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Test : La platine vinyle TDK se révèle une solution de numérisation efficace

Vos vinyles ne sont pas éternels. Voici une platine TDK pour les écouter et surtout les convertir en fichiers numériques.

L'avis de 01net.com

TDK Belt Drive USB Turntable

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/01/2011

Voir le verdict

Fiche technique

TDK Belt Drive USB Turntable

Autonome Non
Alimentation Adaptateur secteur
Câbles fournis USB, alimentation
Chargeur secteur Non
Poids 6700 g
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TDK Belt Drive USB Turntable : la promesse

Avec la platine Belt Drive USB Turntable, TDK verse dans le rétro-futurisme. Rétro, car l’appareil est une vraie platine à vinyles, à l’ancienne. L’entraînement par courroie, le réglage manuel par balancier du poids du bras, jusqu’au couvercle recouvert de similicuir, cela fleure bon le vintage. Attention, si le passé a du bon, le modernisme a aussi droit de cité. Un petit afficheur LCD, mais surtout une sortie USB et un petit préampli équipent la platine.

Ainsi, le Belt Drive USB Turntableoffre trois possibilités : l’écoute pure et simple en liaison avec une chaîne audio, l’enregistrement direct en numérique et l’enregistrement via la sortie analogique. Qu’en est-il de la qualité de cette platine et de la pertinence des différentes méthodes d’enregistrement, voilà les questions que nous nous sommes posées ?

TDK Belt Drive USB Turntable : la réalité

La chaleur du vinyle
Ce n’est pas un scoop, comme les amplis à lampes, le disque vinyle a toujours ses aficionados. Il a beau être fragile, sensible aux rayures et aux écarts de température, peu pratique, le son qu’il procure bénéficie d’une chaleur et d’une authenticité bien spécifiques. Ce n’est ni mieux, ni moins bien, il s’agit juste de retrouver le goût du temps d’avant.
Au-delà de cela, la fonction de cette platine est aussi et surtout de numériser sa musique en MP3, ou dans un autre format, histoire de la transférer sur un baladeur et de conserver le fragile vinyle à l’abri des outrages du temps.

Deux modes, un seul valable
La première méthode d’enregistrement que nous ayons essayée est la numérisation directe, en passant par la liaison USB. Premier souci, contrairement à des modèles similaires, il faut obligatoirement passer par un PC pour mener à bien l’opération et lancer l’enregistrement. Impossible, par exemple, de placer une clé USB en sortie pour récupérer les fichiers.

La partie logicielle a été confiée à l’éditeur Cakewalk, filiale du fabricant d’instruments et d’amplificateurs Roland. Assez fonctionnelle, l’application se compose de plusieurs modules dont le plus essentiel est Recorder. Celui-ci permet de définir les paramètres et de lancer la capture audio, de découper les pistes obtenues, d’ajouter des effets de transition… Disons qu’il remplit correctement sa tâche.
En revanche, il faudra bien regarder le vumètre avant de se lancer et, surtout, aller régler les niveaux du périphérique d’enregistrement dans le panneau de configuration de l’ordinateur. Autrement, la saturation est garantie. Pour notre part, nous avons dû régler ce niveau au minimum.

Un son de bonne facture
Avec la platine branchée en USB, le son est assez plat, peu détaillé et un peu froid. Il manque de dynamique, il n’y a pas de quoi crier au miracle. Essayons la seconde option. Cette fois, la sortie RCA est utilisée, tandis que le PC est « attaqué » à l’aide d’un simple mini-Jack branché sur l’entrée micro. Le préampli intégré est réglé sur ON. Là aussi, il faut régler les niveaux du périphérique d’entrée ligne de l’ordinateur.
Le résultat est bien meilleur : les détails et la dynamique sont revenus. Rien d’autre à dire si ce n’est, que le rendu est vraiment probant. Alors que le câble USB (mauvaise solution) est fourni, il est juste dommage que l’adaptateur RCA stéréo vers mini-Jack ne le soit pas !

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