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Test Klipsch R6m : des intras pénalisés par l’isolation imparfaite du câble

Une bande passante étriquée mais régulière, un câble plat plutôt pratique mais qui provoque des bruits parasites, les R6m nous ont déçus.

L'avis de 01net.com

klipsch R6m

Confort et autonomie

4 / 5

Qualité audio

4 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/10/2014

Voir le verdict

Fiche technique

klipsch R6m

Modèle Intra-auriculaire
Restitution du son Stéréo
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 14 g
Voir la fiche complète

klipsch R6m : la promesse

Les R6m sont de nouveaux écouteurs intra-auriculaires signés Klipsch. Ils font également office de kit main libre pour smartphones, ce qui permet donc de prendre des appels ou de raccrocher via la télécommande mono touche présente sur le câble. Envoyez la musique !

klipsch R6m : la réalité

Les écouteurs intra R6m de Klipsch ont su séduire nos tympans mais ils souffrent d’un gros problème : l’isolation du câble plat anti nœud, qui n’est clairement pas satisfaisante. Pour en avoir le coeur net, nous l’avons comparé à notre QC20i de référence et au Sennheiser Momentum In-Ear, dont le test est à venir. Effectivement, un bruit sourd extrêmement désagréable se fait entendre dans les écouteurs lorsque le câble du R6m frotte ou tape sur les vêtements. Le phénomène se reproduit que l’on écoute ou non de la musique, même si l’on cale le câble plat en utilisant la pince cravate livrée dans la petite housse de transport. Un mouvement de tête, un frottement un bruit… l’enfer ! Ce phénomène n’est pas rare, surtout sur les écouteurs intra-auriculaires, mais il est d’ordinaire moins prononcé. Dans le cas des Rm6, cela nous a frappés dès la première heure d’utilisation. Difficile de dépenser les 100 euros demandés dans ces conditions.

Écouteurs cherchent désespérement hautes fréquences

Il est bien dommage que les R6m souffrent de cette mauvaise isolation car leur finition est correcte, la conception solide, les embouts en silicone isolent bien et les petits transducteurs (6,5 mm) sont assez performants. Concrètement, écouteurs dans les oreilles, égaliseur à plat et morceaux de test en lecture, nous avons constaté que les basses ne bavaient pas. Elles sont légèrement en retrait tout en demeurant précises. En clair, on entend bien la grosse caisse de la batterie, les différentes lignes de basses et les boites à rythmes sans toutefois qu’elles envahissent complètement la scène sonore.
Les médiums sont, eux, plus présents mais tout aussi réguliers ; ainsi les voix ressortent bien, tout comme les guitares. Passons aux plus remarquables (et remarqués), les aigus. Ce sont les moyennes hautes fréquences qui sont le plus mises à l’honneur, avec une présence plus marquée. Cymbales, triangles ou carillons résonnent distinctement et très clairement.

Silence dans les hautes fréquences

Mais, les hautes et très hautes fréquences sont absentes du spectre, comme en attestent nos mesures : la bande passante des écouteurs est comprise entre 306 et 9200 Hz, très loin de la fourchette 19 Hz-20 kHz promise par l’américain. Étrange. Néanmoins, la courbe est relativement régulière et le son se tient agréablement bien. Concrètement, le son manque juste de profondeur et s’avère un peu compressé, surtout lorsqu’on écoute du blues, du jazz ou de la fusion. En terme de puissance, les R6m ont été mesurés à moins de 95 dB ce qui veut dire que, branchés à un iPod ou un iPhone, il faut mettre le volume à un peu plus d’un tiers pour bien entendre la musique tout en étant assez bien coupé de l’extérieur.

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