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Simulez une faible profondeur de champ

Une grande ouverture et une longue focale favorisent une faible profondeur de champ.En pratique, tout dépend aussi de la distance de mise au point choisie dans…

Une grande ouverture et une longue focale favorisent une faible profondeur de champ.En pratique, tout dépend aussi de la distance de mise au point choisie dans la scène, et de la taille de capteur de l’appareil. Dans mon image exemple originale, prise avec le bridge Minolta Dimage A2, j’ai eu beau allonger le zoom à la focale 100 mm, ouvrir à F:3,7, et faire le point sur le premier plan, ma profondeur de champ ne s’est pas réduite. L’arrière-plan est légèrement flou, mais l’impression générale reste celle d’un paysage urbain très net. Je n’ai pas obtenu cette atmosphère brumeuse de fin de journée, fidèle à l’image des escaliers de Montmartre.Peut-on restituer cet effet en retouche ? Oui, quand l’image s’y prête, c’est-à-dire si elle est composée de plans successifs bien distincts, comme ici les paliers et réverbères qui se répètent dans les escaliers.Comment ? En floutant et en découpant progressivement l’image plan par plan, grâce à la duplication et la superposition de calques floutés, puis partiellement gommés. Avec cette méthode, on peut gérer précisément la répartition et la quantité de flou, et même revenir, à la fin, sur chacun des calques pour accentuer ou amoindrir l’effet. Plus la progression de flou est lente, plus vous donnez du rythme. En brouillant les détails, vous atténuez les ‘ éléments gênants ‘, comme ici les passants. Avant de démarrer, faites une lecture et un découpage mental plan par plan de votre image, donnez-vous des repères, des lignes d’arrêt, pour faciliter une retouche longue et minutieuse.

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Élisa Mordatti