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Test du Sony HDR-MV1, le caméscope doué pour immortaliser les concerts

Filmer un concert ou une répétition avec votre smartphone ? Le résultat est généralement très décevant. Sony a donc conçu un caméscope équipé de deux bons micros pour capter la moindre note de votre instrument ou du concert de votre groupe préféré.

L'avis de 01net.com

Sony HDR-MV1

Qualité vidéo

4.5 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

4 / 5

Autonomie

5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/04/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Sony HDR-MV1

Type de capteur CMOS Exmor R
Support cartes mémoire microSD, microSDHC
Voir la fiche complète

Sony HDR-MV1 : la promesse

Le mini caméscope HDR-MV1 serait le parfait outil pour enregistrer vos concerts, vos prestations scéniques ou même vos répétitions en studio ou à la maison ? En tout cas, Sony l’a conçu dans un unique but : enregistrer une bonne qualité de son et d’image grâce à un appareil qui tient dans la main. Testons-le donc en condition.

Sony HDR-MV1 : la réalité

Il vous est forcément arrivé de regarder sur YouTube un concert ou une vidéo de reprise, filmé(e) par un amateur au moyen de son smartphone ou de sa webcam. Vos tympans ont fait la grimace dès les deux premières portées de notes et vous avez mis fin au massacre en coupant la vidéo ? Nous aussi. Et les ingénieurs de Sony également. Afin d’essayer de protéger leurs oreilles (et les nôtres), ils ont décidé de créer le HDR-MV1, un mini caméscope avec un talent et -surtout- un équipement pour la musique : deux micros de qualité pour enregistrer vos prouesses musicales ou celles d’un groupe d’amis voire d’un artiste dans une salle de concert (pour peu que les vigiles vous laissent rentrer avec).
Engin en main, nous nous sommes donc rendus en studio de répétition et avons commencé nos tests. Au premier allumage, il faut insérer la carte mémoire (SD, SDHC, SDXC) absolument nécessaire à l’enregistrement de vos séquences puisque le MV1 est dépourvu de mémoire interne. Ensuite, par le biais de l’écran (6,7 cm de diagonale) accolé à l’un des flancs de l’appareil et du petit joystick, nous sommes partis à la découverte des menus. Habitués à manipuler les appareils photos Alpha NEX du nippon, nous avons rapidement trouvé nos marques. Tout est clair et se limite à l’essentiel. Pas d’interface tactile ici, il faut mettre les éléments en surbrillance au moyen du joystick, et lui appuyer sur la tête pour effectuer les sélections. Les choix de résolutions d’image (1080 ou 720 en 30p), d’encodage (AVC ou h.264) et de format audio (AAC LC (compressé) ou PCM (non compressé) se font en quelques instants.

Deux micros valent mieux qu’un

Par l’intermédiaire des deux micros situés à l’avant de l’appareil, il est possible de capturer du son stéréo de très bonne qualité. Toutefois, il faut préalablement prendre la main sur le réglage de gain/saturation et l’ajuster en branchant un casque au MV1. Ne vous fiez pas au vumètre présent à l’écran, ce n’est pas un monstre de précision ni de justesse. Avec un bon réglage, la qualité d’enregistrement des pistes audio est donc au rendez-vous et ce, que le MV1 soit placé dans un coin du studio d’enregistrement ou à quelques centimètres de la tête du chanteur. Etonnant de la part d’un appareil de cette taille ! Et si vous souhaitez passer par un micro externe, il est possible de le brancher à l’entrée jack cachée sur la tranche arrière de l’appareil.
Précisons toutefois un point important : filmer MV1 au poing est un véritable calvaire. En effet, la place de l’écran ne vous permet pas de contrôler le cadre en même temps que vous tournez…à moins de se contorsionner. De plus, si vous orientez le caméscope à l’horizontale pour certains plans, la stéréo est alors « haut/bas » au lieu « de gauche/droite ». Positionner le MV1 à la verticale, fixé à un trépied ou posé sur une surface plane reste la meilleure solution pour faire des prises correctes.

Des images tout à fait acceptables

Le capteur du MV1 est un CMOS Exmor R 1/23 qui, conjugué à l’objectif grand angle, permet de faire de bonnes prises de vue de la scène ou d’un studio de répétition. Bien entendu, en fonction de l’éclairage ambiant, vous pouvez affiner au moyen de différents profils de balance des blancs ou par le biais des modes « Scènes » intégrés à l’appareil. Précisons aussi que ce caméscope s’en sort assez bien dans les lieux faiblement éclairés et qu’il est même capable de détecter les visages d’adultes ou d’enfant et de faire le point automatiquement sur ces derniers.
Toutefois, les puristes que nous sommes regrettent l’absence de zoom (optique ou numérique) ou d’un mode photo. Puristes dont l’œil exercé constatera -aussi- quelques distorsions et zones floues à la périphérie de l’image. Mais, pour la taille de l’appareil, la qualité d’enregistrement reste tout à fait convenable et exploitable. De quoi faire un rapide montage et poster la vidéo sur YouTube par exemple. A noter, la batterie du MV1 (rechargeable via microUSB) vous offre entre 2 heures et 2 heures 30 d’autonomie, un temps largement suffisant pour immortaliser un concert ou une grosse partie de vos répétitions dominicales sans risque de tomber en rade.

Une appli mobile hyper décevante

Le MV1 intègre à la fois un module NFC et un module Wi-Fi afin de pouvoir connecter rapidement un appareil et récupérer les vidéos en s’affranchissant du câble USB. Et il est même possible de piloter le MV1 depuis son smartphone ou sa tablette. Et nous qui pensions que l’application Sony gratuite (iOS et Android) nous permettrait de gérer tous les paramètres d’enregistrement et profils…nous avons rapidement déchanté. Votre appareil mobile se transforme certes en écran déporté (pratique pour affiner le cadrage) mais vous ne pouvez que lancer ou interrompre l’enregistrement via l’interface de l’appli. Quelle déception !

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