanner sans problème un photographe amateur.

Pas de 1080p, Ice Cream Sandwich pas encore prévu

Le Galaxy Beam ne gère pas les vidéos en 1080p, c’est dommage car son processeur double cœur en est parfaitement capable. Il tourne aussi avec une version presque obsolète d’Android (2.3.6), et Samsung n’a pas encore prévu de le mettre à jour vers Android 4. Voilà les deux principaux défauts de ce smartphone, qui n’entachent toutefois pas vraiment son utilisation.

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