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On a testé The Pearl Akoya, l’enceinte connectée compacte de Cabasse… toujours aussi impressionnante

Version miniature de la première Pearl sortie en 2019, cette enceinte propose pourtant une expérience tout aussi réussie en matière de qualité sonore. Reste l’ergonomie logicielle qui demeure son point faible.

L'avis de 01net.com

Cabasse The Pearl Akoya

Les plus

  • + Qualité audio plus qu'excellente
  • + Puissance impressionnante
  • + Compacité pratique

Les moins

  • - Dynamique légèrement moins bonne
  • - Interface logicielle de l'application Stream Control

Qualité et puissance audio

4 / 5

Design et finition

5 / 5

Equipement

4 / 5

Ergonomie

4 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/02/2020

Voir le verdict

Fiche technique

Cabasse The Pearl Akoya

Nombre de voies 1.0
Caisson de basse Oui
Puissance totale RMS 1050 W
Compatibilité NFC Non
Voir la fiche complète

Une sphère de plus en plus compacte. En octobre 2019, Cabasse présentait une version réduite de son excellente Pearl. Quelques semaines plus tard, là voilà disponible dans le commerce. Bien qu’encore très haut de gamme, elle s’avère bien plus accessible que la première du nom avec un tarif de 1 490 euros l’unité, contre 2 790 euros pour l’originale.

Pour faire entrer la technologie de l’imposante Pearl dans un objet équivalent à la taille d’une boule de bowling (on passe de 32 à 22 centimètres de hauteur), Cabasse a forcément réduit la voilure sur certains composants. C’est par exemple le cas du woofer : le haut-parleur de grave passe de 25 à 17 centimètres. Son débattement aussi est plus limité, réduit de 30 à 20 mm. Le rendu des basses s’en ressent forcément, puisque Cabasse annonce des fréquences graves de 20 Hz, au lieu des 14 Hz de la Pearl originale.

LM/01net – L’impressionnant haut-parleur de grave de la Pearl Akoya.

Toujours les haut-parleurs tri-axiaux de Cabasse

En façade subsiste le haut-parleur de 2 voies coaxial en carbone. L’ensemble est toujours disposé sur le même alignement que le woofer pour reprendre la conception tri-axiale chère à Cabasse. Le tout est activé par un ampli de 1 050 watts RMS (2 100 watts en crête) qui fournit une puissance démoniaque mesurée à 130,2 dB dans notre labo. Autant dire qu’on peut rapidement se déchirer un tympan ou se mettre un voisin à dos si on pousse le volume un peu fort.

LM/01net – A l’avant, le haut-parleur deux voies de la Pearl Akoya est protégé par une grille amovible.

Conformément à ce à quoi on s’attendait, notre courbe de réponse en fréquences montre que les graves sont les moins bien représentées (à plus de 115 dB toutefois). Cela remonte rapidement vers les bas médiums, baisse légèrement vers les hauts médiums pour ensuite s’envoler dans les aigus.

Ces mesures ont cependant été effectuées sans calibration aucune de l’enceinte vis-à-vis de son environnement. Comme chez Sonos, l’application Stream Control de Cabasse propose en effet d’ajuster automatiquement l’égalisation de l’enceinte à l’acoustique de la pièce dans laquelle elle est placée. Si ces valeurs donnent donc une bonne idée de l’esprit global de l’enceinte, elles seront certainement différentes une fois la Pearl Akoya installée dans votre salon.

Des basses puissantes malgré la taille

En effet, notre test en situation réelle confirme nos mesures. Nous avons pu utiliser une paire de Pearl Akoya pendant plusieurs jours. L’occasion de constater que Cabasse maîtrise toujours parfaitement son sujet. Que les amateurs de gros son se rassurent, même avec une puissance moindre et un woofer plus petit, ces enceintes continuent à faire trembler nos murs de manière impressionnante. La précision des basses est toujours très réussie, on sent que le haut-parleur dédié a été bien conçu, qu’il revient rapidement en place et évite ainsi tout ronflement intempestif.

LM/01net – Utilisée en paire stéréo, la Pearl Akoya est impressionnante.

Le reste du spectre est également très bien traité. Les voix sont riches en nuances, les aigus sont remplis de détails qui feront le bonheur des amateurs de cymbales et charlestons. Même si la dynamique est moins impressionnante que sur la première Pearl, c’est malgré tout une prestation de haut vol que nous propose la marque française.

On est encore une fois ici clairement dans le domaine de la hi-fi. D’ailleurs cela ne trompe pas quand il s’agit d’installer les enceintes, il faut le faire très finement et chaque léger déplacement d’un appareil fera sonner l’ensemble différemment. L’installation par un professionnel n’est pas à exclure si vous voulez tirer le maximum de leur potentiel.

LM/01net – Optique, Ethernet, micro USB, analogique : la connectique de la Pearl Akoya est très complète.

Le logiciel, toujours le point faible de Cabasse

L’application Stream Control mentionnée plus haut propose non seulement la configuration initiale de l’enceinte, mais c’est surtout elle qui permettra d’y lire de la musique. Oubliez en effet AirPlay ou Chromecast, ce modèle Wi-Fi n’est malheureusement pas compatible avec les technologies sans fil d’Apple et Google. C’est bien dommage pour la praticité, surtout qu’AirPlay propose malgré tout un débit suffisant pour l’équivalent d’une qualité CD.

LM/01net – La Pearl Akoya est livrée avec une superbe housse de transport sur mesure.

Bien entendu, c’est le minimum que méritent ces enceintes, on vous conseille donc d’utiliser par exemple un abonnement Qobuz qui donne accès à des fichiers allant de la qualité CD (FLAC, 16 bits, 44,1 hKz) à de la qualité Hi-Res (FLAC, 24 bits, 192 kHz). Comme pour les autres services de streaming (sauf Apple Music, grand absent de Stream Control), on accède donc directement au catalogue depuis l’application Cabasse. Si vous êtes habitué à utiliser l’application native de votre service de streaming préféré, cela risque de vous dérouter un peu au début.

LM/01net – Une télécommande Bluetooth qui permet de commander l’essentiel est livrée avec chaque Pearl Akoya.

Il faut reprendre de nouvelles habitudes et se faire à l’application Cabasse qui n’est toujours pas un modèle d’ergonomie. C’est souvent l’un des reproches que l’on formule à l’encontre du monde de la hi-fi : les interfaces sont plus complexes, mais elles proposent aussi d’accéder à une variété d’options souvent inexistantes du côté des produits très grand public. Pour ceux qui veulent absolument continuer à utiliser leur application de streaming habituelle, il est toutefois possible de connecter son smartphone ou sa tablette à la Pearl Akoya en Bluetooth. On réserve cette solution aux plus téméraires tant la qualité audio ne sera pas à la hauteur de ce matériel.

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