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Lewis se gausse

Y’a des gens comme ça, on ne les connaît pas mais on est cependant convaincu qu’on aurait pu, dans un univers parallèle, être copain avec eux….

Y’a des gens comme ça, on ne les connaît pas mais on est cependant convaincu qu’on aurait pu, dans un univers parallèle, être copain avec eux. C’est vraiment trop tard en ce qui concerne Lino Ventura et Bernard Blier. Mais on peut encore caresser l’espoir pour Lewis Trondheim, le prolifique auteur de BD couronné à Angoulême en 2006.Comment je le sais ? Fastoche. Il suffit d’être un habitué de son blog dessiné pour se sentir un intime. Ses ‘ Petits Riens ‘ y oscillent entre réflexions profondes (Comment cette culotte et cette canette se sont-elles retrouvées dans ce caniveau ?) et aventures dantesques (Se rendra-t-il à Suvaaaaa malgré le coup d’Etat ?) en passant par un suspense insoutenable (Qui va attraper le chikungunya lors de cette convention de BD réunionnaise ?).De minuscules tranches de vie que l’on préférerait partager de vive voix sur un coin de zinc plutôt qu’à distance via un bout d’écran. Tout cela tient en pas grand-chose : quatre cases à périodicité irrégulière et couleur à l’eau, mais qui allient justesse de vue et humour finaud. On est conquis d’emblée. Comme on peut lêtre avec un copain, quoi.www.lewistrondheim.com

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