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Test : Le Saturne SC1, un 17,3 pouces LDLC qui fait du bruit et qui chauffe

Vaisseau amiral de la flotte de portables LDLC, le Saturne SC1 n’est pas un mauvais PC, mais ses défauts sont nombreux.

L'avis de 01net.com

LDLC Saturne SC1-i7-8-H7

Affichage

1.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/04/2011

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Fiche technique

LDLC Saturne SC1-i7-8-H7

Processeur Intel Core i7-2630QM
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 750 Go
Taille d'écran 17.3 "
Puce graphique Nvidia GeForce GT 540M + Intel GMA HD 3000
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LDLC Saturne SC1-i7-8-H7 : la promesse

Après le Saturne de 15,6 pouces, c’est au tour du PC portable de 17,3 pouces de LDLC de passer entre nos mains. Même nom, mais référence différente : le modèle ici testé, le SC1-i7-8-H7, constitue le haut de gamme dans sa catégorie. A première vue, par rapport au châssis de 15,6 pouces, on constate des améliorations cosmétiques bienvenues. La mécanique, quant à elle, demeure un mélange d’Intel et de Nvidia, très musclé pour le premier composant, léger pour le second. Passons au test.

LDLC Saturne SC1-i7-8-H7 : la réalité

Pour ce Saturne de 17,3 pouces, LDLC a presque sorti le grand jeu. Le châssis, d’une finition correcte, revêt une robe mate en imitation acier brossé. Contrairement au 15,6 pouces, le bord de la dalle est en plastique mat, ce qui convient mieux aux teintes de la machine. Même le support du clavier chiclet est en plastique noir mat : pas de risque donc de laisser des traces de doigt sur la machine. La matière (plastique là encore) du touchpad n’offre rien de quoi s’extasier, mais celui-ci fait son office correctement. Du côté de la connectique, la diversité est au rendez-vous : USB 3, eSata, HDMI, etc. Comme la précédente, la machine est commercialisée sans système d’exploitation : à vous de choisir lequel, de Linux ou de Windows 7, contrôlera votre configuration.

Des cœurs et de la mémoire en pagaille

Le processeur présent (Intel Core i7-2630QM) tient bien la route et est épaulé par 8 Go de mémoire DDR3. Les amateurs de retouche de photo, de montage de vidéo et de transcodage seront aux anges, car la puissance est bien là. Certes, la carte graphique GeForce GT 540M pourra venir soutenir le processeur si l’application utilisée prend en charge CUDA. Toutefois, il n’est pas dit que l’unité QSV du processeur Intel ne fasse pas mieux que la carte en matière de transcodage de contenus 720p dans une définition et un format acceptés par l’iPad 2, par exemple.

Autonomie correcte

L’ensemble de la configuration consomme 23,6 watts au minimum et 117 watts au maximum et est alimenté par une batterie à six cellules. La technologie Nvidia Optimus étant de la partie, l’autonomie mesurée en lecture de vidéo est de 2 h et 23 min. En revanche, le poids de 3,4 kg n’est pas négligeable si vous souhaitez partir en voyage avec le Saturne. LDLC fournit gracieusement la sacoche de transport, juste au cas où.

Carte graphique et disque dur en retrait

Pour 1 249 euros, LDLC aurait quand même pu faire un effort sur la carte graphique. Une simple GeForce GT 540M ne tient pas la route en jeu vidéo dans la définition Full HD de l’écran. Malgré la note de 6,6 attribuée par Windows 7, il n’y a qu’en 720p (1 280 x 720 pixels) que cette GeForce parvienne à faire tourner des titres DirectX 9 (à 60 images/seconde en moyenne avec The Last Remnant), voire DirectX 10 (à 43,1 i/s en moyenne avec Resident Evil 5). Autre « négligence » de la part de l’enseigne, le disque dur : 750 Go, c’est bien, mais, la vitesse de rotation des plateaux n’étant que de 5 400 tr/min, les performances de la machine se voient tirer vers le bas. La note Windows est sans appel, c’est la plus mauvaise de toute la machine.

Chaud et bruyant : déception

Le Saturne de 17,3 pouces est bruyant. La ventilation est tout le temps en activité, même lorsque la machine reste sagement à ne rien faire. Pas moins de 36,4 dB ont été relevés au repos et presque 48,5 dB en charge. Dans un environnement un peu bruyant, les nuisances ne seront pas trop gênantes car elles seront couvertes par le brouhaha ambiant. En revanche, dans une pièce silencieuse, vous n’entendrez que la machine.
Si encore la ventilation était efficace, on lui pardonnerait aisément de ne pas se laisser oublier, mais nos deux relevés de température nous ont indiqué que la chaleur était mal évacuée. Sur le repose-mains, en charge extrême, le mercure monte à 46,2 °C ; dans les mêmes conditions, sous la machine, on relève un maximum de 58 °C. Trop chaud !

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