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Test : Craquerez-vous pour ce plasma de 127 cm de diagonale à 1099 euros ?

Avec un prix en chute libre et sa grande dalle HD Ready, ce Plasma de Philips devrait en tenter quelques-uns.

L'avis de 01net.com

Philips 50PFP5532D

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 23/05/2008

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Fiche technique

Philips 50PFP5532D

Technologie Plasma
Diagonale de l'écran (cm) 127 cm
Label HD HD Ready
Définition de l'écran 1366 x 768
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Philips 50PFP5532D : la promesse

Le 50PFP5532D est un téléviseur Plasma d’entrée de gamme s’appuyant sur une dalle HD Ready et sur la mouture de base du traitement vidéo Pixel Plus HD. Il abrite un double tuner TNT/analogique et propose, entre autres, deux entrées HDMI. Mais son principal argument, c’est son prix. Moins de 1100 euros. L’investissement vaut-il réellement le coup? Ne risque-t-on pas d’être déçu? Voyons.

Philips 50PFP5532D : la réalité

127 cm, c’est une sacrée taille d’image dans un salon. Et sans source HD disponible, mieux vaut être assis à bonne distance de l’écran pour ne pas s’abîmer les yeux. Soit quatre mètres environ.
Avec une source HD, la distance peut être raccourcie, mais à mesure que l’on s’approche de l’écran, on perd cette impression de relief si fameuse en HD. D’autant que la dalle Plasma n’est que HD Ready…

Une connectique pauvrette
Esthétiquement, rien à dire, l’appareil est relativement fin et l’écran habillé d’un revêtement mat. Le pied permettra une installation facile, même si Philips propose en option un meuble dédié à l’appareil.
A l’arrière, la connectique est dépouillée. Deux entrées HDMI seulement, deux Péritel (une seule RVB), des entrées audio/vidéo analogiques, une entrée YUV, une S-Vidéo, une entrée audio audio analogique, le port CI et c’est tout! Pour connecter un ordinateur, il faudra obligatoirement passer par l’une des entrées HDMI tout en sachant que la résolution maximale supportée est du 1024×768 (60Hz-85Hz). Avec une telle résolution, le résultat n’est évidemment pas d’une grande précision.
En ce qui concerne les signaux vidéo, l’appareil prend en charge le 1080p, mais à 60Hz seulement. Le 24Hz ne passe pas. Pensez donc à paramétrer votre lecteur Blu-ray pour qu’il délivre du 1080p à 60Hz. Toutefois, nous nous sommes aperçus que la résolution avec laquelle ce Plasma Philips se sentait le mieux, n’était autre que le 1080i. Un signal qu’il «down-scale» ensuite à sa résolution native et qu’il affiche avec une belle précision.

Gare aux contrastes
L’image du téléviseur se règle via la traditionnelle interface Philips qui n’a vraiment rien de révolutionnaire. Trois températures de couleurs sont proposées: l’une trop froide, l’autre trop chaude et la dernière, médiane, à peu près équilibrée.
L’option Contraste+ permet de mettre en marche les contrastes dynamiques et de faire ressortir davantage de détails dans les parties sombres de l’image. Le résultat est peu dur, mais sur certains programmes, ce mode peut s’avérer utile. Quant au réducteur de bruit, il a tendance à lisser l’image et à l’altérer plus qu’autre chose. Mieux vaut le laisser de côté. Enfin, l’option Smart Picture est là pour personnaliser un peu plus l’image, même si quatre modes préréglés sont proposés d’emblée. Côté son, les réglages sont étrangement plus fouillés avec un égaliseur multibande, la fonction Automatic Volume Leveller (pour limiter les variations du niveau sonore) et le mode de virtualisation acoustique Incredible Surround. Comme si le son était plus important que l’image…

Un traitement vidéo lambda
L’image profite de la version de base du traitement Pixel Plus HD qui essaye tant bien que mal de compenser les faiblesses en résolution des sources et d’assurer une mise à l’échelle correcte du signal. Et tout cela semble bien compliqué, vu les résultats obtenus avec les images SD des chaînes du tuner TNT. Les fourmillements sont constants, les aplats fréquents, les effets moirés nombreux, les contours mal assurés et même si les couleurs ont la cote, la définition n’est vraiment pas géniale.
Sur les programmes en 16/9 de France 2 et Canal+ high-tech, il y a du mieux, bien que le piqué ne soit pas d’une précision phénoménale. Ça bouge encore pas mal et la numérisation de l’image provoque quelques décrochages disgracieux de certaines portions. Cela dit, dans l’ensemble, l’image affiche une dynamique et une tenue honorables.
Sur les programmes sportifs d’Eurosport (par satellite), en revanche, on a du mal à obtenir une restitution nette et fluide. Vivement la diffusion en 16/9 et en HD. A partir du 25 mai… Sur des images HD (Bleu d’enfer en Blu-ray), c’est évidemment plus précis et mieux contrasté. Beaucoup mieux contrasté même. Mais les fourmillements demeurent et l’impression de relief n’est pas si extraordinaire que cela. Les couleurs, elles, restent agréables et lumineuses.

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