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Test : Microsoft Surface Pro, la nouvelle référence des tablettes Windows 10 loupe le coche

Cinquième déclinaison de la tablette Microsoft, la nouvelle Surface Pro est une douce évolution du modèle précédent. Les composants changent, l’ergonomie s’améliore mais quid de l’endurance ?

L'avis de 01net.com

Microsoft Surface Pro (2017)

Les plus

  • + L'important angle d'ouverture du kickstand
  • + La puissance
  • + L'emplacement microSD
  • + Une bonne autonomie avec les optimisations Microsoft...

Les moins

  • - ... mais médiocre une fois les optimisations coupées
  • - Le prix
  • - Le Surface Pen dorénavant en option
  • - Le clavier Signature hors de prix... et toujours en option

Performances

2.5 / 5

Mobilité

4 / 5

Affichage

3.5 / 5

Autonomie

0.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 13/07/2017

Voir le verdict

Fiche technique

Microsoft Surface Pro (2017)

Processeur Intel Core i7-7660U
Mémoire vive 16 Go
Capacité de stockage principal 512 Go
Taille d'écran 12.3 "
Puce graphique Intel Iris Plus Graphics 640
Voir la fiche complète

C’est en mai dernier que la « nouvelle » Surface Pro, cinquième du nom et pourtant dépourvue de tout numéro, faisait son entrée dans la famille des appareils conçus par Microsoft. Peu de changements esthétiques mais des améliorations de fond, avec notamment un réagencement des composants derrière l’écran tactile 12,3 pouces et le passage à la famille de processeurs Intel Core i3/5/7 Kaby Lake d’Intel.
Ces derniers, associés à une meilleure batterie, ont pour mission de conserver cette Surface Pro alerte pendant presque toute une journée en lecture vidéo, soit 13 h 50 contre 9 heures auparavant. Voyons ce que donne l’une des versions les plus chères, vendue 2500 euros… toujours sans clavier (150 à 180 euros de plus).

LM/01net.com

Microsoft avait raison. Hormis un boîtier -toujours en magnésium- un peu plus arrondi par endroit et un pied kick stand offrant un angle d’ouverture plus important, aucun autre élément extérieur n’a bougé sur cette Surface Pro. Et si les arrondis ne sont visibles que lorsque l’on colle la Surface Pro à une Surface Pro 4, le débattement offert par le pied s’apprécie de façon bien plus flagrante. On passe de 145° à 165° maximum, ce qui positionne l’ardoise géante de Microsoft quasiment à plat, prête à être utilisée comme une mini table à dessin. Sans doute s’est-elle inspirée de son très souple cousin, le tout-en-un Surface Studio. Quoi qu’il en soit, ces 20° d’inclinaison en plus sont une bénédiction pour la prise de notes, le dessin voire un travail de détourage du bout du Surface Pen… proposé en option au prix de 110 euros.

Microsoft Nouvelle Surface Pro
Lionel Morillon/01net.com – L’épaisseur de la nouvelle Surface Pro -avec clavier- est de 1,34 cm et le poids dépasse de peu 1 kg.

Fidèle à ses (mauvaises) habitudes, Microsoft continue de commercialiser la Surface Pro sans clavier. Un comble pour un PC portable hybride ! Clavier qui vient toujours s’aimanter à la tablette par le truchement de 6 connecteurs, situés sur le bord inférieur du boîtier. De nouveaux modèles viennent tout juste d’arriver sur le Store de Microsoft pour habiller cette nouvelle Surface. La parure est en « alcantara », la même matière que celle qui recouvre le Surface Laptop. Ce clavier Signature Type Cover pour Surface Pro est vendu au prix de 180 euros. Oui, quand même.
A noter, tous les périphériques (colorés) sortis en même temps que la précédente génération de tablette Microsoft sont toujours compatibles avec le cru 2017. Le clavier de la collection précédente ne coûte « que » 150 euros.

Microsoft nouvelle Surface Pro 2017

C’est d’ailleurs avec l’un d’eux que la Surface Pro nous a été livrée. Nous vous invitons donc à lire le test de la Surface Pro 4 pour avoir notre avis sur le clavier rétroéclairé, équipé d’un touchpad et dont le dos fait office de cover.

Microsoft Nouvelle Surface Pro 2017
LM/01net.com – La partie inférieure de l’écran de la Surface Pro demeure aimantée. En clair, vous avez le choix : faire de la saisie à plat ou sur un clavier légèrement incliné vers l’avant.

Surface Pro : un écran qui se maintient (presque) d’une génération à l’autre

En comparant les mesures d’écran effectuées sur la Surface Pro 4 et la nouvelle Surface Pro de Microsoft, on constate que la luminosité – un peu faiblarde – est légèrement en baisse sur le modèle 2017. Cela ne se joue pas à grand chose mais notre sonde indique 380 cd/m2 en moyenne quand la dalle de la Surface Pro 4 atteignait plus de 400 cd/m2. Le taux de contraste, lui aussi, est en légère baisse mais demeure très satisfaisant, avec une valeur moyenne de 1252:1 (contre 1262:1 sur la précédente version).

Microsoft nouvelle Surface Pro 2017
LM/01net.com

Reste que la dalle continue d’afficher les images, les vidéos et l’interface de Windows 10 en 2736 par 1824 pixels (au format 3:2) et que la qualité est au rendez-vous.

Surface Pro : mise à niveau technique ? Check !

Nous le mentionnions en introduction, les changements profonds sont à chercher derrière l’écran. S’il nous est impossible de constater si l’agencement interne a bien été remanié, nous pouvons affirmer que le changement de processeur a -lui- bien eu lieu.

Un très bon processeur Intel Core i7-7660U (2 coeurs/4 threads cadencés à 2,5 GHz) de dernière génération équipe notre Surface de test. Cette puce embarque une partie graphique Iris Plus Graphics 640 qui se distingue du traditionnel contrôleur Intel HD Graphics 620 grâce à la toute petite quantité de mémoire dédiée (32 Mo eDRAM) gravée à même la puce. L’Iris Plus ne transforme pas pour autant la Surface Pro en machine de jeu, ne rêvez pas. Il est toutefois possible de faire tourner quelques jeux peu gourmands ou très anciens, dans des définitions d’écran comprises entre le HD (1280 par 720 pixels) et le Full HD (1920 par 1080 pixels).

Plus classiquement, sur la carte mère se trouvent également 16 Go de mémoire LPDDR3 et un SSD de 512 Go accueille Windows 10 et vos programmes et applis favoris. Si le stockage venait à manquer, un lecteur de carte microSD est accessible une fois le pied kick stand déployé.

Microsoft nouveau Surface Pro 2017
LM/01net.com

Précisons qu’il est aussi possible de connecter un disque dur externe ou une grosse clé pour importer/exporter des fichiers à la prise USB 3.0 plein format située sur le côté droit de la Surface Pro.

Microsoft nouvelle Surface Pro
LM/01net.com – Outre la prise USB 3.0, la Surface Pro propose une sortie vidéo mini DisplayPort et une prise casque. Pour les connexions à la Toile, c’est passage par le Wi-Fi n/ac obligatoire.

Bruit, consommation et endurance

Lors de la présentation de la nouvelle Surface Pro, Microsoft précisait que les modèles avec Intel Core i5 seraient fanless, c’est-à-dire qu’ils s’affranchiraient de tout système de refroidissement actif. Notre unité de test étant en Core i7, un ventilateur s’invite donc toujours à l’intérieur de la tablette. Ce dernier sait toutefois rester assez discret (34,6 dB max.), même lorsque les composants sont soumis à une forte charge. Dans ces mêmes conditions, le mercure grimpe au dos de la tablette, avec des pointes à 43,6°C relevés aux endroits les plus chauds.

Entre la troisième et la quatrième génération de tablettes Surface, à configuration presque similaire, nous avions constaté une baisse de l’endurance. Ici, difficile de comparer les résultats obtenus par cette Surface Pro et ceux de la SP4 car les configurations ne boxent pas dans les mêmes catégories. Il en va de même pour les profils de batterie et autres réglages de consommation se mettant en branle une fois l’ardoise débranchée du secteur. Microsoft a clairement fait un gros travail d’optimisation de l’OS, en implantant de nombreuses options et profils de réglages que nous n’avions encore jamais vus sur un 2-en-1 récent !

Premier test, en poussant la luminosité de la dalle à fond tout en laissant Windows contrôler les autres paramètres d’économie d’énergie, en lecture vidéo continue, la Surface Pro tient entre 9h30 et 10 heures (clavier connecté, rétroéclairage coupé) soit presque 4 heures de moins que les prévisions Microsoft.

Après avoir appliqué nos réglages usuels de tests et passé presque 40 minutes à couper, un à un, les dispositifs logiciels chargés de préserver chaque watt de la batterie dans Windows, les endurances sont bien moins bonnes. Ainsi, en lecture vidéo, on obtient 5 heures 52 minutes et, en utilisation dite polyvalente, la batterie reste vivace à peine 3 heures 48 minutes… Quelle déception !

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