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Test : Fujifilm Instax Square SQ6, l’instantané qui vous met la tête au carré

Un an après l’inauguration du format « Square » sur le SQ10, un modèle argentico-numérique, l’Instant Square SQ6 fait son apparition. C’est le premier appareil instantané au format carré et financièrement accessible signé Fujifilm. Simple et efficace.

L'avis de 01net.com

Fujifilm Instax Square SQ6

Les plus

  • + Format carré
  • + Simplicité
  • + Miroir à autoportrait
  • + Prix

Les moins

  • - Peu de paramétrages
  • - Piles CR2

Note de la rédaction

Note publiée le 29/06/2018

Voir le verdict

Fiche technique

Fujifilm Instax Square SQ6

Autonome Oui
Alimentation Pile(s)
Poids 436 g
Largeur (en cm) 12.8 cm
Hauteur (en cm) 11.8 cm
Voir la fiche complète

Voici l’appareil qui devrait accélérer le développement du film au format carré de Fujifilm : si l’Instax Square SQ10 sorti l’an dernier avait comme mérite d’être numérico-argentique (on peut réimprimer à loisir les images), son prix de 249 € était un frein à l’adoption par les masses.

À lire : Test : Instax Square SQ10, l’instantané numérique de Fujifilm tape dans le mille !

Lancé à 139 €, le nouvel Instax Square SQ6 est bien plus accessible car il repose sur la mécanique traditionnelle des appareils Instax classiques, Mini comme Wide : un boîtier argentique tout en plastique qui shoote des clichés instantanés uniques.

Format compact

Adrian BRANCO / 01net.com
A.B. / 01net.com

Rompant avec les lignes arrondies et la prise en main ambidextre de son prédécesseur le SQ10, l’Instax Square SQ6 est un appareil aussi carré que le format de films qu’il utilise. De manière très subjective, son design est bien plus réussi que celui du SQ10, même si les gauchers regretteront de devoir passer en mode dextre.

A.B. / 01net.com
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Si le film carré « Square » est un peu plus large que le « Mini », le SQ6 n’est pas plus encombrant que les boîtiers Instax Mini. Fujifilm a optimisé son encombrement au maximum en évitant les courbes trop généreuses de certains Instax Mini. Peut-être est-ce la raison (idiote) de l’utilisation des piles CR2 (lire plus loin) ? En tous cas, en matière de design, l’appareil est une réussite dans la sobriété – les amateurs de boîtiers plus « fous » attendront une prochaine itération ou choisiront les modèles de Lomography.

Incursion créative

A.B. / 01net.com

En parlant de Lomography, peut-être que la compétition en matière de boîtiers avec l’entreprise autrichienne a forcé Fujifilm à en faire plus que d’habitude côté paramétrages. Pour une fois, une fonction créative fait son apparition : la double exposition. Un mode où l’appareil n’éjecte pas le film lors de la première pression du déclencheur mais après un second cadrage, ce qui permet de juxtaposer des scènes.

A.B. / 01net.com

Comme vous pouvez le découvrir en image ci-dessus, mon niveau de créativité en matière de double-exposition vole aussi bas que le niveau scientifique d’un colloque de platistes. Mais certains d’entre vous feront beaucoup mieux que moi. Sans aller aussi loin que Lomography dans le contrôle des paramètres, le SQ6 offre un mode tout auto, trois distances de mise au point, la sous et surexposition en plus de la double expo.

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Toujours dans cette volonté d’élargir son champ créatif – ou de copier Lomography, au choix – Fujifilm livre même des filtres colorés pour le flash. On sent ici que Fujifilm essaye de sortir un peu de sa zone de confort en matière de vision très familiale de l’instantané – mais les boîtiers Lomography restent toujours plus adaptés pour les artistes et autres « créas » en herbe.

Belles couleurs, attention à la surexposition

A.B. / 01net.com

L’émulsion Instax est toujours aussi bonne – notamment quand on la compare au Polaroid couleur – et les clichés sont généralement très satisfaisants. Mais attention à la lumière : nous avons constaté une tendance à une légère surexposition en plein jour quand le soleil tape (problème de cellule ?). Nous vous recommandons donc de mettre un coup de sous-exposition – mode (D) sur l’appareil – quand l’astre solaire est à son firmament.

A.B. / 01net.com
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Une fois cette donne intégrée, on apprécie toujours autant shooter avec un tel appareil à l’usage aussi instinctif. Et on remarque, en balade, toujours le même étonnement de la plupart des passants de voir sortir immédiatement l’image, « Comme les Polaroid ! ».

Piles débiles

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Ne mâchons pas nos mots : nous qualifions l’usage des piles CR2 de purement débile. Ces piles sont bien plus difficiles à trouver que les universelles AA (LR06) et coûtent plus cher – entre 6 et 10 euros les deux piles selon les marques et modèles ! Il semble que l’envie de jouer la compacité la plus absolue (ou une autre raison d’ingénierie) a poussé les concepteurs de l’appareil à avoir recours à ces demi-portions. Et les contraintes de coût auraient a priori interdit l’utilisation d’une batterie rechargeable en micro USB comme c’était le cas avec le SQ10. Si cela est excusable, l’usage de piles CR2 ne l’est pas. Jamais. Nous vous recommandons donc d’opter pour des batteries CR2 rechargeables.

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