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Test : Le moniteur PA231W de NEC est cher, mais d’excellente qualité

Avec ce moniteur LCD à l’affichage très performant, les professionnels de l’image en auront pour leur argent.

L'avis de 01net.com

Nec MultiSync PA231W

Appréciation générale

5 / 5

Qualité d'image

1.5 / 5

Réactivité

2 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 13/12/2010

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Fiche technique

Nec MultiSync PA231W

Taille d'écran (en pouces) 23 "
Technologie d'écran IPS
Ratio de l'image 16:9
Définition de l'écran 1920 x 1080
Aspect de l'écran Mat
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Nec MultiSync PA231W : la promesse

La gamme PA de NEC est désormais bien connue : ces moniteurs sont destinés aux professionnels. Les tarifs sont d’ailleurs à la hauteur de cette ambition. Ce MultiSync PA231W de 23 pouces est annoncé à 843 euros. L’écran s’adresse surtout aux professionnels de l’image et peut être utilisé en CAO et DAO. Il est plutôt bien armé pour ce genre de mission : dalle LCD à technologie IPS, pied haut de gamme avec fonction pivot en mode portrait, deux entrées DVI, une VGA, sans oublier l’interface DisplayPort, qui trouve lentement une place sur le marché des PC.

Nec MultiSync PA231W : la réalité

Ce moniteur fait penser à un bloc d’anthracite taillé dans une falaise, il ne fait pas dans l’esthétique de salon. Il pèse une bonne dizaine de kilos, est épais (7,6 cm), carré, mais finalement assez sobre. Son grand mérite réside surtout dans les bordures qui encadrent sa dalle LCD : ces dernières ne font que 1,6 cm de largeur. Ce détail permettra de monter une configuration à plusieurs écrans sans être visuellement trop gêné.

Ergonomie exemplaire

Le MultiSync PA231W offre tout ce que l’on peut attendre d’un moniteur. Son pied d’abord, qui permet toutes les manipulations possible. Réglage en hauteur, pivot horizontal et vertical, mode portrait, une souplesse à toute épreuve !
Les deux entrées DVI sont accompagnées d’une entrée DisplayPort, une interface que l’on commence à trouver chez quelques constructeurs, comme Apple et Dell. On pourra regretter l’absence d’entrée HDMI, mais elle correspond à une politique de NEC, qui estime – à raison – que cette interface concerne les équipements hi-fi de salon, et non les ordinateurs. Quoi qu’il en soit, en l’absence de haut-parleurs intégrés au sein du moniteur (ce que l’on peut déplorer), l’entrée HDMI perd une grande partie de son utilité. Notez aussi la présence de trois ports USB pour faciliter la vie de l’utilisateur.
Les réglages de l’image sont aussi très complets. Le menu est relativement facile d’accès et les boutons de commande bien organisés pour le contrôler. L’écran propose un nombre impressionnant d’options de réglage, notamment le dosage des couleurs primaires et secondaires. Plusieurs modes d’affichage sont disponibles, dont le fameux sRGB pour les travailleurs de l’image, et deux modes programmés par l’utilisateur. Rien ne manque !

Une dalle qui maîtrise son affichage

Ce moniteur opte pour une dalle à technologie IPS (In-Plane Switching), très adaptée aux professionnels. Elle offre des angles de vision excellents : 89 ° horizontalement et 70 ° verticalement. En comparaison, un écran classique à dalle TN stagne entre 45 ° et 60 ° dans nos tests.
NEC a mis en place un système d’overdrive pour tenter de diminuer la rémanence de son écran, mais évidemment, on est loin des technologies TN très adaptées aux jeux vidéo. Ici, on le conseillera surtout aux professionnels, même si – on le précise encore – seuls les joueurs à l’œil très expérimenté pourraient être gênés par ce défaut. Dans notre test, les pixels du MultiSync PA231W ont mis 19,1 ms en moyenne pour faire un aller-retour entre du noir et du blanc.
Mais c’est surtout dans le rendu d’image que cet écran excelle. Il est très bon en termes de fidélité des couleurs et dans le rendu des gris, à tel point qu’il est presque inutile de le calibrer ! Le mode sRGB offre des réglages très cohérents, seul le bleu est un peu en retard sur sa valeur théorique, mais c’est un défaut classique qui concerne la majorité des écrans LCD. Le taux de contraste n’est pas extraordinaire, mais loin d’être mauvais pour une dalle IPS (976:1, avec une luminosité maximale de 214 cd/m² en moyenne sur toute la surface de la dalle).

Un effort sur l’économie d’énergie

Alors que les écrans à technologie IPS consommaient traditionnellement beaucoup d’énergie par rapport aux autres, celui-ci fait un effort remarquable dans ce domaine. Il dispose de deux modes économiques qui consistent à diminuer l’intensité de son rétro-éclairage. Ce dernier, de type fluo, consomme déjà relativement peu d’énergie : 45,1 W au maximum, et 32 W dans le premier mode économique. Un capteur de luminosité peut aussi régler l’intensité de ce rétro-éclairage. On pourra évidemment le désactiver en cas de besoin.

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