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Test : HP Spectre x360 13, le premier ultraportable à écran OLED fait mouche

Cet ultraportable a plus d’un argument pour convaincre ceux qui seraient dubitatifs devant son prix de 1800 euros. Son écran OLED, sa très belle finition et ses bonnes performances ne constituent que le début d’une longue liste.

L'avis de 01net.com

hp Spectre x360 13 (13-4204nf)

Les plus

  • + L'écran 13 pouces OLED
  • + L'endurance en hausse
  • + La finition très réussie

Les moins

  • - Le prix élevé
  • - Le format de l'adaptateur secteur
  • - L'emplacement du bouton d'allumage
  • - La consommation importante au repos

Performances

1.5 / 5

Mobilité

3.5 / 5

Affichage

3.5 / 5

Autonomie

2.5 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 26/07/2016

Voir le verdict

Fiche technique

hp Spectre x360 13 (13-4204nf)

Processeur Intel Core i7-6560U
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 512 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel Iris Graphics 540
Voir la fiche complète

hp Spectre x360 13 (13-4204nf) : la promesse

Lors du CES 2016, HP annonçait l’arrivée prochaine d’une nouvelle version de son ultraportable Spectre x360 13, agrémentée d’un écran OLED. A nous – enfin ! – les contrastes infinis ou encore les couleurs éclatantes ! Avec quelques mois de retard, le Spectre devrait, en effet, montrer le bout de son clavier courant août, au tarif de 1800 euros. L’OLED à prix d’or ? Voyons cela ensemble.

hp Spectre x360 13 (13-4204nf) : la réalité

Quand HP nous a confirmé que la version OLED de son Spectre x360 13 était en chemin pour le Labo de 01net.com, nous nous sommes frottés les mains. Nouvelle configuration, nouvelle finition, nouvelle technologie d’affichage pour l’écran 13,3 pouces… les caractéristiques évoquées lors du dernier CES étaient multiples. La promesse pour nous de tester l’une des versions les plus haut de gamme du moment, sous la référence 13-4204nf. A l’arrivée du carton, nous nous sommes donc empressés de déballer la bête. Et le premier contact fut un choc. Dans le bon sens du terme, rassurez-vous.

Un hybride chic en noir et bronze

Premier changement, la finition du boîtier en métal. En un mot : réussie. Moins sobre et moins « pro » que celle du Dell XPS 13 mais, dans son genre, cette version et ses arrondis ont de quoi plaire. La couleur argentée brossée et les côtés gris brillants ont laissé la place à du noir mat sur le dos, le dessous et le plateau du clavier. Le toucher est agréable, légèrement satiné, et l’ensemble dégage une impression de solidité assez marquée.

Autre couleur présente et qui contraste avec la noirceur ambiante, le bronze rosé. C’est une coloration faite sur le métal anodisé des flancs ultrafins de la machine (1,65 cm max.). Sur les caches charnières de l’écran en plastique, précisons que la coloration est plus brillante. Espérons que le tout vieillisse correctement !

Si les couleurs changent, sur la forme rien d’important ne bouge. Le clavier à touches rétroéclairées est toujours aussi agréable à parcourir pour la saisie et autres activités « manuscrites » 2.0. Du côté du touchpad, nous avons toujours autant de mal à comprendre pourquoi il occupe autant de place sur le repose-paume. Et, bien que réactif, pourquoi il n’arrive pas à encore à égaler certains modèles de la concurrence.

Quant à la connectique, elle aussi ne bouge pas d’un iota. Elle se constitue toujours de trois prises USB 3.0 plein format, de deux sorties vidéo (HDMI et miniDisplay Port), d’une prise combo entrée micro/sortie stéréo et d’un emplacement pour carte SD. Pour les connexions sans-fil, Wi-Fi ac et Bluetooth 4.0 sont au menu. Cependant, HP a le bon goût de glisser un adaptateur USB/Ethernet dans le carton pour les amoureux de la connexion filaire ! En revanche, pas d’USB Type-C à l’horizon, dommage.

Enfin on signale, encore une fois, la présence du bouton de mise sous tension sur le côté gauche de l’appareil, que l’on continue allégrement à effleurer par accident quand on prend la machine à pleine main. Autres touches physiques, celles du menu à Tuile et celles du réglage de volume, situées sur la droite du boîtier, toutes deux utiles lors de l’utilisation de l’appareil en position tablette tactile Windows 10.

Un écran OLED qui convainc ?

Le Spectre x360 troque, sur cette version, sa dalle IPS contre un modèle OLED. De type tactile, l’écran reste brillant et génère toujours autant de reflets !

Cependant, entre l’ancienne dalle et la nouvelle, la différence se voit à l’œil nu. Ici, les noirs sont plus marqués, très profonds et les couleurs, éclatantes sans pour autant être dans l’excès. Sans parler des angles de visions, complétement ouverts pour garantir une visibilité excellente et ce, quelle que soit l’inclinaison de l’écran.

En revanche, sur les images et films que nous avons coutume de visionner, la luminosité nous a semblé au premier coup d’oeil un peu en deçà de nos attentes. Et la sonde de test a confirmé notre impression ! Du côté du contraste, il n’y a aucune surprise, il est bien « infini » (c’est-à-dire 999999:1 selon notre sonde). La luminosité, en revanche, se cantonne à un timide 307 cd/m2 (moyenne sur plusieurs points). Nous nous attendions tout de même à un peu plus !

A l’usage, la technologie affiche néanmoins les 2560 par 1440 pixels de la dalle, avec un véritable piqué d’image, que les amateurs sauront apprécier. Et ce aussi bien sur les images et les vidéos. L’intérêt reste moindre pour le jeu dans la mesure où le Spectre x360 ne s’est pas transformé en machine gamer ou multimédia entre deux itérations. Cet hybride reste un ultraportable certes puissant mais… cantonné aux tâches usuelles.

Matériel : ce Spectre joue dans la cour des grands

Pour coller aux standards haut de gamme en vigueur, HP n’a d’autre choix que d’implanter des composants à la hauteur sous le clavier. A commencer par un processeur Intel Core i7-6560U de dernière génération, cadencé à 2,2 GHz sur ses deux cœurs (quatre threads) et qui peut compter sur le soutien de 8 Go de mémoire (DDR3 seulement) pour faire tourner Windows 10 et les applis du quotidien. Pour le stockage, HP fait confiance à un SSD Samsung de 512 Go (de type NVMe), conforme à la norme en vigueur dans le monde de l’ultraportable du haut de panier. En écriture comme en lecture, ce dernier offre de bonne prestation et permet de faire des transferts de fichiers rapidement et des démarrages de programmes, à vitesse grand V.

Les graphismes, eux, sont l’apanage de l’Iris Graphics 540, le contrôleur graphique du processeur. Et si faire tourner tous les derniers jeux en 3D n’est pas du tout dans ses cordes, sachez qu’il est néanmoins possible de faire tourner quelques titres occasionnellement, à basse définition (1280 par 720 pixels) et avec des qualités de graphismes réglées sur « Bas » voire « Moyen ». Attention cependant, si vous dépassez ces recommandations, vous risquez d’entendre rapidement la ventilation (35 dB max.). Une nuisance sonore que les enceintes auront du mal à faire oublier, tant elles sont de piètre qualité. En outre, le mercure grimpera rapidement sous la machine pour atteindre 45,5°C : coup de chaud sur les cuisses garanti !

Deux heures d’endurance supplémentaires !

Normalement, avec une « telle » mécanique, la fine batterie devrait avoir fort à faire. Sur la précédente version haut de gamme de l’engin, les différents tests d’autonomie nous avaient permis d’évaluer que le Spectre restait éveillé entre 4 h 45 et 6 h 30. Des scores honorables mais légèrement en dessous de ce que nous attendions d’une machine vendue 1700 euros.

Le nouveau Spectre est un peu plus puissant (d’après nos résultats de test analytiques) mais il est équipé d’un écran dont la dalle devrait logiquement moins consommer. Et c’est le cas ! Nous avons gagné 2 heures d’endurance avec ce nouvel ultraportable, soit presque 9 heures en lecture vidéo et un peu moins de 6 h 45 en autonomie polyvalente. Une fois le capot de la machine ouvert, on se rend compte que la batterie occupe d’ailleurs plus de place que tous les composants réunis. HP a donc mis le paquet pour fournir un Spectre x360 13 pouces haut de gamme offrant des performances à la hauteur. Il reste à voir ce que la concurrence proposera à la rentrée pour contrer cette grosse offensive.

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