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Vous avez demandé les dérangements ?

Une fois n’est pas coutume, France Télécom a décidé de jouer la transparence. L’opérateur historique propriétaire du réseau téléphonique français publie un ‘ tableau de bord…

Une fois n’est pas coutume, France Télécom a décidé de jouer la transparence. L’opérateur historique propriétaire du réseau téléphonique français publie un ‘ tableau de bord ‘ de la
qualité de service pour le dégroupage, cette opération qui consiste à relier le fil de cuivre de la ligne téléphonique d’un foyer aux équipements d’un FAI par l’ADSL. On apprend du fameux indicateur qu’il faut en moyenne 2,7 jours à France Télécom
pour réaliser un dégroupage partiel (l’abonné continue de pouvoir passer des appels par France Télécom) et 3,7 jours pour un dégroupage total (l’abonné ne paie plus d’abonnement à l’opérateur historique). Une belle performance pour France Télécom,
qui se classe dans le peloton de tête européen pour sa rapidité à dégrouper. Mais le tableau de bord révèle d’autres chiffres, moins glorieux. Chaque année, des problèmes imputables à France Télécom sont signalés sur 3,7 % des lignes en
dégroupage partiel et 14 % des lignes en dégroupage total. C’est beaucoup. Trop, lorsque l’on sait que France Télécom respecte ses délais contractuels d’intervention (soit un jour ouvré) dans seulement 16,1 % des cas pour le dégroupage
partiel. Il faut en moyenne près de 100 heures ouvrées à l’opérateur historique pour trouver une solution lorsqu’une ligne ADSL s’avère défaillante. France Télécom se défend en expliquant que ses techniciens sont assaillis par des demandes non
justifiées et ne peuvent donc régler les vrais problèmes. Pourtant, l’ex-monopole d’Etat employant encore près de 100 000 personnes en France (100 fois plus que Free), nul doute qu’il peut affecter plus de techniciens au secours des abonnés à
l’ADSL en dégroupage…

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Alain Steinmann