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Test : Petite batterie mais confort maxi pour ce netbook Dell XXL sous Ubuntu

Si l’autonomie de l’Inspiron Mini 12 est faible, c’est que Dell a surtout misé sur le confort de son netbook.

L'avis de 01net.com

Dell Inspiron Mini 12 Linux Ubuntu

Les plus

  • + Taille de l'écran et du clavier
  • + Poids bien maîtrisé
  • + Choix du système

Les moins

  • - Prix de la version Vista
  • - Vista sur un Atom?
  • - Modèle GNU/Linux moins bien doté

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/01/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Dell Inspiron Mini 12 Linux Ubuntu

Processeur Intel Atom Z520
Mémoire vive 1024 Mo
Capacité de stockage principal 40 Go
Taille d'écran 12 "
Puce graphique Intel Graphics Media Accelerator 900
Voir la fiche complète

Dell Inspiron Mini 12 Linux Ubuntu : la promesse

A peine un an après sa création, le concept de netbook -que l’on peut traduire par «PC portable économique»- s’est décliné dans de nombreux formats. Des versions 7 pouces légères, mais inconfortables aux versions 8,9 pouces épaisses comme des «double Whopper», en passant pas la légion des 10,2 pouces, le nombre de modèles disponibles est large. Dell a décidé de pousser le concept du confort encore plus loin en proposant ni plus ni moins qu’un ultraportable de 12 pouces au prix d’un netbook. Comprendre la base technique d’un PC pas cher (Atom inside) et une carrosserie de PC plus conventionnel. Le bon mélange?

Dell Inspiron Mini 12 Linux Ubuntu : la réalité

Le poids d’un ultraportable de luxe à un prix accessible
Si vous ne dites pas à vos amis que la base technique est bas de gamme, vous pourrez toujours frimer avec ce Mini 12: fin -pas de lecteur optique- et léger -1,24 kg-, il ressemble un peu à ces laptops exclusifs à 2000 euros, que seul un mince contingent de VIP, cadres, ingénieurs ou hommes d’affaires achètent. Son look sobre et sa taille «normale» ne le classent pas, au premier abord, dans la famille des Eee PC et assimilés. Bref, de loin, c’est un beau portable tout fin et discret.

Une base technique mollassonne…
Comme nous l’avons vu dans notre actualité, la version GNU/Linux Ubuntu embarquée est dotée d’un processeur moins puissant que la version Vista (1,33 GHz au lieu de 1,6) et de moitié moins de disque dur (40 Go au lieu de 80). Les gigas, c’est sympa, mais si on considère que le coucou est dédié au surf et au traitement de texte, ça n’est pas grave. Le processeur, c’est une autre histoire: si dans le monde des portables la puissance tend à s’harmoniser, les netbooks basés sur une plate-forme peu performante, sont à la recherche de ressources, non pas pour la simulation nucléaire ou les jeux 3D, mais bel et bien pour lancer l’OS et les programmes plus rapidement.
Or notre version Ubuntu, utilisable au demeurant, s’est avérée un peu molle: 15 secondes pour le premier lancement d’OpenOffice, ce n’est pas franchement folichon, même si ce délai passe à 4 secondes lors du second lancement. Le processeur de la version Vista n’aurait pas transcendé son petit frère, mais il aurait sans nul doute accéléré sensiblement les performances générales d’un système GNU/Linux globalement peu gourmand.

… mais un vrai confort d’utilisation
Qui s’est déjà cassé la rétine sur des écrans 8,9 pouces (ou encore plus petit comme sur le Sony Vaio P19) appréciera d’autant plus le joli écran 12 pouces avec une définition appréciable de 1280 x 800. D’autant que la dimension générale de l’appareil a donné à Dell la possibilité de mettre un vrai clavier. Sans être un modèle d’ergonomie, celui-ci est tout à fait satisfaisant, même pour une utilisation dactylographique poussée (rapports, thèses, etc.). Mine de rien, cela donne une nouvelle dimension à cet appareil: si le nomadisme n’est pas son point fort (comme nous allons le voir plus bas), un étudiant ou toute personne ayant besoin d’une machine facile à transporter et pas chère afin de remplir des besoins informatiques basiques devrait être satisfait. Si ce n’est pas, comme tous les netbooks, un foudre de guerre, il est suffisamment confortable pour être utilisé comme un «vrai» ordinateur pour le traitement de texte et le surf.

Dell fait des économies de bande passante et vous laisse faire les mises à jour
Première utilisation: pas de souci pour se connecter au réseau Wi-Fi, la mise en route est facile, la barre des applications Dell trône au milieu du bureau, bref, cela marche tranquillement. Mais tout comme Windows, Ubuntu a la gentillesse d’aller chercher les mises à jour. Et là ce ne sont pas moins de 178 applications (plus de 350 Mo) qui vous attendent. Soit la totalité des correctifs parus depuis le lancement de la version 8.04 installée. Cela aurait-il ennuyé M. Dell de préparer un système un peu plus à jour? Au niveau écologique,  et temps, occupation de la bande passante d’Internet, cela n’aurait pas été plus mal que les ingénieurs pensent à appliquer les mises à jour afin que seules les plus récentes aient à être appliquées par l’utilisateur final. Ami internaute de zone rurale qui est limité à 512 kbit/s, nous sommes sûrs que tu aurais toi aussi préféré que Dell t’évite une mise à jour de plusieurs heures…

Energie: autonomie trop juste mais et petit adaptateur secteur
Annoncé avec une autonomie de 3 heures, le Dell Inspiron Mini 12 a tenu 1h50 dans nos mains, écran à fond, réception de 2 flux audio sur des sites en Flash et traitement de texte en cours. On peut donc tabler sur les 2h30 si on ne fait que du surf gentillet avec l’écran à 60-70%. C’est un peu court. La faute à un écran plus grand que celui des netbooks habituels (12 pouces) et aux 3 cellules et 2200 mAH de la batterie. Une batterie qui n’existe du reste, que dans ce format -pas de version 4 ou 6 cellules proposée en option. Du coup cela limite clairement le nomadisme d’une machine dont on aurait apprécié qu’elle tienne gentiment 3h30-4h. On pourra toujours s’en offrir une seconde. L’aspect mobile a cependant été un peu mieux considéré côté adaptateur secteur puisque celui-ci est un bloc compact doté d’un câble plutôt fin.

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