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Test : L’Urban Rider, un bon GPS pour motard

Ce GPS pas cher fait l’impasse sur l’oreillette Bluetooth, pourtant indispensable au guidage et à la sécurité.

L'avis de 01net.com

Tomtom Urban Rider - Europe

Les plus

  • + Le prix
  • + La simplicité d'utilisation

Les moins

  • - Rien

Qualité du guidage

3.5 / 5

Affichage

3.5 / 5

Fonctions

3.5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/09/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Tomtom Urban Rider - Europe

Taille de l'écran (diagonale en cm) 8.9 cm
Système d'exploitation Linux
Voir la fiche complète

Tomtom Urban Rider – Europe : la promesse

L’Urban Rider de TomTom est le nouveau GPS pour motard à petit prix. Annoncé à 250 euros avec la cartographie de la France, on le trouve d’ores et déjà en vente à moins de 260 euros avec une cartographie européenne (consulter notre comparateur de prix). Un modèle à petit prix livré sans oreillette et sans dispositif pour recharger l’appareil lorsqu’il est installé sur la moto. Ce GPS est-il trop minimaliste, efficace ou tout simplement à éviter ? Verdict avec notre test.

Tomtom Urban Rider – Europe : la réalité

Inutile d’ôter les gants
Ce n’est pas nouveau, cette gamme de GPS moto dispose d’un écran étanche (8,9 cm de diagonale), fonctionnant très bien y compris sous la pression de doigts gantés. Ce modèle profite même d’une évolution logicielle concernant la saisie de l’adresse. Outre le clavier virtuel complet mais un peu étriqué sur ce petit écran, il est possible de basculer sur un clavier à trois lettres par touches, façon téléphone mobile, plus lent. Heureusement, la latence est réduite par un mécanisme de recherche assistée : dès la saisie des premières lettres de l’adresse (ville, rue, etc.), le GPS vous suggère plusieurs réponses. L’Urban Rider reprend l’interface très épurée des Start et Start 2. Des menus ultrasimplifiés avec, dès l’écran de démarrage, deux grosses icônes pour accéder aux principales fonctions de l’appareil : saisir sa destination ou parcourir la carte.

Quand l’écran ne suffit pas
On n’envisage pas – pour des raisons évidentes de sécurité – de se faire guider à moto sans oreillette. Lors de nos tests, nous avons effectué un rapide parcours (complètement inconnu) dans Paris sans instruction vocale. Frayeurs garanties ! En l’état, l’Urban Rider n’est donc pas pratique. Toutefois, l’idée de vendre un produit sans oreillette se défend. D’ailleurs TomTom le fait bien en indiquant que bon nombres de motards disposent déjà d’une oreillettes Bluetooth dans leur casque. De plus, toujours selon le constructeur, ne pas intégrer de dispositif audio, c’est faire des économies sur un produit – l’oreillette – que l’utilisateur pourrait ne pas apprécier. Libre choix au client, donc, de choisir son produit. De notre côté, nous l’avons testé avec un kit SK4000 de Parrot ainsi qu’un dispositif audio haut de gamme, le Scala Rider G4 (le test de cette oreillette paraîtra d’ailleurs très prochainement). Dans les deux cas, tout se passe bien, la puissance de l’oreillette, couplée à l’amplification du GPS suffisent à fournir des indications puissantes. Peut être un peu trop d’ailleurs puisque dans le cas de la Scala Rider G4, qui augmente automatiquement le volume en fonction du bruit ambiant capté, il faut garder une main sur le volume pour ne pas maltraiter ses tympans. 

Urban Rider, un bon copilote
Passé ce souci, l’Urban Rider est un bon compagnon de route. A l’image des GPS automobiles de la marque, l’Urban Rider est efficace : réactif, son système de zoom automatique à l’approche des intersections est très pratique pour ne pas rater sa sortie. Sur autoroute, lorsque la vitesse nécessite d’autant plus d’attention, les indications sont complétées par une fonction d’assistance sur voies. En fait les sorties et routes à suivre sont affichées sous la forme d’images représentant les panneaux autoroutiers.
Si la cartographie nous a semblé à jour sur nos parcours de test, il nous est naturellement impossible d’être catégorique sur le sujet. On apprécie également de profiter des technologies MapShare et IQ Routes pour disposer du meilleur itinéraire et noter les éventuelles erreurs de cartographie. Ces dernières sont ensuite partagées avec la communauté TomTom, une fois le GPS connecté au serveur du constructeur via le logiciel TomTom Home.

Pour finir, l’Urban Rider intègre une connexion Bluetooth pour relier son téléphone mobile. Nous l’avons connecté sans problème avec plusieurs appareils sous Android, mais aussi un iPhone 4. Une fois le carnet d’adresses importé dans la mémoire du téléphone, on pilote son téléphone directement depuis l’écran du GPS.

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